FIN DE VIE / MILLAU "les mots de la fin" invitée par le député « Renaissance » JF Rousset, membre de la commission parlementaire pour le changement de la loi de santé éventuel...

Film à 18h, un léger retard du aux manifestants contre la réforme des retraites...

très déçue mais ... d'abord presque personne pour ce film, une vingtaine de personnes...

JF Rousset avait invité officiellement deux médecins de SP (CHU Montpellier et CH Rodez)

Il y avait une médecin suisse

et officieusement nos 3 associations : admd ultime liberté et le choix : pas dit dans l'article de presse qui présentait l'événement …

en demandant aux participants de s'inscrire. Ce pour quoi il y a eu si peu de monde ?

Ce n'était pas affiché comme réunion ouverte à tous, par contre le cinéma ne faisait pas payer.

Réservé aux invités ?

De part de la Suisse rappel qu'ils ne font pas n'importe quoi comme il se dit parfois... Juste.

Intervention correcte du délégué admd.

Une nouvelle loi devrait permettre la liberté de choix du patient entre sédation et aide active a mourir avec des soins palliatifs pour tous.

Nous voulons liberté, égalité (les riches vont en Suisse ou en Belgique), fraternité ou solidarité compassion pour ceux qui souffrent et réclament la mort délivrance...

Intervention classique de Ultime Liberté (Patrice Bernardo coprésident) qui veut la liberté totale du suicide et d'accès au nembutal idéal pour une mort douce et rapide... inimaginable aujourd'hui...

Inscrire le droit au suicide dans la constitution – comme en Allemagne - permettrait de dépénaliser l'accompagnement au suicide.

Mon intervention pour le Choix : Rappeler que nous voulons une loi avec le patient au centre du système, décideur de sa vie via les directives anticipées qu'il faut développer. La médecine est un service pour l'usager du système de santé. Les minorités qui demandent une aide active pour mourir doivent être respectées.

J'étais arrivée avec une enveloppe contenant quelques textes essentiels du Choix pour la réflexion du député que je lui ai donnée.

Je suis partie avant la fin à 20h30, déjà plus d'1h d'échanges stériles, trop mal au genou et 2h de route pour rentrer chez moi.

De la part des SP je crois qu'ils n'ont fait aucune attention au film;

ils sont bloqués sur leur dogme :

si on soigne "bien" les gens (et ils se croient visiblement les seuls médecins capables...  quel mépris pour leurs collègues ! ) ils ne veulent plus mourir...

et çà c'est l'essentiel pour eux : la mort c'est épouvantable, il faut vivre le plus longtemps possible !

SURTOUT NE RIEN CHANGER À LA LOI : LES MÉDECINS DE SP EN SONT TRÈS SATISFAITS... (ils soignent 13% des mourants...)

visiblement les témoignages de morts horribles ils n'en ont jamais lus,

ou ils estiment que c'est la faute d'un mauvais médecin...

Seule remarque du médecin de Montpellier sur le film: le français qui dit souffrir de sa sclérose en plaques a sûrement été mal soigné...

le film ne dit pas comment on l'a soigné... on ne dit pas ce qu'en sait le Pr Damas ….......

des a priori habituels... le film est évidemment un extrait des entretiens préalables aux euthanasies en Belgique avec le Pr Damas et ses collègues de l'hôpital de Liège, chaque entretien dure en réalité 1h et plus après longue étude du dossier médical.

Autre remarque de ce médecin : on a un problème avec l'acharnement qui est réclamé sinon par le patient du moins par les familles alors que l'obstination déraisonnable est interdite...

Sans doute vrai car :

QUI VA DANS CES SERVICES SPÉCIALISÉS ? qui ont très peu de places...

Une grande majorité de cancéreux en fin de vie, mais surtout

DES PERSONNES QUI ADHÈRENT À LEUR IDÉOLOGIE : VIVRE LE PLUS POSSIBLE...

