12 Mars 2023
https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/fichedirectivesanticipe_es_10p_exev2.pdf
Cas particulier
Si vous êtes dans l’impossibilité physique d’écrire seul(e) vos directives anticipées, quelqu’un peut le faire pour vous devant deux témoins désignés ci-dessous (dont l’un peut être votre personne de confiance si vous l’avez désignée)
DIRECTIVES ANTICIPÉES
PENSEZ A PREPARER SA MORT PERMET DE MIEUX VIVRE : vous avez réglé vos problèmes éventuels, vous avez préparé l’après pour vos proches, ils vous en remercieront.
Donc vous êtes serein même si vous espérez comme tous vivre le plus longtemps possible en bonne forme.
DES 18 ANS vous êtes majeur et responsable : vous devez les écrire pour préserver vos proches :
si vous ne voulez pas courir le risque d’une survie comme celle qu’ont subie Vincent Lambert, Vincent Humbert, suite à accident par essence imprévisible.
LA MORT TOUCHE A TOUT AGE, il vaut mieux s’en souvenir…
gouvernement : Est-il possible d’exprimer des souhaits ou des volontés autres que les volontés de nature médicale qui sont mentionnées ? Oui mais ce ne sera pas une directive au sens de la loi.
Sachez que la loi a prévu que seules vos volontés de nature médicale constitueront des directives obligatoires pour les médecins qui s’occuperont de vous à la fin de votre vie.
C’est FAUX :
non obligatoire en cas d’urgence : vous ne voulez pas être réanimé, vous le serez d’abord, ensuite on lira vos directives.
non obligatoire si le médecin (et son équipe) les juge inappropriées ou non-conformes à votre situation médicale (aucun critère donné!)
Vos directives ne seront pas suivies si elles ne sont pas conformes à la loi :
actuellement
interdiction d’aide médicalisée pour mourir (suicide assisté et euthanasie) considérée comme assassinat avec préméditation
sédation continue réservée aux derniers jours d’agonie (décision médicale)
interdiction d’obstination déraisonnable (non définie)
Nous luttons pour que la loi change et permette à ceux qui le veulent une aide médicale active à mourir quand la médecine ne peut plus rien faire pour nous.
Mourir très rapidement en s’endormant.
D’autres préféreront une mort plus lente avec une sédation forte continue maximum 48h.
gouvernement : Avec qui en parler ?
À la personne que vous aurez dûment désignée comme
VOTRE PERSONNE DE CONFIANCE
(habilitée à discuter avec l’équipe médicale si vous ne le pouvez plus et qui peut vous assister dans vos rdv médicaux si vous le souhaitez)
Il est préférable que cette personne de confiance n’ait aucun intérêt ni à votre survie ni à votre mort.
ATTENTION :
cette personne est en général différente des PERSONNES À PRÉVENIR Qui sont habituellement les proches.
Vous avez le droit d’interdire à certaines personnes de vous rendre visite et d’être au courant de votre hospitalisation.
Le gouvernement dit : le site de la Haute Autorité de Santé donne des informations et des conseils pour rédiger vos directives anticipées : www.has-sante.fr. Vous pouvez en parler avec vos médecins, avec des associations…
Où conserver vos directives ? Faire des photocopies et les distribuer :
À votre personne de confiance, vos médecins, vos proches.
A mettre dans votre dossier médical informatisé
A faire mettre dans votre dossier médical en cas d’intervention prévue
A porter sur vous avec votre carte vitale.
Ecriture proprement dite : Ceci est MES DIRECTIVES ANTICIPEES
Nom et prénoms : ..........................................................................................................................................
Né(e) le : ................................................. à : ................................................................................…
N ° sécurité sociale, complémentaire santé.
Domicilié(e) à :
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................
Je rédige les présentes directives anticipées pour le cas où je ne serais plus en mesure de m’exprimer alors que ma mort s’annonce, et pour soutenir mes paroles en cas de difficultés :
INTRODUCTION / Informations ou souhaits que je veux exprimer en dehors de mes directives anticipées
le gouvernement dit : Si je pense que, pour bien comprendre mes volontés exprimées, le médecin qui s’occupera de moi lors de ma fin de vie doit connaître :
• certaines informations (par exemple sur ma situation personnelle, ma famille ou mes
proches)
• certaines de mes craintes, de mes attentes ou de mes convictions (par exemple sur la
solitude et la douleur en fin de vie ou sur le lieu où je souhaite finir mes jours),
Je les écris ici :
Il est essentiel pour qu un médecin qui ne vous a jamais vu puisse vous situer (cas général de situation urgente),
de parler de votre environnement familial et social et
de vos convictions sur la vie et la mort (philosophie de vie) : vos choix personnels quant à votre choix de vie et de mort.
