Euthanasier n'est pas tuer, il s'agit d'une forme d'aide au suicide

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/nicolas-bauer-euthanasie-droit-fondamental-ou-violation-des-droits-de-l-homme-20230227

Toujours la même confusion volontaire de la part des opposants :

Euthanasier n'est pas tuer, il s'agit d'une forme d'aide au suicide :

L’intention et la décision de la mort est celle du mourant.

Pour celui ou celle qui ne peut plus le faire lui ou elle même, et qui va mourir bientôt de façon inexorable, avec des souffrances incurables, aider est indispensable.

Et il faut aussi aider celui ou celle qui prendra un produit létal lui ou elle même puisque seuls les médecins ont le droit d’ordonner les médicaments adéquats.

Dans les deux cas, le médecin décide d’aider la personne pour qu’elle ne souffre plus, enfin !

Son intention n’est pas de la faire mourir mais de soulager ses souffrances incurables.

L'aide  médicale à mourir est un soin pour répondre à la demande du patient à des impasses médicales 

Que ce soit par sédation lente ou par mort rapide programmée , le résultat est le même :

la mort accélérée pour supprimer des souffrances intolérables.

Le dernier cri de nos amis décédés volontairement dans leur sommeil, avant de prendre leur produit, c’est : « enfin, mon calvaire est terminé ! » et ils remercient chaleureusement ceux qui les ont accompagnés.

Laissons la liberté de choisir sa fin de vie à tous et toutes !

Parmi les droits de l'Homme est évidemment le droit à la vie, bafoué dans toutes les guerres du monde, mais … c’est un autre problème…

La vie ne doit pas devenir une survie médicalisée obligatoire avec le droit de faire souffrir autrui...

Pas de pitié pour autrui? Et ce de la part de médecins censés soulager les souffrances ?

Car la médecine qui laisse et fait souffrir avant de mourir est tout simplement une médecine du type nazi, expérimentale (on fait des essais médicaux sur les mourants) , et sadique lorsqu'elle va à l'encontre de la mort délivrance demandée par le sujet.

Même à la guerre, on achève un blessé pour qu'il ne souffre pas, lorsque c'est perdu d'avance.

On a pitié.

Le pire c’est que cette opposition à la liberté du suicide vient principalement de religieux… sans pitié ni amour des autres… juste la volonté du pouvoir et de l’argent !