21 Mai 2023
(interview JDD repris par le Monde): je note:
le pronostic vital du patient devra être engagé à moyen terme (pas encore défini)
contrôles a priori et a posteriori: trop lourd, risque de rendre la loi inapplicable
sa volonté recueillie à plusieurs reprises :
il me semble que 2 fois plus directives anticipées et motivation, cela devrait suffire, sinon, ce sera trop long, le malade a le temps de mourir avant avec ses souffrances
discernement intact : évident
mais attention au cas où la personne ne peut plus s'exprimer : alors sa personne de confiance doit mettre en avant les directives écrites en dernier
exclure les jeunes et les malades psychiques?
discrimination!
y aurait-il des maladies plus dignes que d'autres d'être considérées?
la maladie psychique est aussi organique...
les jeunes exclus a priori? eux doivent souffrir? même si leurs parents ou tuteurs sont d'accord avec leur demande?
« Plutôt que de figer une liste de maladies ouvrant l’accès à l’aide active à mourir, il faudrait plutôt qualifier l’impact des pathologies concernées »...
C'est la qualité du reste de la vie qui importe, défini par le patient lui même, qui peut l'amener à demander une aide médicale a mourir soit active (suicide assisté ou euthanasie ! mort programmée, en quelques minutes) soit passive (sédation finale avant les 3 derniers jours d'agonie, comme actuellement, mort non programmée mais en 3 jours maximum)
alors on n'exclut pas les maladies psychiques qui sont liées à l'organisme!
clause de conscience pour les médecins: évident
prise en charge palliative proposée auparavant: quel sens donner à çà?
faudrait-il obligatoirement passer par ces services de soins palliatifs inexistants ou presque et opposés à la mort choisie?
on ne devrait même pas parler de prise en charge palliative,
elle doit être une obligation tout au long de la vie pour tous les médecins,
même avant la fin de la vie,
sans pour autant demander un service spécialisé :
cette obligation date de la circulaire Laroque 1986, jamais appliquée...
le « gouvernement souhaite que le projet de loi soit coconstruit avec les parlementaires »,
cela n'empêchera pas des discussions houleuses nécessaires : toute loi passe par le parlement et le sénat... et inutile de chercher un consensus si on veut une loi applicable,
le consensus ne peut venir que du respect de la liberté du patient de décider de sa vie, libre de vouloir ou pas une aide médicale passive ou active à mourir
spécialement français??? tatillon et peureux ?
ou courageux, allant de l'avant ? pour renouer avec certaines lois difficiles (peine de mort, contraception, avortement, pacs, mariage pour tous,... )
,