Mes volontés sont les suivantes :
EXEMPLE Jacqueline Salenson Le CHOIX citoyens pour la mort choisie
Au cas où je me retrouverai hospitalisée en situation critique : (mort proche, coma ...)
Je refuse toute réanimation artificielle , toute survie artificielle.
Je refuse de nouvelles opérations, et des traitements trop lourds comme chimios et autres .
Je refuse toute prolongation de vie par la médecine,
je refuse donc toutes les « machines à vivre » : (ou non, choisissez!) :
pas de ventilation artificielle, pas de trachéotomie, pas d'électrochocs si mon cœur s'arrête
pas d'alimentation artificielle, pas d'hydratation artificielle, pas de dyalyse, etc...
plus de chimiothérapie ni radiothérapie ni immunothérapie trop lourdes à supporter.
Je demande, à défaut de l'euthanasie souhaitée mais pas encore votée, l’arrêt de tous les soins et traitements avec une sédation terminale rapide de moins de 48h (ce que M Leonetti a toujours préconisé dans ses conférences) pour m'aider à mourir sans souffrances inutiles pour moi et mes proches.
Je préfère mourir chez moi. Je refuse de rester à l’hôpital. (ou autre!)
le gouvernement dit :
1° à propos des situations dans lesquelles je veux ou je ne veux pas que l’on continue à me maintenir artificiellement en vie
(par exemple traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, etc.. entrainant un « état de coma prolongé » jugé irréversible).
J’indique ici notamment si j’accepte ou si je refuse que l’on me maintienne artificiellement en vie dans le cas où j’aurais définitivement perdu conscience et où je ne pourrais plus communiquer avec mes proches :
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2° à propos des actes et des traitements médicaux dont je pourrais faire l’objet.
La loi prévoit qu’au titre du refus de l’obstination déraisonnable, ils peuvent ne pas être entrepris
ou être arrêtés s’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul
maintien artificiel de la vie.
J’indique donc ici si j’accepte ou si je refuse de tels actes : réanimation cardio respiratoire, assistance respiratoire, alimentation et hydratation artificielles, etc. :
................................................................................................................................................
3° à propos de la sédation profonde et continue associée à un traitement de la douleur.
En cas d’arrêt des traitements qui me maintiennent en vie, j’indique ici si je veux ou non
bénéficier d’une sédation profonde et continue associée à un traitement de la douleur, c’est-à-
dire d’un traitement qui m’endort et a pour objectif la perte de conscience jusqu’à mon décès :
..................................................................................................................…
4° compte tenu de la (les) maladie dont je suis atteint.e.s , si mon médecin m’a parlé de manière plus précise d’autres actes ou traitements qui pourraient être entrepris ou maintenus j’indique ici ceux dont j’accepte ou ceux dont je refuse la mise en œuvre ou la poursuite :
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Fait le ............................................ à .....................................................................
Signature
DESIGNATION DE MA PERSONNE DE CONFIANCE
La loi prévoit que cette personne témoignera de vos volontés et parlera en votre nom si vous ne pouvez plus vous exprimer : elle doit être consultée en premier par le médecin qui vous a pris en charge. La loi n'en prévoit que 1 mais vous pouvez prévoir 1 ou 2 remplaçants si elle n'était pas disponible au moment voulu.
Il est donc nécessaire qu’elle ait un exemplaire de vos directives anticipées et que vous en ayez parlé avec elle.
Je soussigné(e) nom, prénoms, date et lieu de naissance
................................................................................................................................................
désigne la personne de confiance suivante :
Nom et prénoms, date et lieu de naissance : ..........................................................................................................................................
Domicilié(e) à : ................................................................................................................................................
Téléphones …………….. ;
Email : ..................................................................
Je lui ai fait part de mes directives anticipées ou de mes volontés si un jour je ne suis plus
en état de m’exprimer. Elle possède un exemplaire de mes directives anticipées.
Fait le ............................................ à .....................................................................
Votre signature et Signature de la personne de confiance