fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
22 Juin 2022
Mme Salenson Jacqueline, 76 ans.
Je milite depuis 2004 d'abord au sein de l'admd puis pour l'association « le choix citoyens pour une mort choisie » et aussi avec l'association Ultime Liberté depuis leur création.
Les élections sont terminées, la vie parlementaire va reprendre. On compte sur votre humanité.
UNE MORT DOUCE POUR LES RICHES, à l'étranger ou en France mais en cachette...
UNE MORT ATROCE POUR LES PAUVRES ? Mort rejetée à l'hôpital quand tous préfèrent mourir chez eux...
CELA N'EST PAS DIGNE DE NOTRE RÉPUBLIQUE !
Je veux que la loi de santé change pour permettre le respect de tous les choix de fin de vie,
y compris quand cette demande est celle d'une mort douce un peu accélérée par le médecin pour limiter les souffrances de la fin de la vie.
Le titre seul de la loi actuelle « Loi relative aux droits des malades et à la fin de vie... » 2016 est discriminant pour les personnes en fin de vie, traitées autrement que les autres dans leurs droits, pourquoi perdre ses droits alors qu'on est en fin de vie ? D'ailleurs quand la fin de la vie commence-t-elle? Nul ne le sait vraiment.
Le médecin doit être un conseiller en soins et traitements. Il n'a pas à décider à la place du patient.
Son premier devoir est de soulager les souffrances douleurs physiques et souffrances morales trop souvent négligées, les guérisons n'étant pas toutes possibles, loin de là.
Son rôle n'est pas d'empêcher les gens de mourir pour leur laisser un reste de vie épouvantable pour eux.
Le patient dispose de son propre corps et accepte ou refuse ce qu'on lui propose. La loi l'acte depuis les lois Kouchner, 20 ans déjà. Mais pour les personnes en fin de vie, on considère trop souvent qu'elles ont perdu leur conscience et ne sont plus aptes à décider de leur vie. Pourquoi ce manque de respect qui porte atteinte à leur dignité?
Notre médecine officielle a décidé que prolonger la vie était toujours la meilleure des actions, mais non.
La mort est parfois une délivrance.
A CHACUN D'EXPRIMER SON CHOIX DANS LES DIRECTIVES ANTICIPÉES NÉCESSAIRES.
LES DIRECTIVES ANTICIPÉES que chacun.e devrait écrire dès 18 ans sont faites pour exprimer les souhaits de chacun.e en fin de vie. Depuis des dizaines d'années qu'on en parle dans la loi, l'admd dès 1982 avait demandé d'écrire un « testament de vie » pour la fin de ma vie, nul n'a songé à éduquer les médecins,soignants et patients pour qu'ils réfléchissent à leur mort et les écrivent clairement. Pourquoi ? On constate que encore maintenant peu les ont écrites de façon personnelle. LA PERSONNE DE CONFIANCE NOMMÉE complète ces directives. Pourquoi n'a-t-elle pas accès au dossier médical ? Pourquoi n'est-elle pas reconnue comme mandant du patient lorsqu'il ne peut plus s'exprimer ? ELLES DEVRAIENT ÊTRE ABSOLUMENT RESPECTÉES.
Ce n'est pas le cas actuellement, particulièrement en urgence et si le médecin les considère inappropriées (aucun critère n'est donné dans la loi, laissé à l'appréciation de l'équipe médicale dirigée par le médecin, qui n'a rien d'un collège en justice), et on nous refuse tout droit à la mort volontaire assistée médicalement type euthanasie.
Vous avez refusé toute réanimation ? Tant pis pour vous, on vous réanime d'abord et on regarde vos directives après...
Vos directives ne plaisent pas au médecin hospitalier qui vous récupère et ne vous a jamais vu auparavant ? Tant pis pour vous.
LE MÉDECIN A GARDE TOUS LES POUVOIRS SUR NOS VIES.
Les Français expriment, sondage après sondage, depuis plus de 20 ans, leur souhait d’une évolution de la loi pour une autorisation médicale de répondre aux demandes d'euthanasie en fin de vie.
La même demande s’est dégagée des conférences citoyennes organisées sur ce thème par le Comité consultatif national d’éthique, comme la loi de 2011 sur la bioéthique l’y obligeait.
La majorité de ses participants s’est prononcée, tant en 2013 qu’en 2018, pour l’ouverture du suicide assisté ou pour qu’un tiers puisse directement aider à mourir la personne qui le demande. Ces voix ont été étouffées sous le concert conservateur des institutions également consultées : Académie de médecine, Ordre des médecins, très rétrograde, Société d'accompagnement aux soins palliatifs, très catholique et autres.
