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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

opposition irréductible entre soins palliatifs et choix de sa fin de vie? seulement en France où la SFASP dicte sa loi religieuse à la république laïque!

https://www.lemonde.fr/sante/article/2022/11/29/fin-de-vie-les-partisans-du-droit-a-mourir-et-les-soignants-de-medecine-palliative-en-opposition-frontale_6152094_1651302.html

normal : il s'agit de deux philosophies opposées, incompatibles depuis des siècles...

Pour les uns, très influencés par la sphère religieuse, la décision de la mort appartiendrait à leur dieu... ils refusent le libre arbitre des personnes quant à leur vie/mort. Ils n'ont pourtant aucun scrupule à prolonger artificiellement des vies, allant donc à l'encontre des volontés de ce même dieu...

Les autres (militants ou sympathisants des mouvements pour le droit à l'aide active à mourir admd, le choix, citoyens pour la mort choisie, ultime liberté) ont vécu selon leurs convictions et ne veulent pas changer à l'heure de la mort : ils veulent mourir comme ils ont vécu, debout, ou dans leur sommeil, naturel ou provoqué.

Ils veulent rester maîtres de leur choix de vie jusqu'au bout de leur vie, donc du choix de leur mort.

Mais ils veulent éviter à leurs proches le traumatisme de suicide violent donc bénéficier de la compassion médicale pour leur permettre une mort rapide et douce lorsqu'ils la demandent.

Il faudrait que les soignants, TOUS considèrent la mort comme le phénomène naturel qu'elle est.

Il faudrait que les soignants laissent chacun.e décider de ce qui est bon pour lui dans sa vie :

accélérer la mort ou l'attendre. Essayer de prolonger encore un peu la vie ou pas.

Car il ne s'agit pas de tuer, ce sont les maladies, les handicaps et l'âge qui tuent,

pas le médecin qui peut juste accompagner.

Il est faux de dire que des personnes en bonne santé vont mourir en Suisse... :

Je n'ai jamais, en 17 ans d'accompagnement de personnes qui voulaient décider de leur mort, rencontré quelqu'un en pleine forme qui souhaitait mourir vite...

Au contraire la plupart auraient préféré vivre le maximum si il y avait eu la possibilité d'euthanasie médicalisée. Alors que l'interdiction d'aide active à mourir pousse au suicide, assisté ou non, qui doit se faire tant qu'on en est capable... ce qui n'est pas toujours le cas surtout avec certaines maladies.

Car la bonne santé c'est la pleine forme, tant physique que morale...

définition de l'OMS

La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.

Le médecin ne doit pas considérer que son métier est d'empêcher la mort, car c'est impossible.

Son métier est de guérir lorsque c'est possible, de soulager les souffrances au maximum pour aider à vivre malgré des maladies chroniques ou des handicaps plus ou moins lourds, malgré les difficultés liées à l'âge, mais on sait que

soulager TOUTES les souffrances, morales incluses, est impossible.

Dire le contraire est un mensonge.

Son métier est d'accompagner ses malades en les respectant dans leurs idées et philosophies de vie, même si elles ne sont pas les siennes.

Accepter qu'ils refusent certains soins ou traitements, opérations...

Accepter qu'ils veuillent mourir alors que leur vie n'est plus que survie inacceptable pour certains.

Les soignants en soins palliatifs et les autres doivent comprendre qu’ils n'ont pas à décider de la vie des autres à leur place.

Laisser les malades et les mourants s'exprimer est essentiel, y compris dans un désir de mort plus rapide que le naturel.

Les aider à mourir sereinement, entouré de ceux qu'ils veulent, comme ils le veulent, où ils veulent, est essentiel pour le respect de l'autre.

Non désirer mourir en fin de vie n'est pas signe de dépression (guérissable???) mais seulement signe du fait que le « mourant » est prêt à accepter la mort, la préférant au reste de sa vie. Un lâcher prise.

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