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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

mise en place ce 1er juin de l’instance gouvernementale chargée de préfigurer le plan décennal soins palliatifs

2 juin / Une journée d'info sur le sujet de la légalisation de l'aide active à mourir dans la future loi française :

A l'annonce du projet de AFB les provie contre attaquent:

relevé dans les alertes google :

3 articles des provie contre l'aide active à mourir: infochrétienne, alliance Vita, Généthique

https://www.infochretienne.com/articles/pays-bas-de-plus-en-plus-de-cas-deuthanasie-meme-de-personnes-intellectuellement-deficientes/

https://www.alliancevita.org/2023/06/euthanasie-extension-loi-quebec/

fortes controverses : ils sont choqués par :

  • étendre le recours à l’aide médicale à mourir (AMM), à des personnes handicapées dont le pronostic vital n’est pas engagé :

Comme pour d'autres problèmes de santé, il n'est pas indispensable d'être mourant pour bénéficier d'une aide active à mourir, normal :

pas de discrimination entre différents problèmes de santé, le droit à l'AMM est d'abord lié à des souffrances inapaisables...

  • le fait que le Québec doive suivre la loi fédérale fait débat :

non, sauf pour les pro-vie...

  • autoriser une demande anticipée pour une aide médicale à mourir concerne principalement les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer...

et alors ??? qui veut passer peut-être 10 ans à être traité comme un corps objet de soins, quand le cerveau ne fonctionne plus ? Ce sera le choix de chacun de demander ou pas une aide médicale à partir du moment qu'ils décideront, par rapport à l'évolution de la maladie, normal.

  • imposer la proposition d’AMM aux maisons de soins palliatifs, en l’assimilant à un « soin »

normal : la clause de conscience est individuelle  et ne doit pas être attachée à un établissement, l'aide active à mourir est bien le dernier soin qu'on peut donner à un mourant.

Ils accusent, comme d'habitude :

  • banalisation progressive de l’euthanasie :

FAUX, rien de banal au passage de la vie à la mort, aidé ou pas.

  • assimilation abusive de l’AMM aux soins palliatifs : normale, rien d'abusif : ce qui est abusif est de préférer laisser souffrir les mourants de longues semaines voire des mois...

  • stigmatisation des personnes handicapées : FAUX tout simplement !

De nombreux handicapés acceptent leur vie longtemps, mais arrivés à la fin de leur vie, ils ont droit comme les autres à une fin selon leur choix, y compris par aide médicalisée à mourir, s'ils le souhaitent. Pas de ségrégation. Pas d'obligation à continuer à vivre pour ceux qui réclament la mort délivrance de leurs souffrances inapaisables.

https://www.genethique.org/euthanasie-au-quebec-le-lieu-au-choix-du-patient/

on est dans le délire :

« de manière pratico-pratique comment on répondra à la volonté des patients qui souhaiteraient recevoir l’AMM au zoo, ou au musée, entre autres possibilités ».

https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Fin-vie-Franck-Chauvin-nomme-Monsieur-Soins-palliatifs-2023-06-03-1201269908

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action gouvernementale pour le futur plan décennal soins palliatifs et fin de vie :

3 articles du gouvernement et de la revue "le généraliste" non signalés par Google alertes

https://sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/agnes-firmin-le-bodo-a-installe-jeudi-1er-juin-l-instance-de-reflexion

https://sante.gouv.fr/soins-et-maladies/prises-en-charge-specialisees/les-soins-palliatifs-et-la-fin-de-vie/article/le-plan-national-developpement-des-soins-palliatifs-et-accompagnement-de-la-fin

https://www.legeneraliste.fr/actu-medicale/sante-publique/une-instance-mise-en-place-pour-le-futur-plan-decennal-soins-palliatifs-et-fin-de-vie

Pour répondre à la demande, Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée en charge de l’Organisation territoriale et des Professions de santé a mis en place ce 1er juin

linstance stratégique chargée de préfigurer ce plan décennal intitulé « soins palliatifs, prise en charge de la douleur et accompagnement de la fin de vie en France » 2024 – 2034.

On peut regretter que les dirigeants de cette instance soient tous ou presque opposés à la légalisation de l'aide active à mourir et au fait qu'il s'agisse bien du dernier soin, à intégrer aux soins palliatifs !

Pr Franck Chauvin :  médecin de santé publique et ancien président du Haut Conseil pour la Santé publique (HCSP), dirige l’Institut de prévention et de santé globale à l’Université de Saint-Étienne

en congé actuellement cause mission publique de

                               Administrateur chez Fondation des Oeuvres de la Croix Saint Simon

sans doute catholique et opposé au changement de loi prévu... ???

Pr Régis Aubry : chef du pôle Autonomie Handicap au CHRU de Besançon et membre du Comité consultatif national d’éthique

bien connu pour sa position opposée au changement de la loi , au droit d'être aidé à mourir activement, et au fait que l'aide active a mourir puisse être considérée comme le dernier soin.

Chantal de Singly : je n'ai rien trouvé sur ses idées sur l'aide active à mourir et le soin palliatif...

Retraitée 73 ans

AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris depuis sept. 2018,

Directrice cabinet ministre des sports1 an 5 mois

DG ARS Océan Indien 5 ans 5 mois

Directrice de l'Institut du Management EHESP : École des hautes études en santé publique 1 an 9 mois

Directrice d'hôpital Assistance Publique Hopitaux de Paris 16 ans 5 mois

Dr Alain Toledano

directeur de la Chaire de recherche en santé intégrative au Conservatoire national des arts et métiers.

cofondateur de l'institut Rafael : https://institut-rafael.fr/histoire/ : Fonds privés, Emmanuel Hirsch y participe.

Probablement opposé à l'intégration de l'aide active à mourir dans les soins palliatifs ???

 

 

Nous regrettons toujours la confusion habituelle, relayée par les medias, entre :

  • les soins palliatifs définis par la circulaire Laroque en 1986 : contre la douleur, contre la souffrance morale du « mourant » et de ses proches, à donner tout au long de la vie et aussi en fin de vie : accompagnement humain pratiqué par tous les médecins et soignants, non réservés à des spécialistes

et

  • les soins palliatifs très particuliers donnés en hôpital (très souvent privé à but lucratif)

par des spécialistes adhérents à la SFAP , association non gouvernementale et pro-vie,

qui interdit même de parler de l'aide active à mourir possible.

 

 

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