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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

lettre aux députés: loi de santé pour la liberté de choix en fin de vie

Notre société laïque républicaine est multiculturelle et des religions diverses coexistent avec athéisme ou agnosticisme importants. Emmanuel Macron a évoqué le fait de changer la loi pour respecter la diversité de notre République.

Le détail de la loi est fait par les parlementaires qui peuvent s'inspirer des réussites hollandaises, belges et luxembourgeoises. Tant qu'à faire de légiférer, appuyons nous sur les expériences de nos voisins.

L’enjeu, si le choix est d’écouter les Français, tous les Français, est celui ci :

  • offrir une possibilité apaisée de mourir plus vite et en douceur à ceux et celles qui le réclament

  • protéger la liberté de tous ceux qui veulent vivre jusqu’au dernier instant possible malgré leurs souffrances plus ou moins soulagées par des sédations partielles ou totales.

Dans les états qui ont libéralisé la mort douce et rapide depuis 10 ou 20 ans, le maximum de demandes est aux Pays Bas avec 4,5 % des mourants, où la loi existe depuis 30 ans, Il est de 2,4% en Belgique avec une loi vieille de 20 ans. Pas de raz de marée de demandes. L 'être humain s'accroche a la vie, même avec des souffrances importantes, physiques et morales.

Toutefois TOUS VIVENT MIEUX LEUR FIN DE VIE EN SACHANT QU'À TOUT MOMENT, ILS PEUVENT DIRE STOP ET Y ÊTRE AIDÉS EN DOUCEUR. Le tabou de la mort très récent a disparu. On en parle, on la prépare. La peur de ne pas être écouté, entendu, a disparu.

En France, depuis la Révolution 1789, le suicide n’est plus réprimé, rendant effective la liberté de mourir.

Oui mais comment ? L'accès aux médicaments adéquats à une mort douce et rapide est interdit, même aux médecins !

Alors que reste-t-il ? Les bricolages de mélanges de médicaments, les poisons naturels, la corde et le fusil, le train et la route... les falaises et les étages... les ponts... l'overdose de drogue, tous aussi terribles les uns que les autres.

Faut-il donc terminer sa vie dans l'horreur d'une mort violente alors qu'on sait qu'une mort douce est possible ?

Faut-il se suicider en solitaire quand on aime à être entouré par ceux qu'on aime au dernier moment ?

 

Est-ce humaniste d'obliger au suicide violent et prématuré celui qui ne voit pas d'autre solution à son mal ?

il arrive un moment ou le malade devient incapable de se suicider. Alors que la médecine ne peut plus rien pour lui.

IL FAUT QUE CELA CESSE. IL FAUT QUE LE POUVOIR TOUT PUISSANT DES MÉDECINS SUR NOS VIES ET NOTRE MORT DONNÉ PAR DE VIEILLES LOIS CESSE.

MA VIE, MON CORPS M'APPARTIENT, MA MORT AUSSI .

La médecine travaille-t-elle au confort des soignants ou à celui des patients ? On peut parfois se poser la question... quand on entend les gens de la société d'accompagnement aux soins palliatifs tous issus du catholicisme militant ou presque se plaindre par avance des affres dans lesquelles leurs soignants se retrouveraient en cas de loi permettant l'euthanasie. Aucun risque, partout les soignants qui refusent de participer à ces actes le peuvent. On n'obligera pas un médecin à pratiquer un acte contraire à sa foi.

Ne pas oublier que la maladie, le handicap, la mort touche tout le monde, soignants inclus.

La mort est naturelle et nous touchera tous un jour ou l'autre.

Mort subite sans souffrances rare ou mort précédée d'une longue voire très longue agonie, c'est la loi du hasard.

On a vu un certain nombre d'opposants à une loi plus libérale aller mourir en Suisse ou en Belgique comme ils le souhaitaient. Est-ce normal ? Eux étaient assez riches pour çà, et les autres ?

Devant leurs souffrances ils ont changé d'avis et préféré une mort rapide et douce aux horreurs de l'agonie.

 

