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www.jacqueline.salenson.fr

QUESTIONS DE VIE ET DE MORT, DROIT AU SUICIDE ACCOMPAGNE LOIS DU SYSTEME DE SANTÉ QUANT A LA FIN DE LA VIE/ pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'INTERRUPTION DE VIE VOLONTAIRE, en fin de vie, avec "le choix" et "Ultime Liberté"

FIN DE VIE ET LOI arguments contre Claire Fourcade et sa pensée magique

Claire Fourcade dit : "L'aide active à mourir est mon métier. … Notre loi est un chemin de crête fondé sur la liberté du patient et le refus de l'acharnement médical. Elle fixe un cadre collectif qui permet à la parole du patient ou de ses proches de guider les choix des soignants pour mettre en œuvre les conditions d'un départ digne."

Non le patient n'est pas libre avec la loi de santé actuelle  :

aucune chance d'être écouté et suivi s'il veut une mort plus rapide programmée ou non :

la sédation continue n'est acceptée par la loi que dans les tout derniers jours d'agonie.

A la fin de vie, la décision de prolonger ou pas, de faire cesser ou pas la vie,

revient au médecin et pas au patient.

On dénie au patient le droit de préférer la mort douce et rapide à la prolongation de la vie.

On préfère le contraindre à un suicide violent et trop tôt, par peur de ne pas pouvoir le faire plus tard.

La parole essentielle devrait être celle du patient,

la parole des proches est souvent contradictoire, donc

la seule autre parole à écouter – déjà légal - est celle de la personne de confiance choisie par le patient.

"Une loi dépénalisant la mort médicalement administrée serait une loi de renoncement : renoncement à lutter contre la maladie et les souffrances, renoncement face aux pressions économiques et sociales, renoncement face à un discours utilitariste qui voudrait nous faire croire que seule une existence performante et autonome vaudrait la peine d'exister. Comme si la perte de capacités engendrait une perte de dignité. Battons nous plutôt pour une aide active à vivre, permettant à chacun d'être entouré et accompagné avec dignité. C'est là qu'est le véritable progrès social."

Le progrès social c'est à la fois d'aider à vivre dans de bonnes conditions

et d'aider à mourir lorsqu'il n'y a plus rien à faire médicalement parlant et que la personne réclame la mort délivrance de ses maux.

La médecine ne joue qu'un tout petit rôle dans ce progrès social : il s'agit d'améliorer pour tous les citoyens les conditions d'existence :  accès à nourriture, logement sains , environnement non pollué... des salaires décents pour ceux qui travaillent pour les autres, de quoi vivre décemment pour les entrepreneurs de toutes catégories et pour les retraités.

La bonne santé ne doit pas beaucoup à la médecine qui ne fait que corriger quand elle le peut les accidents de parcours de vie : handicaps et perte de capacités liées à maladies accidents vieillesse … L'essentiel de la santé est lié à de bonnes conditions d'existence, des liens sociaux de solidarité nécessaires à tout humain. La médecine a fait certes quelques progrès et permet de vivre avec des maladies devenues chroniques un certain temps.

Prolonger les vies coûte que coûte est absurde. Prolonger la vie tant qu'elle est acceptable, nul n'a envie d'y renoncer.

Prolonger des vies pour la gloire de la science mais pas pour l'intérêt du patient, non !

Seule la personne devenue « patient » pour la médecine sait ce qui lui convient, et à quel moment elle peut préférer la mort à une vie prolongée qui ne lui apporte plus que désagréments et souffrances.

La dignité des uns n'est pas celle des autres. Nul autre que moi ne ressent ce que je considère comme digne de moi même.

Pour les uns perdre ses capacités d'autonomie n'est pas gênant, çà les regarde.

Mais pour d'autres c'est épouvantable et la vie ne vaut plus la peine d'être vécue.

Car la vie est une peine, difficile, une lutte de chaque instant, qui lui donne sa valeur.

Alors que j'ai toujours été maître de ma vie, je ne veux pas que la maladie, le handicap, la vieillesse qui me rogne mes capacités petit à petit, fasse que cette lutte cesse faute des forces nécessaires et détruise mon sentiment de dignité par rapport à moi-même.

Je veux pouvoir me suicider par un suicide doux indolore et rapide : seul un médecin peut me faire la bonne ordonnance, ou par le geste compassionnel d'un médecin si je suis devenu incapable de me suicider.

 

 

 

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