22 Décembre 2022
application de la loi Claeys-Léonetti qui, sans légaliser l’euthanasie, a assoupli en 2016 les conditions dans lesquelles un patient peut recevoir une sédation profonde.
Non, au contraire !
Les décrets d'application limitent l'utilisation de la sédation continue aux 3 derniers jours présumés de vie ! : juste à peine raccourcir l'agonie !!
La convention réclame sa pleine application limitée aujourd’hui par des moyens humains et financiers.
NON l'application de la loi actuelle n'est limitée que parce qu'elle n'est pas compréhensible, même pour les médecins : trop de flou.
La limite entre sédation continue et euthanasie est difficile: nul ne peut savoir à partir de quelle dose le patient va mourir lentement ou vite...
Alors pour ne pas risquer d'être accusé d'assassinat (puisque l'euthanasie n'existe pas légalement, on la considère comme un assassinat!) au cas où une dose serait trop forte pour ce patient, les médecins augmentent les doses de sédatifs très lentement et les patients continuent de souffrir...
Mettre fin aux déserts médicaux en levant suffisamment de fonds pour réimplanter des professionnels de santé sur tout le territoire français.
Ce n'est pas une question d'argent mais la volonté des médecins de refuser de s'installer où on a besoin d'eux, ils veulent aller où ils veulent !
La médecine de proximité est assurée actuellement par des médecins généralistes libéraux !
bien que payés largement par la sécurité sociale... (nous!)
IL FAUT REVENIR AUX DISPENSAIRES avec des généralistes fonctionnaires d'état : médecine « publique » réellement ! Et non privée.
formes extrêmes de souffrance physique : (çà s'appelle douleur )
pas besoin d'être « extrêmes » pour être insupportables !
douleurs physiques chroniques intolérables et intraitables, silencieuses, qui ne seraient pas traitées par les soins palliatifs
traitées ou traitables ? Tout le monde sait que nombre de souffrances et douleurs ne peuvent pas être guéries, ni même atténuées....
traitement de l'aide active à mourir pour les formes extrêmes de souffrance psychique ou psychiatrique.
pas besoin d'être « extrêmes » pour être insupportables !
La souffrance psychique ou morale n'est pas psychiatrique, elle est liée au fait qu'on ne se reconnaît plus soi même avec certaines maladies ou poly-pathologies, trop de dégénérescence du corps et de l'esprit...
Les maladies psychiatriques sont très difficiles à guérir, on comprend ceux qui au bout de 10 ou 20 ans de soins psychiatriques, en sont au même point qu'au départ ou pire... et préféreraient mourir plus vite en douceur.
Deux livres à lire sur le sujet, romans : « avant toi » et « quand la nuit devient jour ».
formation initiale et continue des personnels médicaux, paramédicaux et accompagnants
la fin de vie devra également trouver une place plus importante dans les formations des futurs médecins et infirmiers.
Formation à la lutte contre la douleur et les autres souffrances morales, psychiques ? Je suppose ? prévue depuis la circulaire Laroque 1987 !!! il serait temps de le faire !
Les médecins et infirmiers doivent connaître les lois de santé ! Trop souvent ils les ignorent encore !
Quel est le statut d'accompagnants non personnel médical ou para médical ???
l'information du grand public" sur les dispositifs existants : jamais fait ! Ou si peu...
DROIT AU REFUS de soins ou traitements, opérations etc... depuis les lois Kouchner 2002 :
le médecin propose, explique, le patient a le choix d'accepter ou de refuser .
DROIT D'ÉCRIRE SES VOLONTÉS QUANT À SA FIN DE VIE dans le système médical français au cas où on ne pourrait plus le dire :
ce sont les DIRECTIVES ANTICIPÉES (loi Leonetti 2005) que tout français majeur devrait avoir écrites : : la fin de la vie peut arriver à tout âge, par accident ou maladie imprévisible... mais qui devraient être respectées obligatoirement sans exception autre que la demande d'obstination déraisonnable.
corédigées par un médecin ? Sûrement pas... un médecin peut influencer gravement son patient... même sans le vouloir.
Tout médecin devrait demander à ses patients de les écrire mais il n'a pas à le faire avec eux.
Juste poser les bonnes questions sur ce sujet... mais c'est au patient de donner ses propres réponses.
Comme je le fais dans mon livret pour réfléchir à l'écriture des directives anticipées :
l'économie de la fin de vie, via la question des moyens humains et financiers.
Pour accompagner les fins de vie il faut d'abord des humains : médecins, infirmiers, aides soignants ou autres en nombre suffisant.
Il faut des lieux de fin de vie mieux adaptés que nos actuels EHPAD pour les vieux et les hôpitaux pour d'autres... pour ceux ou celles qui ne veulent pas ou ne peuvent pas rester chez eux.
Il faut suffisamment d'aides à domicile pour ceux qui restent chez eux.
Bien sûr çà coûte de l'argent. On ne peut pas compter uniquement sur le bénévolat familial ou altruiste.
La prolongation des vies avec des maladies dites chroniques rapporte beaucoup d'argent :
au système de santé public et privé, à Big Pharma et aux pharmaciens en général, et aux systèmes d'aides diverses, Il coûte aussi en retraites et en sécurité sociale.
Le décalage actuel entre la vie en bonne santé et la longévité est de 20 ans !!!
L'or gris rapporte des fortunes !!!
Comment équilibrer les comptes entre privés qui gagnent des fortunes sur les personnes âgées et la sécurité sociale (nous !!! les citoyens) qui dépense beaucoup ? Car ces porte-monnaies ne communiquent pas !
Lire : « les vieux... , combien çà coûte … et combien çà rapporte ! »