fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
27 Octobre 2022
« L’euthanasie et le suicide assisté sont une profanation de l’acte de soin »
Sadek Beloucif , professeur d’anesthésie-réanimation et membre du Conseil supérieur des sciences et de la culture de la Grande Mosquée de Paris.
Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris.
Extraits et mes commentaires en bleu.
« Faire évoluer la loi Claeys-Leonetti qui respecte les droits de la personne en fin de vie mettrait en péril la cohésion sociale » NON évidemment !!!
simplement le pouvoir exorbitant donné aux médecins sur nos vies serait supprimé dès lors que c'est le patient qui décide de sa vie et non pas la Médecine ! Ce qui n'est pas le cas actuellement
…................. « D’après les sondages d’opinion,
une majorité des Français préférerait être euthanasiée plutôt que de souffrir de douleurs intolérables. »
Normal : les douleurs non soulagées sont pléthores, non pas que ce soit mal fait mais parce qu'il est impossible de les soulager, sans parler des souffrances morales (apparemment oubliées!) que les soignants devraient aussi soulager mais que le plus souvent ils ne peuvent pas soulager.
« Voilà une réponse à une question mal posée car, avec les dispositions législatives actuelles et les derniers progrès médicaux, une telle alternative ne se pose pas. »
FAUX !
« Toujours d’après les sondages, une majorité de Français ignore que
des directives anticipées peuvent dicter leurs décisions médicales, et
qu’elles peuvent inclure le droit pour chacun à demander une sédation profonde et continue jusqu’à son décès, même à domicile.
attention: demander n'est pas obtenir!
la sédation à l'heure actuelle n'est donnée qu'au tout dernier moment de l'agonie seulement...
en vertu des décrets d'application de la loi ...
FAUX : ne pas prendre les français pour des imbéciles serait sympathique !
la plupart le savent même s'ils tardent à écrire leurs directives mais
ils savent aussi que leurs directives peuvent être rejetées par un médecin auquel elles ne plairont pas...
peu importe ses raisons puisque la possibilité de rejet n'a aucun critère dans la loi actuelle.
De plus pourquoi le droit à une sédation parfois très longue supprimerait-il la demande d'aide active à mourir ? Aucune raison : Comme moi, beaucoup préfèrent alors mourir vite plutôt que lentement !
« Même si celle-ci le demande, il s’agit d’une rupture catégorique de la relation médicale.
La relation soigné-soignant est par essence asymétrique"............... car patriarcale !!!
actuellement oui et c'est ce que nous rejetons et voulons changer !
Stop au pouvoir médical sur nos vies !
…. "le caractère protecteur des lois déjà en vigueur." Que nous refusons !
On protège en réalité des soignants obéissants aux dogmes religieux ou aux intérêts financiers (les mourants rapportent pas mal d'argent!) mais PAS LE MALADE!
Nous ne voulons pas être sur-protégés par des inconnus même soignants !
Qui nous empêcheraient de mourir autrement que par des suicides violents...
ce serait le vœu des soignants ??? quelle inhumanité !
Nous savons ce que nous voulons :
que la Médecine nous laisse mourir selon le choix de chacun
et qu'elle cesse de vouloir diriger nos vies !
on a le droit de choisir de souffrir
on a le droit de préférer une sédation partielle ou totale pour ne pas souffrir
on doit avoir le droit de préférer une mort rapide
à la mort lente de la sédation et d'y être aidé par la Médecine (qui devrait redevenir un service public donc laïque! )
qui doit cesser de vouloir diriger nos vies et
dont le travail essentiel est d'être à la disposition de ses clients (nous les payons!)
pour les aider à vivre le mieux possible mais
pas le plus longtemps possible dans un état horrible de survie (car nous sommes tous en survie à partir d'un certain moment, la mort ayant déjà été différée par des traitements, soins opérations variées) que le malade refuse.
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