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C
Aujourd’hui, quand on annonce à quelqu’un une maladie grave et potentiellement mortelle, si on lui propose de rencontrer l’équipe de soins palliatifs pour le soutenir et assurer son confort dans cette épreuve, il refuse souvent. Car dans l’esprit de beaucoup de gens et de médecins, soins palliatifs ne signifie pas « soins de confort »(ce qu’ils sont), mais « soins terminaux » ( ce qu’ils ne sont pas forcément). Et cette étiquette oblige le malade à envisager la possibilité qu’il pourrait mourir, ce qui le terrorise. Avec une loi autorisant L’aide active à mourir, tout médecin qui devra annoncer une maladie potentiellement mortelle à quelqu’un, sera obligé ( Comme cela se fait en Belgique) de lui demander en même temps si, dans l’hypothèse où les traitements ne parviendraient pas à le guérir, il demanderait ou non l’aide active à mourir. Plus aucun malade ne pourra alors échapper à la perspective de la possibilité de sa mort prochaine. Ce qui ne sera pas un mal, car ils accepteront peut-être, du coup, l’assistance des soins palliatifs… à condition qu’ils fassent partie du tiers de la population qui a la chance de pouvoir en bénéficier.
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J
je ne vois pas pourquoi on dit que la mort terrorise le mourant, je n'ai jamais connu çà et j'ai suivi pourtant de nombreuses personnes en fin de vie, la plupart ne rêvait que d'une chose: partir plus vite! la mort délivrance des souffrances de toute une vie...<br /> envisager la possibilité que je pourrais mourir est juste une chose normale car la vie c'est çà! mourir au bout d'une vie bien remplie, c'est merveilleux, seule une vie inachevée peut laisser quelques regrets pour ceux qui meurent "trop jeunes"... mais encore... les regrets sont plutôt de la part des proches que de celui ou celle qui va mourir. les autres peinent souvent à accepter la séparation de ceux qu'ils aiment, que ce soit parce qu'ils vont vivre à l'autre bout de la terre ou parce qu'ils vont mourir. Ce qu'on appelle amour est souvent très possessif. Pourtant les séparations courent le long d'une vie, sans cesse, que ce soit par déménagement, éloignement ou par la mort. <br /> Je ne vois pas pourquoi un médecin devrait demander à son patient s'il voudra ou non une aide à mourir, cela pourrait influencer son client, il doit seulement lui demander ses directives anticipées et cela il devrait le faire pour tout patient majeur en bonne santé ou pas, dès 18 ans en France. La médecine nous a appris récemment qu'on mourait de maladie de préférence bien connue, on aime mettre des étiquettes, mais non, on meure d'accident, de maladie imprévue et inconnue, rien ne nous prévient, et on meurt à tout âge, il faut être réaliste, et la médecine, si elle prolonge des vies, ne gagne pas à tous les coups sur la mort. On peut très bien vivre longtemps avec un cancer et mourir en traversant la rue! Il m'est arrivé de répondre à des appels "désespérés" de quelqu'un qui me disait "je vais mourir" souvent à l'annonce d'un cancer... et je répondais "je n'ai pas de cancer mais je vais mourir aussi comme tout le monde"... la personne était interloquée et comprenait enfin que la mort touche tout le monde et que cela n'a rien d'exceptionnel. Ensuite on pouvait parler calmement de sa demande qui était de ne pas souffrir ou pas trop avant sa mort, éventuellement devancée, mais pas forcément. j'ai souvent orienté vers des soins palliatifs, les gens ignorent que la demande de SP peut venir d'eux et pas du médecin. <br /> Il faudrait vraiment qu'on revienne au bon sens des paysans de ma jeunesse qui acceptaient toute mort comme naturelle et inévitable malgré les efforts de médecins pour la retarder et pour qui la mort se préparait à partir de 50/60 ans pour l'héritage, pour que leurs enfants ne se battent pas au moment de leur mort. <br /> Il faut à nouveau considérer la mort comme le phénomène naturel qu'elle est, être toujours prêt à l'accepter, même si on essaye de prolonger sa vie avec les moyens modernes, mais pour quelle vie? tout dépend de la qualité de vie restante. <br /> Un médecin m'a dit que ceux qui avaient le plus peur de la mort étaient les médecins, en tout cas ses collègues, tous les médecins qu'elle connaissait, persuadés qu'avec les moyens modernes on ne mourrait plus, c'était pour cela qu'ils avaient choisi ce métier...
J
je suis d'accord avec vous, les soins palliatifs sont destinés à minimiser les souffrances qu'on soit ou non en fin de vie, ils ont débutés avec la circulaire Laroque de longue date! obligatoire pour tous les soignants... bien que pas toujours appliqués et non réservés aux services spécialisés. <br /> je ne vois pas pourquoi on serait terrorisé parce qu'on va mourir, on le sait dès la naissance, il faut en parler ... la mort se prépare pour qu'elle se passe du mieux possible pour tous : régler les problèmes laissés en suspens, qu'ils soient financiers ou familiaux, et vivre du mieux possible le reste de notre vie. <br /> la plupart des maladies "mortelles" telles les cancers sont souvent mortelles à longue échéance, on a le temps de vivre avant la mort. Pour bien mourir, il faut bien vivre pour partir sans regrets. ce qui n'est pas le cas de tous, bien évidemment.<br /> Quand je reçois un appel téléphonique paniqué de quelqu'un qui me dit qu'il a une maladie grave et va mourir, je lui réponds d'abord que sans maladie grave on meurt aussi, tout le monde meurt, c'est la vie qui veut çà. En général j'ai un blanc au bout du fil et d'un seul coup, la personne réalise que sa mort n'est pas imminente et qu'elle a le temps de prendre ses dispositions pour que son reste à vivre soit le meilleur possible... Alors la panique cesse et on pense à travailler à la meilleure vie possible avant cette mort que nul ne peut éviter et dont nul ne sait la date sauf à la décider. <br /> On peut vivre 20 ans avec des cancers, et mourir en traversant la rue... ensuite il est bon de réfléchir à la vie qu'on accepte ou refuse avec maladies et handicaps divers, personne ne pense pareil et c'est normal les priorités de chacun.e sont variées, il est nécessaire d'écrire des directives anticipées bien pensées, selon sa propre philosophie de vie et selon les souffrances qu'on est amené à subir.