13 Janvier 2023
Que les médecins soient partagés se conçoit, leurs études ont toujours été orientées depuis plusieurs années dans l'idée de "sauver" de la mort les malades, ce qui est malheureusement impossible, malade ou pas, tout le monde meurt.
Mais certains veulent repousser les limites de la mort le plus loin possible, comme en croisade...
sans se préoccuper de la qualité de la vie qui reste. Qualité que seul.e l'intéressé.e peut apprécier.
Leur travail n'est pas de repousser la mort pour laisser une vie qui n'est que « survie » sans vie réelle. La vie réelle : c'est avant tout bouger, communiquer, même avec de l'aide, pas de survivre allongé dans un lit d'hôpital, bardé de tuyaux, jusqu'à la mort...
or trop souvent c'est ce que les prolongations trop poussées apportent : encore plus de souffrance pour les malades graves... morales surtout... que nul ne peut soulager puisqu'on ne peut pas améliorer leur état de santé.
Combien de chimios inutiles ? Qui ajoutent de la souffrance...
Combien de mensonges de médecins qui croient utile de mentir et de faire croire en une amélioration qu'ils savent vaine ?
Il faut arrêter ces mensonges « pieux »...
Pour éviter de parler de la mort, on passe à côté de la vie.
Mais que les médecins continuent de vouloir confisquer notre droit de choisir à notre place notre fin de vie, çà, je ne le comprends pas !
C'est au malade de décider (pour moi écrire ses directives anticipées devrait être une obligation, avec la nomination de sa personne de confiance) :
poursuivre une vie même handicapé, même souffrant... encore un peu... jusqu'où?
demander à arrêter tous les soins devenus inutiles , la vie avec,
soit lentement par sédation continue, sans savoir quand çà s'arrêtera
soit rapidement par geste actif : suicide assisté ou euthanasie, en fixant la date et l'heure, ce qui permet d'être entouré de ses proches jusqu'à la fin.
Dès qu'on arrête soins et traitements, la mort arrive, que ce soit lentement ou vite, elle arrive à cause de la maladie/handicap/vieillesse, pas à cause d'un médecin.
Dans les 3 cas, sédation, euthanasie, suicide aidé, ce doit être la volonté du malade qui va mourir de choisir entre ces possibilités, selon sa philosophie de vie, ses croyances, etc...
Bien sûr, si le malade n'a pas fait connaître ses volontés,
le médecin veillera à éviter toute prolongation qui relèverait de l'obstination déraisonnable et veillera aussi à soulager les souffrances physiques et morales du mieux possible, par sédation continue incluse, pas seulement les derniers jours d'agonie.