fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
16 Juin 2023
https://theconversation.com/debat-changer-les-mots-pour-changer-le-systeme-de-sante-207246?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2015%20juin%202023%20-%202655326776&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2015%20juin%202023%20-%202655326776+CID_557b0c3e1d755a4ba27039c9d6d0824f&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Dbat%20%20Changer%20les%20mots%20pour%20changer%20le%20systme%20de%20sant
à ce propos,
nous attendons avec impatience le travail sur les mots de la fin de vie avec Eric Orsenna...
Les opposants au projet de loi permettant l'aide active à mourir et élargissant l'aide passive - sédation terminale- utilisent régulièrement un vocabulaire tendancieux contraire au sens donné aux mêmes mots par les associations laïques défendant la liberté de choix du patient quant à sa vie, sa santé, sa mort, et qui considèrent que aider à mourir celui qui souffre de se regarder mourir à petit feu est tout simplement de l'humanité, de la compassion ...
pour ces ayatollahs de la vie à tout prix :
la médecine serait miraculeuse et saurait supprimer toutes les souffrances morales et physiques: on sait tous que c'est faux, on connait tous de nombreuses personnes qui souffrent depuis des années et que nul ne sait soulager. Seule la mort les soulagera.
Nombreux sont ceux qui préfèrent vivre avec des souffrances tant qu'elles sont supportables. L 'humain s'accroche habituellement à la vie.
le suicidé (mort volontaire) est un malade mental (qu'on pourrait toujours guérir!... eh bien non)
ils confondent volontairement celui ou celle qui tente de se suicider sur un coup de tête suite à un événement dramatique - on parle de dépression- et ceux qui veulent mourir parce que épuisés par des maladies et handicaps divers, ils sont déjà en train de mourir et veulent accélérer le processus
l'euthanasie (mort volontaire aidée par la médecine pour soulager des souffrances incurables) est un assassinat et non pas une forme particulière de suicide (mort volontaire), ce qu'elle est en réalité: l'intention de la mort est celle du mourant et de nul autre.
la souffrance morale est négligée (difficile à définir et impossible à guérir le plus souvent) :
ils font comme si elle n'existait pas
ils prétendent guérir toutes les douleurs physiques alors que c'est faux... sauf sédation totale...
on parle de maladie mortelle mais pas de mauvaise santé générale
qui nuit évidemment au bien être de la personne, comme si toutes les morts étaient dues à des "maladies" dites mortelles...
le cancer est toujours considéré comme mortel alors que nombre de personnes guérissent et que avec opérations et traitements, nombreux sont ceux qui vivent avec un ou plusieurs cancers plus de 20 ans...
la maladie de Charcot n'est pas considérée comme mortelle parce qu'on peut vivre avec longtemps... mais on finit par en mourir... et avant il y a un moment où vivre devient un martyre de chaque jour...
pourquoi cette différence ?
de fait toute maladie qu'on ne sait pas guérir est mortelle, à plus ou moins long terme... elle a des conséquences sur tout l'organisme qu'elle fatigue, et il y en a beaucoup...
et... vivre est mortel!
on s'indigne qu'on considère les poly-pathologies comme dignes d'être acceptées en Belgique pour demande d'aide à mourir:
mon voisin me disait hier en parlant de sa mère centenaire mais qui depuis plusieurs années ne reconnait pas ses proches et est grabataire : elle ne vit que parce qu'on la gave, qu'on la lave, qu'on la déplace lorsque c'est nécessaire.... et elle exprime quand même sa souffrance... morale et physique (douleurs dues à son état) : elle n'est pas malade! c'est ce que disent les médecins!
mais si ! elle est très loin de la bonne santé:
"la - bonne - santé est un état de complet bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité".
Définition de l'OMS en 1946, relayée par la convention européenne des droits de l'homme.
A contrario, on peut donc être en mauvaise santé avec ou sans maladie au sens médical du terme, grave ou chronique et surtout définie par la Médecine,
il suffit d’être en état de mal-être physique mental et social, ce qui arrive fréquemment avec de multiples pathologies et souffrances qui rendent la vie insupportable.
on appelle sa maladie Alzeihmer ou assimilée, on préfère çà à " démence sénile"," vasculaire", et autres termes . ... qu'on ne considère pas mortelle bien que toutes les personnes atteintes meurent plus ou moins rapidement, même en étant "bichonnées" :
la dégradation du cerveau (lié à la vieillesse, à une circulation sanguine du cerveau déficiente liée à l'âge, ou à la vraie maladie qu'a reconnu Alzeihmer plus rarement ) entraine la dégradation de tout l'organisme et la mort lente. et on ne sait pas ni la guérir ni la soigner.
la dégradation de son état indique une mauvaise santé évidente... qui la mène à la mort,
mais au sens de la médecine non elle n'a pas de maladie mortelle: cancers ou autres dans leur classification...
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