29 Octobre 2022
Pas celui qu'on veut lui imposer avec l'hospitalisation en service de soins palliatifs y compris en hospitalisation à domicile, encore pire.
L'hôpital n'a pas pour vocation de s'occuper des mourants.
La mort ne doit pas devenir une spécialité, tout le monde meurt, les soignants aussi (ils semblent vouloir l'ignorer!)
La plupart des gens veulent mourir chez eux et on se demande pourquoi un médecin généraliste ne pourrait pas soulager les douleurs autant que possible,
et accompagner humainement son patient qu'il connait depuis longtemps le plus souvent, pour lutter contre les souffrances morales avec ses proches.
autant de personnes, autant de choix différents
https://viaoccitanie.tv/euthanasie-et-suicide-assiste-quel-accompagnement-pour-la-fin-de-vie-1/
intéressant mais comme toujours les anti ont plus la parole que les pro "droit de choisir sa mort, y compris par aide active à mourir"
les soignants de soins palliatifs institués (en hôpital) qui ne soignent qu'une frange de la population qui va mourir, et ignorent donc une large majorité de mourants
faute de place mais aussi à cause de ceux qui refusent ces soins,
ont toujours la parole dans les medias alors que
par principe dogmatique ils refusent la mort choisie!
cela n'est pas le cas dans les pays du Benelux!
JALMAV interdit à ses bénévoles de parler du choix de la mort volontaire! dirigée par des catholiques intégristes... malgré leur prétention à la laïcité.
La République a depuis 1789 autorisé le suicide.
Or demander une aide active à mourir c'est demander une aide pour la mort volontaire ou suicide:
on parle de suicide assisté lorsque le produit létal est fourni par le médecin et pris par le mourant,
d'euthanasie lorsque ce produit est injecté par un médecin parce que le mourant ne peut plus avaler quoi que ce soit...
mais dans les deux cas c'est l'intention du mourant de se donner la mort, avec de l'aide si nécessaire,
Le médecin qui fait l'ordonnance comme celui qui aide plus activement n'est en rien le responsable de l'acte
Il ne s'agit pas de "tuer", il s'agit d'aider à une mort douce alors que la mort naturelle est déjà en route.
et le mourant veut une mort douce pour lui mais aussi pour ses proches qui seraient traumatisés par un suicide violent.
le médicament létal est toujours fourni par un médecin sous conditions légales: il faut que la loi le permette.
quelles conditions?
1) la demande express et réitérée de la personne, écrite si possible depuis longtemps
2) des souffrances morales et ou physiques impossibles à soulager et rendant la vie insupportable
(pas nécessairement une maladie grave, des handicaps et des poli-pathologies sont fréquentes)
la seule chose à vérifier est que la demande est faite librement et que la Médecine ne peut plus améliorer l'état de santé.
La fin de la vie : définie par les SP par "un mois avant la mort"...
(décret d'application de la loi de santé: on ne peut pas rester plus de1 mois dans ces services)
donc déjà en période d'agonie!
Et pourtant la fin de la vie peut commencer plusieurs années avant la mort avec certaines maladies.
Nul ne tient compte des souffrances morales de ceux qui se sentent mourir et souffrent d'un état de santé que nul ne peut améliorer.
les SP disent que l'on peut tout soulager mais c'est faux, ni les douleurs ni les souffrances morales ne peuvent toutes être soulagées.
Pour nombre de personnes, la fin de la vie commence bien plus tôt: maladies chroniques dont la fin est épouvantable, fatigue extrême, etc...
On est en fin de vie quand on sent la mort arriver sans que la Médecine puisse nous soigner ni nous donner une meilleure qualité de vie...
A écouter ces soignants, il faudrait apprendre à une personne que sa maladie va la faire mourir: j'en suis très choquée :
chacun chacune a pu observer que ceux qui vont mourir sont les premiers à le savoir, même s'ils le cachent à leurs proches par amour, pour les protéger s'ils ont peur de la mort.
De mon expérience de 15 ans d'accompagnement, avec des personnes qui veulent décider de leur fin de vie,
ceux qui veulent une aide active à mourir en fin de vie, répondent en cela à leur philosophie de vie , ne changent pas d'avis, ils n'ont pas peur de la mort qu'ils voient comme la délivrance souhaitée,
ils refusent ces soins palliatifs qui nous empêchent de mourir,
ils finissent par aller en Suisse ou en Belgique s'ils le peuvent ou se suicident par d'autres moyens souvent violents pour les autres.
Autoriser la mort choisie c'est aussi lutter contre les suicides violents.