Le poids des catholiques et du Pape est étonnamment présent dans une société française où même la plupart des catholiques (moins de la moitié des français) ne sont pas pratiquants.
https://fr.statista.com/statistiques/472017/population-religion-france/ Publié par Statista Research Department, 6 mars 2022
67,4 millions de français en 2020 - 20,8 millions de personnes ne s'affiliaient à aucune religion.
38 millions se disent chrétiens : catholiques romains et orthodoxes, protestants divers dont évangélistes, témoins de Jehovah, etc.. 5,4 millions de musulmans divers (sunnites, chiites, wahhabistes, druzes, salafistes etc...)
Notre société laïque républicaine est multiculturelle et des religions diverses coexistent avec athéisme ou agnosticisme importants. Emmanuel Macron a évoqué le fait de recourir au RÉFÉRENDUM.
Nous, association « le Choix » le demandons.
Ce serait bien mais attention au libellé de ce référendum qui doit juste demande un accord de principe pour aider à mourir y compris par suicide assisté ou euthanasie.
Le détail de la loi étant fait par les parlementaires qui peuvent s'inspirer des réussites hollandaises belges et luxembourgeoises. Tant qu'à faire de légiférer, appuyons nous sur les expériences de nos voisins.
L’enjeu, si le choix est d’écouter les Français, tous les Français, est celui ci :
offrir une possibilité apaisée de mourir plus vite et en douceur à ceux et celles qui le réclament
protéger la liberté de tous ceux qui veulent vivre jusqu’au dernier instant possible malgré leurs souffrances plus ou moins soulagées par des sédations partielles ou totales.
Dans les états qui ont libéralisé la mort douce et rapide depuis 10 ou 20 ans, le maximum de demandes est aux Pays Bas avec 4,5 % des mourants, où la loi existe depuis 20 ans, Il est de 2,4% en Belgique avec une loi vieille de 10 ans. Pas de raz de marée de demandes. L 'être humain s'accroche a la vie, même avec des souffrances importantes, physiques et morales. Toutefois
TOUS VIVENT MIEUX LEUR FIN DE VIE EN SACHANT QU'À TOUT MOMENT, ILS PEUVENT DIRE STOP ET Y ÊTRE AIDÉS EN DOUCEUR.
Le tabou de la mort très récent a disparu. On en parle, on la prépare.
La peur de ne pas être écouté, entendu, a disparu.
En France, depuis la Révolution 1789, le suicide n’est plus réprimé, rendant effective la liberté de mourir.
Oui mais comment ? L'accès aux médicaments adéquats à une mort douce et rapide est interdit, même aux médecins !
Alors que reste-t-il ? Les bricolages de mélanges de médicaments, les poisons naturels, la corde et le fusil, le train et la route... les falaises et les étages... les ponts... l'overdose de drogue, tous aussi terribles les uns que les autres.
Faut-il donc terminer sa vie dans l'horreur d'une mort violente alors qu'on sait qu'une mort douce est possible ?
Faut-il se suicider en solitaire quand on aime à être entouré par ceux qu'on aime au dernier moment ?
Est-ce humaniste d'obliger au suicide violent et prématuré celui qui ne voit pas d'autre solution à son mal ?
il arrive un moment ou le malade devient incapable de se suicider.
Alors que la médecine ne peut plus rien pour lui.
IL FAUT QUE CELA CESSE. IL FAUT QUE LE POUVOIR TOUT PUISSANT DES MÉDECINS SUR NOS VIES ET NOTRE MORT DONNÉ PAR DE VIEILLES LOIS CESSE.
MA VIE, MON CORPS M'APPARTIENT, MA MORT AUSSI .
La médecine travaille-t-elle au confort des soignants ou à celui des patients ? On peut parfois se poser la question... quand on entend les gens de la société d'accompagnement aux soins palliatifs tous issus du catholicisme militant ou presque se plaindre par avance des affres dans lesquelles leurs soignants se retrouveraient en cas de loi permettant l'euthanasie.
Aucun risque, partout les soignants qui refusent de participer à ces actes le peuvent. On n'obligera pas un médecin à pratiquer un acte contraire à sa foi.
Ne pas oublier que la maladie, le handicap, la mort touche tout le monde, soignants inclus. La mort est naturelle et nous touchera tous un jour ou l'autre. Mort subite sans souffrances rare ou mort précédée d'une longue voire très longue agonie, c'est la loi du hasard.
On a vu un certain nombre d'opposants à une loi plus libérale aller mourir en Suisse ou en Belgique comme ils le souhaitaient. Est-ce normal ?
Eux étaient assez riches pour çà, et les autres ?
Devant leurs souffrances ils ont changé d'avis et préféré une mort rapide et douce aux horreurs de l'agonie.