22 Décembre 2022
« Soulager mais pas tuer » lance l’appel « Ensemble pour les plus fragiles »
assoc très catholique pro-vie à tout prix...
Alors qu’est lancé un processus participatif pouvant conduire à légaliser le suicide assisté ou l’euthanasie, nous, les personnes plus fragiles, avec ceux qui nous entourent et nous soutiennent, en appelons à la sagesse de nos concitoyens chargés de réfléchir au sujet de la fin de vie.
Nous sommes incontinents, souffrants, paralysés ou désorientés, porteurs de handicap ou de maladies invalidantes, victimes des séquelles d’accidents, traumatisés crâniens ou malades psychiques. Tous, nous nous sentons encore plus fragilisés par ce débat.
Pas de quoi être fragilisé par un débat sur les fins de vie, nous sommes tous concernés, handicapés graves ou légers, bien portants. Parler de la mort n'a jamais fait mourir personne.
Et si la loi devait (enfin!) autoriser l'aide active à mourir, ce ne sera jamais une obligation !
Cette aide devra être demandée très instamment, de façon répétée, avant d'être accordée ou refusée... et celui ou celle qui n'en veut pas ne se la verra même pas proposer !
Avec nos proches, nos soignants, nos amis, nous prenons aujourd’hui la parole pour défendre l’apport de nos existences à la société.
Ce n'est pas nécessaire, nombre de handicapés ont une activité sociale reconnue. On le sait.
Certains de nos concitoyens jugent nos vies inutiles et coûteuses...
il y a et il y aura toujours des gens qui n'acceptent pas le handicap et on n'y peut rien : la peur de se voir soi même devenir handicapé ?
Je ne comprends pas en quoi le droit de choisir sa fin de vie peut vous déranger... vous fragiliser comme vous dites...
ceux qui ne veulent pas choisir suivront donc les ordres des médecins c'est leur droit le plus strict...
La liberté de choix de sa fin de vie implique aussi de vivre jusqu'au bout pour ceux qui le veulent, y compris avec des souffrances incurables.
Aucun problème :
LA LIBERTÉ
C'EST AUSSI BIEN DE PROLONGER SA VIE QUE
DE LA RACCOURCIR OU
DE LAISSER FAIRE LA NATURE...
ET CE POUR TOUS.
Aider à vivre oui évidemment, mais aider à mourir ceux qui le souhaitent, oui aussi.
De quel droit les obligerions nous à souffrir des fins de vie de martyre s'ils ne le souhaitent pas ?
De quel droit les pousserions nous aux suicides violents que l'on lit tous les jours dans la presse, faute d'aide pour une mort douce et rapide ?