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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

suite à un article sur RTL... débats sur la future loi française pour le droit à une aide active à mourir, et lois des pays voisins

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/fin-de-vie-entre-suicide-assiste-et-euthanasie-ou-en-est-l-europe-sur-cette-question-7900193151

je reprends cet article et met en bleu mes commentaires

ATTENTION POUR LA FUTURE LOI FRANÇAISE :

QUE LA TOUTE PUISSANCE MÉDICALE SUR NOS VIES NE PERDURE PAS !

En France projets de loi nouvelle :

Si le Comité national consultatif d'éthique a ouvert la voie à une "aide active à mourir", il évoque de nombreux garde-fous.

La décision finale pourrait revenir au médecin du patient.

C'est déjà le cas et C'EST CE QUE NOUS REFUSONS :

QU'UN MÉDECIN DÉCIDE DE MA VIE À MA PLACE ! Fusse une équipe médicale...

  • Qu'il veille à ce que les conditions de la loi soient respectées : directives anticipées, état de santé (mauvais et occasionnant des souffrances insupportables pour la personne) et incurabilité : oui

  • Qu'il décide : NON

    NOUS VOULONS QUE

LA DÉCISION FINALE SOIT CELLE DU PATIENT ET DE NUL AUTRE !!!

LA BELGIQUE

Elle n'impose pas d'âge minimum pour exercer son droit au "suicide assisté".

L'euthanasie est considérée comme un cas particulier de suicide assisté, puisque la décision de mourir est celle du patient et de lui seul. Mêmes prérequis, mêmes conditions, seul le mode d'action diffère.

Prérequis :

Le patient doit être touché par une "souffrance physique ou psychique constante et insupportable".

Ces troubles doivent être la conséquence d'un accident ou d'une maladie et être incurables.

Depuis février 2013, ce droit a été étendu. Il concerne désormais l'ensemble des mineurs en phase terminale. La Belgique est le seul pays au monde à permettre un tel acte. Il est soumis à l'accord des deux parents ainsi qu'une évaluation de l'enfant.

LA SUISSE

"L'assistance au suicide n'est pas punissable, pour autant qu'elle ne réponde pas à un mobile égoïste", indique le département fédéral de justice et de police.

Elle permet le "suicide assisté" mais hors de la présence de médecins. :

C'EST FAUX !  LES MÉDECINS SONT INDISPENSABLES :

  • Ce sont des médecins qui étudient le dossier médical de la personne demanderesse.

  • Il y a 2 ou 3 visites médicales approfondies pour s'assurer de la volonté de la personne dans sa demande : 2 médecins (généralistes ou de médecine palliative) plus un psychiatre selon les cas.

  • Le « feu vert » est donné par un médecin.

  • C'est un médecin qui achète le médicament létal.

  • C'est un médecin qui met en place la perfusion utile pour que la personne puisse activer la pompe qui va distribuer le produit létal.

  • A Bâle le médecin est présent lors du suicide. Il accompagne le malade jusqu'au bout.

  • Pour les associations qui donnent un produit à boire, le médecin n'est pas indispensable au dernier stade de la procédure. Il arrive que ce soit des bénévoles qui accompagnent la personne au dernier moment.

Pour chaque cas de suicide assisté, la justice suisse ouvre une enquête. Très souvent, cela est rapidement démontré : le suicide est filmé et la police regarde le film témoin de la bonne pratique, et étudie le dossier.

L'acte est réalisé par des associations, dont quatre sont ouvertes aux étrangers.

Non, l'acte est réalisé par le patient lui même !

C'est au patient à faire le geste conduisant au suicide, que cela soit par une injection, une solution à boire ou une perfusion

Les associations s'occupent de la procédure à respecter et des dossiers à remplir avec leurs médecins et les personnes demanderesses.

Par ailleurs, le pays n'autorise pas l'euthanasie (acte interdit).

LES PAYS-BAS

Depuis 2001, les Pays-Bas ne sanctionnent plus pénalement l'euthanasie et le suicide assisté.

Il s'agit du premier pays au monde à avoir pris une telle décision.

En revanche, la réalité juridique est plus complexe. En effet, pratiquer une euthanasie ou aider une personne de manière active à mourir est toujours vu comme un crime.

Les élus ont mis en place des motifs "d'exclusions pénales" protégeant les médecins de toute poursuite judiciaire.

Ainsi, si un professionnel de santé met fin de manière volontaire à la vie de quelqu'un, il doit respecter une suite de prérequis :

  • les souffrances du patient sont insupportables et sans espoir d'amélioration,

  • la demande d'euthanasie doit avoir été formulée à plusieurs reprises par le patient,

  • un médecin indépendant doit être consulté et enfin,

  • l'acte final doit avoir lieu en présence du médecin.

  • Par ailleurs, seuls les patients de plus de 18 ans peuvent avoir recours à l'euthanasie. Possible aussi pour les mineurs de plus de douze ans, mais l'accord des deux parents est nécessaire.

L'ESPAGNE SUIT LE LUXEMBOURG : même loi.

Au Luxembourg depuis mars 2009.

En Espagne, depuis juin 2021.

Selon les textes en vigueur, le patient doit formuler une première demande écrite, avant de la renouveler deux semaines plus tard. 

Pour que sa demande soit acceptée, le malade doit faire état d'une affection "incurable" et de souffrances insurmontables.

Le processus est ouvert à tous les citoyens espagnols ainsi qu'aux étrangers, à condition qu'il réside sur le sol espagnol depuis plus d'un an.

Par ailleurs, la procédure n'est pas ouverte aux personnes mineures.
 

 

 

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