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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

les accompagnants de soins palliatifs préfèrent donner la pilule douce plutôt que d'aider à mourir avec une injection?

https://www.mediapart.fr/journal/france/221022/la-kill-pill-un-moindre-mal-aux-yeux-des-soignants-anti-euthanasie?utm_source=article_offert&utm_medium=email&utm_campaign=TRANSAC&utm_content=&utm_term=&xtor=EPR-1013-%5Barticle-offert%5D&M_BT=5983469209

article intéressant

ces accompagnants de soins palliatifs qui abandonnent ceux qui préfèrent mourir rapidement...

ils s'en lavent les mains!

sont-ils aussi bienveillants qu'ils le proclament?

ils préfèrent regarder les gens mourir à petit feu? et souffrir moralement sinon physiquement?

se voir mourir à petit feu cela permettra une meilleure vie, pour la vie qui reste?

j'en doute...

cherchent-ils des clients? On peut le penser...

Ils seraient favorables à donner la pilule douce plutôt que d'aider à mourir plus activement en faisant une injection du produit létal

Ils disent que le médecin serait alors responsable:

ils n'ont rien compris à notre demande (des associations pour le droit d'être aidé à mourir) :

justement on veut que le médecin cesse d'être responsable de notre mort lorsque nous la demandons:

c'est celui ou celle qui demande qu'on l'achève qui est responsable

car il choisit une mort plus rapide mais il sait que son état de santé va le faire mourir dans peu de temps et que la vie qui lui reste lui est insupportable

Il sait que la Médecine ne peut rien faire pour qu'il aille mieux.

la Médecine a ses limites elle doit l'accepter.

et entre collègues, c'est vraiment désolant d'entendre que si les gens meurent mal c'est la faute des soignants précédents les « soins palliatifs » qui ont mal soigné !

Quel mépris de ces gens là pour leurs collègues !

Il n'y aurait que les soignants de soins palliatifs qui auraient le monopole du soulagement des souffrances, morales et physiques?

Quel orgueil!

Tous les médecins ont appris à soulager les douleurs avec des drogues que l'on supporte plus ou moins bien, aux effets secondaires difficiles, des milliers de personnes souffrent tous les jours malgré la Médecine.

On le supporte un certain temps, selon le niveau de douleur, mais on comprend que certains veuillent en finir.

Tous les médecins font ce qu'ils peuvent pour les souffrances morales, aucun antidépresseur vous redonnera la vie sans ces maladies qui vous tuent et qu'on ne sait pas guérir.

Comment remonter le moral de ceux qui ne peuvent plus vivre comme ils l'entendent ? C'est impossible. On ne peut pas demander l'impossible.

La pilule douce pour mourir est donnée par un médecin sous conditions légales,

le médecin est toujours intervenant ... (on cite l'Oregon) mais pas décideur !

c'est de l'hypocrisie totale que de penser que donner un médicament létal est différent que de faire une injection le jour où la personne le demande.

et surtout cela ne permet pas de soulager ceux qui ne peuvent rien avaler parce que leur état de santé en est à ce point là... et qu'on les maintient en vie par une alimentation artificielle

on sait que la vente des armes est libre aux USA, alors pourquoi la pilule douce en Oregon plutôt qu'une arme à feu pour mettre fin à ses jours?

parce que celui ou celle qui va mourir préfère une mort douce pour lui même mais surtout pour ses proches.

la mort violente traumatise, mourir en s'endormant doucement c'est toujours mourir, mais la douceur et la préparation des proches avant la mort fait que le deuil est plus facile.

D'autre part ceux qui ont pour philosophie de ne pas poursuivre une vie devenue insupportable pour eux mêmes en ont parlé à leurs proches, souvent des années avant d'être malade, des années avant la certitude que rien ne pourra modifier le cours de leurs souffrances, la décision de choisir sa mort ne vient pas d'un coup. C 'est une philosophie de vie certes contraires aux lois religieuses, mais qui suit encore les dogmes religieux en France ?

Peu de personnes, même si elles se disent croyantes, peu croient encore en une souffrances rédemptrice indispensable avant de mourir.

Si la loi permet demain comme chez nos voisins une aide médicalisée pour mourir, ceux qui la refusent ne vont pas subitement la demander !

Et ceux qui ne voudront pas d'une mort accélérée continueront comme avant de mourir lentement si c'est leur choix.

Mais pourquoi vouloir contraindre un mourant à souffrir ?

J'appelle mourant celui ou celle dont la vie s'achève, pour des causes diverses, dont des maladies épouvantables qui mettent très longtemps à faire mourir mais que nul ne sait guérir.

Le mourant n'est pas seulement celui ou celle qui est déjà en agonie, c'est celui qui est condamné par son état de santé à des survies qui peuvent être épouvantables pour lui.

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