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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

CAMPAGNE publicitaire de la SFAP société privée de soins palliatifs pro-vie par ailleurs

précision : qu'est-ce qu'un soin "palliatif"? en opposition avec le soin curatif qui vous débarrasse de la maladie,

le soin palliatif est destiné à soulager les souffrances d'un malade, guérison possible ou pas.

Il doit être utilisé en permanence et pas seulement en fin de vie  (dont nul ne sait quand elle commence!) . Donc on y utilise des antidouleurs et des antidépressifs. Très classique et bien connu des médecins et des pharmaciens. 

On y considère le malade dans son environnement familial et social, on s'intéresse à son cadre de vie et à ses proches : c'est le travail de n'importe quel médecin généraliste et autre, même si certains, avec la haute technologie actuelle, l'ont oublié, ce qui crée de grands dommages :

LA MEDECINE S ADRESSE A UN HUMAIN et pas seulement à un corps fait de multiples organes qui n'aurait pas de conscience. ON SAIT QUE CORPS ET ESPRIT EN FONT QU'UN et que "le moral" influe sur l'état physique et réciproquement.

 

 LE SOIN PALLIATIF DOIT ETRE DONNE PAR TOUS LES MEDECINS ET SOIGNANTS DEPUIS 1986 : circulaire Laroque ... il n'est pas réservé à des services hospitaliers spécialisés, qui sont souvent des centres de recherche antidouleurs.

Les services de SP ne recoivent que 13% des mourants. Ils ne sont pas omniscients.

Il existe dans les hôpitaux des médecins de SP non affiliés à la SFAP fort heureusement, souvent opposés à cette société,  qui pratiquent la sédation terminale sans état d'âme, pour soulager les mourants et qui ne veulent qu'une chose :

que la sédation continue puisse être donnée plus tôt (le décret d'application la restreint aux tout derniers jours d'agonie) et qu'ils aient le droit de pratiquer l'aide médicalisée pour mourir vite et bien si le patient le réclame.

On en leur donne jamais la parole!

Message de Thérèse Ruffin, adhérente du Choix :

Je souhaite vous faire part de ma réaction à la campagne sur les soins palliatifs qui prend beaucoup de place ces derniers temps (télévision + métro)
Je suis très choquée par le spot télévisé de la campagne sur les soins palliatifs. S'agit-il d'une « information » ou d'une « publicité » ? Cette fin de vie de rêve, tellement riche et joyeuse !... On aurait presque envie d'essayer tout de suite...
Je reproduis ici un extrait du discours de Mme Claire FOURCADE.
"Qui dans notre société ose pousser chaque jour la porte de ceux qui vont mourir, encore et encore, non pas une fois mais 12 fois par jour tous les jours de l’année ? Qui ose regarder en face ce visage défiguré, le toucher et lui faire un sourire ? Qui ose entrer dans une chambre dont l’odeur déborde jusque dans le couloir sans un mouvement de recul ? Qui ose voir dans ce visage abîmé, ce corps déserté par la conscience, cet esprit qui vagabonde, le reflet de notre commune humanité ? Qui ose écouter celui qui veut mourir comme celui qui ne veut pas mourir et résister à la tentation de s’enfuir ? C’est vous. Vous tous. Chacun de vous. Vous qui n’avez pas peur."
Le texte de Mme FOURCADE décrit bien la situation du patient, mais il se réduit à l'éloge des soignants.

De toute évidence, ces soignants ne se sont pas encore interrogés sur comment ils conçoivent le temps où ils seront eux-mêmes dans le lit, incontinents, assommés d'antalgiques, insensibles à tout.
Je ne conteste pas le dévouement et la compétence des soignants pour lesquels j'ai le plus grand respect.

Mais il manque un point de vue essentiel : celui du mourant (qui, d'après le texte ci-dessus n'est pas au mieux de sa forme...) Apprécie-t-il vraiment combien sa situation est magnifique ? Apprécie-t-il vraiment de vivre aussi « intensément » ses derniers jours ? Pour avoir accompagné des fins de vie, je peux vous dire que la réponse est NON !

Le débat sur la fin de vie, ce n'est pas seulement celle des autres, pris en charge par des soignants admirables et qui n'ont pas envisagé la leur.

Il ne faudrait pas non plus oublier que les soins palliatifs (on ne parle ici que des services spécialisés hospitaliers privés ou publics de fin de vie)  ne sont accessibles que pour un très faible pourcentage de patients.