CEUX QUI VOUDRAIENT MOURIR PLUS VITE REFUSENT D'Y ALLER : on sait que tout sera fait pour nous empêcher de décider de notre mort.

Et N'IMPORTE QUEL MÉDECIN DEVRAIT ÊTRE CAPABLE DE SOULAGER AU MIEUX NOS SOUFFRANCES PHYSIQUES ET MORALES... mais « au mieux » ce n'est pas forcément bien. Pas de miracle, certains souffrent de douleurs physiques que rien n'arrête sauf sédation profonde et encore ? , d'autres de souffrances morales dues à leur état encore moins susceptibles d'être soulagées...

RIEN D'ÉTONNANT QUE CES ADEPTES DES SP CROIENT AU MIRACLE DE LA SCIENCE qui serait capable de supprimer toutes les souffrances et de tout guérir... donc ils réclament plus de traitements en pensant éviter la mort... tant pis s'ils prennent leurs rêves pour la réalité... on leur a fait croire pendant des années que la médecine serait capable de les faire vivre éternellement ou presque...

LES MÉDECINS ONT ÉTÉ ÉDUQUÉS POUR EMPÊCHER DE MOURIR... absurdité !

On fête les centenaires comme si c'était le but de la vie de vivre 100 ans ou plus... même quand ils sont dans un état lamentable... (certains sont en pleine forme, tant mieux pour eux)

OUI ON VEUT UN CHANGEMENT DE NOTRE SYSTEME DE SANTE

LA SOCIETE A CHANGE on ne veut plus obéir aux médecins aveuglément.

Il faut cesser de croire les miracles faciles, la mort repoussée in eternam...

JEUNES OU VIEUX, NOUS ALLONS TOUS MOURIR C'EST LA RÉALITÉ.

Quand, comment ? Nul ne le sait mais parfois la mort s'annonce avec son cortège de souffrances et de handicaps, alors on peut décider de sa façon de mourir, pour terminer notre vie comme on a vécu.

ON DOIT ENCOURAGER TOUT ADULTE MAJEUR A RÉDIGER SES DIRECTIVES ANTICIPÉES.

des efforts faits dans ce sens au CHU de Poitiers, maintenant aux Hopitaux du Léman... 18 ans après la légalisation des directives anticipées, mieux vaut tard que jamais...

IL FAUT QUE TOUS LES MÉDECINS ET INFIRMIERS SOIENT FORMÉS POUR SOULAGER AU MIEUX LES SOUFFRANCES MORALES ET PHYSIQUES :

pour cela il faut qu'ils mettent de côté leur technicité et considèrent tout patient d'abord comme un être humain complet, dans son environnement, pas seulement comme un organe ou une maladie à soigner... la loi l'exige depuis la circulaire laroque 1986 !!! jamais appliquée...

Demander plus de services spécialisés de SP à l'heure où on ferme sans cesse des lits d'hôpitaux où on manque terriblement de médecin est une aberration... OÙ VA-T-ON TROUVER CES MÉDECINS ?

Par contre si tous les médecins et infirmiers se donnaient la main pour aider leurs patients, ce serait plus facile.

La plupart des gens ne souhaitent pas en fin de vie une mort volontaire programmée,

ceux qui la souhaitent représentent moins de 10% chez les mourants... raison de plus pour ne pas leur refuser : en quoi çà dérange les autres ? En rien.

On veut nous faire croire que l'idée de la mort volontaire en fin de vie serait contagieuse... absurde... depuis 20 ans la Belgique reste à 2,5% d'euthanasies en fin de vie...

Mais beaucoup voudraient que les sédations pour ne pas souffrir soient données bien plus souvent et bien plus tôt dans l'évolution de leurs souffrances.

Et surtout ce que nous voulons, c'est que cela change pour que

L'USAGER DU SYSTÈME DE SANTÉ SOIT AU CENTRE DE CE SYSTÈME,

et pas les médecins qui doivent être au service des patients pour les aider à vivre mais aussi à mourir comme leur patient le souhaite.