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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

vocabulaire autour de la fin de vie : bien préciser le sens des mots au niveau des lois !

https://www.ouest-france.fr/societe/fin-de-vie/fin-de-vie-un-lexique-pour-donner-du-sens-aux-mots-41496f64-85eb-11ed-98b9-32dde9f7da8f

Très bonne initiative...

FIN DE VIE : De fait nul ne peut la définir sauf après la mort.

C'est la dernière période de la vie.

Pas seulement les derniers jours de l'agonie ! comme le décret d'application de la loi actuelle l'interprète... pour les sédations terminales en particulier... très peu utilisées de ce fait... trop tard...

Dans la vie courante, la fin de vie signifie que la mort est annoncée, plus ou moins proche, de par la diminution de la vitalité, des souffrances incurables, morales pire que physiques , liées à des dégénérescences (maladies chroniques dont la fin est épouvantable) , des handicaps graves et ou à des maladies souvent multiples :

Avec les « progrès » d'une médecine capable de faire survivre les morts (vies artificielles) , la fin de la vie peut durer des années... est-ce souhaitable ?

Certes l'obstination déraisonnable interdit des prolongations trop longues

mais rien ne la définit réellement  dans la loi :

chacun.e doit définir pour lui elle même dans ses directives anticipées ce qu'elle considérerait comme prolongation indigne ou indécente pour elle même.

DIGNITÉ :

pour les cathos et autres religieux du Livre, il s'agit d'une caractéristique intrinsèque à l'Humain le distinguant des autres animaux , cela vient de leur dieu...

donc pour eux mourir dans la dignité est une tournure de phrase qui les offense... blasphème !

On peut mourir dignement en souffrant dès qu'on l'accepte... c'est vrai.

Pour les autres adeptes du respect de chacun quant à sa liberté de conscience, ma dignité est celle que je ressens. Très personnelle donc à géométrie variable.

Ne plus pouvoir vivre comme je l'ai toujours voulu suite à des handicaps souffrances venant de maladies diverses et multiples souvent, est une atteinte à ma dignité.

Prolonger ma vie contre mon gré est une atteinte à ma dignité.

Ne pas voir respecter mes directives anticipées est une atteinte à ma dignité.

EUTHANASIE : la belle mort des anciens grecs... rapide et douce, naturelle ou provoquée.

Certains détestent ce mot qu'ils font rimer avec « nazi », facile ! Parce que Hitler a employé ce mot qu'il a détourné de son sens pour les assassinats qu'il a programmé des juifs, tziganes, et opposants au régime... Cette époque est passée.

La Belgique a rédigé sa loi avec en préalable la définition de l'euthanasie :

la mort volontaire douce et rapide demandée par quelqu'un.e et aidée par un médecin compatissant à ses souffrances incurables.

En France l'euthanasie n'est interdite par aucune loi puisque tout simplement elle n'est pas définie dans nos textes de lois, sauf pour les animaux (médecine vétérinaire, où évidemment on ne demande pas l'avis de l'animal qui soufffre)

La loi française désigne par « tuer » le fait de mettre fin à la vie d'une personne par violence et sans que rien ne montre que la personne a demandé la mort. Et c'est l'intention qui compte !

Donc pratiquer une euthanasie, demandée expressément par la personne n 'est pas tuer :

l'intention de la mort est celle de la personne elle même en aucun cas d'un médecin.

Mettre fin à ses jours n'est pas interdit par la loi républicaine.

Aider à un acte autorisé ne devrait pas pouvoir être répréhensible.

Donc évidemment l'aide active à mourir demandée n'est pas un meurtre ni un assassinat comme la loi actuelle la considère, faute de loi sur le sujet.

SUICIDE  = mort d'une personne parce qu'elle l'a décidée et provoquée elle même.

Il est autorisé par la loi française, même si dans la réalité tout est fait pour essayer de l'éviter...

UN SUICIDÉ QUI SE RATE est considéré comme UN MALADE MENTAL à soigner... dépression grave... hôpital psychiatrique où tout est fait pour le culpabiliser de son acte... et essayer de l'empêcher de recommencer

3 sur 4 recommencent jusqu'à réussir leur acte mais on évite de le dire... et nombre d'accidents sont des suicides déguisés... non comptabilisés comme tels

IL EST ESSENTIEL DE DISTINGUER LES CAUSES DE L'AUTOLYSE :

  • accidentelles, événementielles donc le plus souvent on peut éviter une rechute.

    Par ailleurs dans ces cas là, l'acte de suicide est spontané, rarement prémédité, nul ne demande de l'aide ! Acte qui choque les proches car en général violent et imprévu, ce qui culpabilise les proches qui n'ont rien vu venir... mais connaît-on tout des autres ?

  • Réfléchies et pérennes dans la réflexion : pour des personnes qui n'en peuvent plus de souffrir dans leur vie de tous les jours et pour lesquels la médecine est impuissante et qui demandent de l'aide pour éviter un suicide violent, pour épargner leurs proches. Pourquoi alors refuser l'aide médicale seule capable de permettre une mort douce et rapide, préparée avec ses proches ?

C'EST LE CAS POUR LES SUICIDES ASSISTÉS PERMIS DANS NOMBRE DE PAYS.

 

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