Faire de la « publicité » pour un service inaccessible ne me semble pas très honnête...

Développons les soins palliatifs et laissons le choix à ceux qui n'en veulent pas de finir leur vie autrement.

Mon commentaire :

les SP cités très souvent en exemple : Jeanne Garnier, le centre Houdin dont le médecin a été reçue par Macron, publicité faite à l'occasion du livre du Dr Grange (Houdin)  et Régis Debray contre tout changement de loi et permission d'aider à mourir pour les médecins... sont des organismes très privés. Jeanne Garnier appartient à une congrégation religieuse ce qu'on ne dit jamais. Le centre de SP Houdin est privé. Quels prix y sont pratiqués? on n'en parle pas non plus.

Lors de l'accusation portée contre le dr Bonnemaison blanchi par la Justice mais interdit de pratiquer son métier par l'Ordre des médecins, qui se place donc au dessus de la Justice! je me souviens de la page entière du journal local (c'était un 15 août) consacrée à la déclaration de l'évêque local et du service de soins palliatifs qui disait que le Dr Bonnemaison leur retirait des clients!

car les SP rapportent évidemment de l'argent, des emplois (la sécu et les complémentaires de santé paient) et il est très rare qu'un mourant porte plainte contre des soignants...

ils ont peur de perdre des clients si on autorise l'aide active à mourir.

D'où cette publicité mensongère, du moins en partie : tous ne sont pas heureux de vivre en soins palliatifs, alors qu'ils sont mourants, tous ne peuvent pas être soulagés de leurs souffrances incurables, dire le contraire est un mensonge. La médecine antidouleurs ne réussit pas toujours, nous le savons tous.

Pub machiste? on s'occupe bien du grand père... mais la grand mère, qui s'en occupe?

Permettons à des médecins moins dogmatiques, généralistes et hospitaliers quels que soient leur service, d’aider leurs patients à mourir selon leur volonté :

  • souffrir plus ou moins et attendre la mort avec des soins palliatifs, chez eux ou ailleurs, pas forcément dans des services spécialisés, antichambres de la mort
  • sédation continue de moins de 48h, qui peut être décidé par l’équipe médicale (y compris en cas d’absence de volontés écrites) sans attendre les derniers jours d’agonie
  • ou aide plus active avec geste médical pour aider à mourir vite et bien lorsque le mourant l’a demandé comme seule délivrance de ses souffrances morales et ou physiques.

REPONSE DE MME FOURCADE

Bonjour madame, merci d'avoir pris le temps de partager avec nous votre réaction à notre campagne. Même négative, c'est toujours intéressant de comprendre ce qui touche ou qui choque. Vous regrettez comme nous que les SP ne soient pas accessibles à plus de patients. Nous nous battons au quotidien pour changer cela et le but de cette campagne était bien sûr que plus de gens puissent y accéder. Les personnes malades que nous accompagnons sont notre principale préoccupation. Le texte que vous citez est un extrait du discours que j'ai lu au congrès de la Sfap et qui s'adressait exclusivement à des acteurs de SP dont je souhaitais reconnaître le travail dans des conditions difficiles car peu de gens le font et que cela me semblait important.

Nous ne souhaitons par ailleurs priver personne de choisir sa fin de vie.

Nous disons seulement que ce n'est pas le travail des soignants. 

Mon commentaire :

Les soignants de cette « secte » qu’est la SFAP très dogmatique, alliée aux mouvements pro-vie, refusent d’aider leurs patients à mourir : il faut souffrir jusqu'au bout ! car toutes les souffrances ne peuvent pas être soulagées. Il est d’ailleurs écrit dans la charte pour leurs membres : si un patient vous demande la mort-délivrance, dites lui bien qu’on va le cajoler, et qu’il n’en aura plus envie… ce qui est parfois vrai,

mais surtout ON LES FAIT TAIRE  : les pauvres malheureux clients des soins palliatifs de la SFAP (établissements privés et publics malheureusement) mourants demandent 1 fois, peut-être 2 fois et ils abandonnent : ON NE LES ECOUTE PAS ET ON REFUSE DE LES AIDER A MOURIR

Les patients convaincus de vouloir une mort rapide et douce refusent d’aller dans ces SP où on refuse toute aide pour mourir.
 

 

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