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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

débat apaisé pour la loi de fin de vie? impensable avec les oppositions religieuses des pro-vie à tout prix... mais le débat parlementaire sera largement préparé... à suivre...

https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-14/4346338-invites-jonathan-denis-professeur-regis-aubry-marine-haag-et-rachid-santaki.html

Bonne présentation, sauf :

le choix des intervenants :

Un citoyen contre un médecin, « grand ponte » : beaucoup de pouvoir ! égalité de parole ??? non

Le Choix et ses médecins, et Ultime Liberté absents, dommage !

Jonathan Denis parle des euthanasies clandestines parfois faites sans demande du patient...

nul ne le sait puisque c'est clandestin,

mais la clandestinité implique ce risque que la loi va permettre d'éviter.

Régis Aubry semble avoir évoluer vers plus de compréhension,

tout en préférant le suicide assisté qui engagerait moins le médecin...

à mon avis c'est une erreur double:

l'engagement du médecin est le même quel que soit le mode d'opération de la mort choisie (y compris sédations totales brèves mais pas plus de 2 jours)

l'attention portée au mourant n'est pas la même... dramatique !

1) puisque le médecin (et son équipe) sera toujours celui qui donnera le feu vert pour un produit létal même si ce n'est pas lui qui l'injecte ...

la responsabilité du médecin de donner le feu vert (pourquoi ne pas faire confiance au patient quant à son choix libre ? ) et de faire l'ordonnance

est déjà à mon avis trop grande...

alors qu'il injecte ou pas le produit, je ne vois pas la différence... la décision est celle du mourant !

par contre dans toutes les lois étrangères un médecin a droit au retrait pour sa liberté de conscience : aucune obligation pour un médecin de jouer ce rôle:

  • inquisiteur pour donner le feu vert (dénie la liberté du patient à mon avis) ,

  • ordonnateur du produit

  • et parfois injection du produit:

2) puisque cela veut dire aussi abandon de ceux qui ne peuvent plus agir eux mêmes :

on les laisse souffrir? ils auraient du se suicider plus tôt?                    pour moi c'est intolérable

Régis Aubry ose dire enfin ! que

les situations pénibles que certains subissent viennent de l'amélioration de la technicité de la médecine qui maintient en survie certains malades sans leur demander leur avis...

une médecine technicienne et déshumanisée...

ces survies pouvant être épouvantables pour les malades...

qui leur préfèrent la mort... douce et rapide, préparée si possible :

éviter les suicides violents !

Françoise Fabian dit qu'elle a euthanasié son père: c'est faux :

arrêter les médicaments l'a fait mourir en 3 jours, ce n'est pas une euthanasie

juste un arrêt du maintien artificiel de la vie... légal même si c'est elle qui l'a fait sur la demande de son père. Un médecin aurait pu - du le faire!

 

 

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