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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

FIN DE VIE Différentes façons de mourir et responsabilité médicale: désaccord avec Eric Fourneret

Éric Fourneret, maître de conférences en philosophie à la Catho de Lille,dit :

quatre gestes de mort « choisie »

d’un côté, se trouvent les décisions et les actions qui consistent à provoquer la mort en faisant obstacle à la vie (euthanasie et suicide assisté)

de l’autre, celles qui consistent à accompagner la vie sans chercher à faire obstacle à la mort

(l’arrêt des traitements et la sédation).

POUR MOI CE N'EST PAS EXACT :

LA GRANDE DIFFÉRENCE ACTUELLE est dans LA PERSONNE QUI DÉCIDE de la continuation ou non de la vie , car actuellement la vie est prolongée très largement par la médecine,

  • ce qui nous convient quand la vie qui reste nous parait acceptable

  • mais ne nous convient plus lorsque le peu de vie qui reste est insupportable pour nous mêmes.

1) arrêt des traitements (obstination déraisonnable interdite ) et sédation continue :

LE MÉDECIN DÉCIDE DE LA VIE DU PATIENT avec ou sans son accord POUR SOULAGER LES SOUFFRANCES. Obligé quand il n'y a pas de directives anticipées ni personne de confiance pour savoir ce que le patient voulait et qu'il ne peut plus s'exprimer.

Actuellement le droit à la sédation continue jusqu'au décès est restreint aux tout derniers jours d'agonie et ne permet pas une mort douce. 

2) DANS LE CAS DE DEMANDE DU PATIENT d'aide active à mourir, et ce peut être aussi une demande de sédation continue (demande exprimée oralement ou par directives anticipées ou par la personne de confiance)

LA DÉCISION PREMIÈRE EST CELLE DU PATIENT,

  • il a décidé de ne plus lutter pour vivre mais d'accepter la mort qui vient,

  • il a décidé d'arrêter tout traitement car il va mourir de par son état de santé incurable.

Le médecin y consent si le patient est dans le cadre de la loi l'autorisant.

Dans tous les cas c'est le médecin qui signe l'ordonnance donc qui prend la responsabilité de l'accélération du décès conjointement avec le patient :

  • mort programmée  : la date et l'heure sont fixés par avance : aide active à mourir, mort presque instantanée,

  • mort non programmé : sédation continue, mort lente, on ignore la date exacte du décès

Dans les deux cas le mourant doit être accompagné de soins palliatifs et des proches qu'il désire.

attention, LA MORT EST LA CONSÉQUENCE DE L'ÉTAT DE SANTÉ DÉFICIENT, elle ne vient ni du médecin ni de la volonté du patient.

 

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