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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

vocabulaire et différentes façons de mourir

BONNE SANTÉ

"la santé est un état de complet bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité"

Définition de l'OMS en 1946, relayée par la convention europeenne des droits de l'homme

a contrario :

Notre état de santé peut être mauvais sans grave maladie, particulièrement avec la vieillesse, avec de multiples inconvénients de vie (plusieurs handicaps nouveaux, des douleurs récurrentes, difficultés d'adaptation à partir d'un certain âge...) qui rendent notre façon de vivre précédente impossible... et auxquels on ne s'adapte pas...

FIN DE VIE (de quelques mois à quelques années)

Période de notre vie où l’on sait que l’on va vers la mort sans pouvoir espérer une amélioration ou un retour vers la « normale » de sa vie.

AGONIE

Les tout derniers jours de la vie (3 jours pour l'HAS) : accompagnée souvent de râles, convulsions et autres sans sédation profonde et même avec … .

La Haute Autorité de Santé ne connaît pas la fin de la vie, qu'elle réduit à l'agonie...

LE DROIT DE MOURIR DANS LA DIGNITÉ, ou plutôt LA LIBERTÉ DU CHOIX DE SA VIE DONC DE SA MORT.

Si certains considèrent la dignité comme intrinsèque à l'être humain, venant de leur Dieu,

pour nous, militants pour la mort choisie,

Ma dignité n'est pas respectée si on ne respecte pas mes choix de vie donc de mort.

Nous estimons que le droit au respect ne peut que permettre le droit de décider de sa vie donc de sa mort. Donc chacun.e doit avoir le droit de terminer sa vie quand et où, et comment il elle le souhaite.

Il est vrai que le suicide n'est pas interdit par la loi française ni européenne.

Mais tout est fait pour l'empêcher, même pour des personnes déjà en fin de vie :

LOI DE NON ASSISTANCE AU DANGER (de mort) : qui ne distingue pas le fait de se sauver devant un accident grave du fait d'aider à mourir quelqu'un.e qui est déjà dans la phase finale de sa vie. Qui devra être modifiée le jour où l'aide médicale à mourir sera accordée même si le cadre d'accès est réduit.

Le suicide est donc tout juste toléré.

Alors qu'il devrait être reconnu comme un droit de tout être humain.

Tout est fait pour interdire aux citoyens la connaissance des moyens et l'accès aux méthodes douces, rapides et indolores :

LOI CONTRE LA PUBLICITÉ DU SUICIDE ET CONTRE LA PROVOCATION AU SUICIDE :

interdit une large diffusion des moyens et l'accès aux drogues qui éviteraient les suicides violents,

censure du savoir réservé à quelques uns... alors que çà n'empêche pas le passage à l'acte sous l'empire d'un désespoir absolu, même si l'acte est violent faute de mieux... tant pis pour les autres...le désespéré n'y pense pas...

C'est la violence des suicides non préparés qui est traumatisante pour les proches : violence de la mort par arme à feu, par pendaison, par écrasement (train route) etc... et l'ignorance de ce qui le provoque... : « on n'a rien vu venir »

La mort douce et indolore, préparée pour ceux qui vont mourir de toutes façons, à cause de leur mauvais état de santé, mais dans de grandes souffrances, n'est pas traumatisante pour ceux qui restent, même si cela n'empêche pas la douleur de l'absence. Les expériences étrangères le confirment. on dit "au moins il n'a pas-plus souffert".

COMMENT AVOIR UNE BELLE MORT  (oui c'est possible ! ) ?

D'abord la préparer, s'y préparer, en parler avec ses proches : ni regrets ni remords..

Il arrive que la mort soit rapide et douce naturellement : rien de spécial alors...

mais il arrive aussi que la mort soit annoncée par une période plus ou moins longue de souffrances (morales et/ ou physiques), liées à maladies, accidents, handicaps divers … incurables...

Actuellement depuis les années 1980 où les techniques de prolongation de vie ont explosé, avec machines diverses qui aident au maintien de la vie artificielle pour les greffes, d'où le changement de définition de la mort : ce n'est plus l'arrêt du cœur mais la mort cérébrale.

la Médecine occidentale a privilégié la quantité de vie à la qualité de vie restante...

On a décidé qu'il était bien de vivre le plus longtemps possible, quels que soient l'état de santé de celui ou celle en voie de mourir...

On s'aperçoit que c'est une grosse erreur.

Certes, la Médecine, la Pharmacie y gagnent beaucoup d'argent et y trouvent un intérêt de recherche scientifique, en testant de nouvelles techniques .

De nombreuses entreprises profitent de l'argent des personnes âgées : résidences seniors privées, services d'aides diverses et variées, …

Mais POUR LES PATIENTS, aux quels on fait miroiter l'espoir d'un miracle impossible, auxquels on ment délibérément en refusant de parler avec eux de leur mort qui s'annonce,

OÙ EST ENCORE LE PLAISIR DE VIVRE quand l'état de santé déplorable incite à ne souhaiter qu'une seule chose : LA MORT DÉLIVRANCE,

REFUSÉE ACTUELLEMENT PAR LA MÉDECINE.

COMMENT DONC ÉVITER AU MAXIMUM LES SOUFFRANCES MORALES ET PHYSIQUES DANS LA FIN DE NOTRE VIE, POUR CEUX QUI LE SOUHAITENT ?

(on sait que certains préfèrent souffrir, souffrance rédemptrice des religions, souhaitons leur du courage... )

2 MOYENS EXISTENT AU SEIN DE NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ:

SÉDATER FORTEMENT LE MALADE JUSQU'À LA MORT :

ON L'ENDORT ET IL MEURT 1 À 3 JOURS APRÈS.

Actuellement l'HAS (haute autorité de santé : décret d'application de la loi) ne tolère la sédation terminale qu'administrée 3 jours avant la mort (comment le sait-on ? )

et pourquoi pas plus tôt ? Alors que l'état de santé est incurable et fait souffrir ?

(on ne peut pas soulager toutes les souffrances, ceux qui l'affirment mentent honteusement)

Elle refuse auparavant une sédation continue :

alors pour qu'il souffre moins, on l'endort puis on le réveille et çà peut durer des mois...

La sédation terminale peut être demandée par le patient,

mais aussi décidée par le médecin dans le cadre de l'obstination déraisonnable interdite.

Si le malade a encore des possibilités de communiquer avec ses proches, certains veulent vivre, même mal, le plus longtemps possible...

Mais d'autres s'inquiètent : « ce n'est pas encore fini ? » Et voudraient que çà aille plus vite...

Mais nul ne les écoute.

Et pour ceux qui sont incapables de communiquer, pourquoi faire durer l'agonie ?

PAS DE RESPECT DE LA VOLONTÉ DU PATIENT !

C'est pourtant la méthode préférée de la majorité des patients, si on respectait leur volonté de ne pas faire durer les choses indûment.

MORT PROGRAMMÉE VOLONTAIRE AIDÉE MÉDICALEMENT : pour demain en France ?

On l'espère depuis plus de 40 ans...

Cela recouvre ce qu'on appellait autrefois suicide assisté ou euthanasie,

demandés par des personnes dont la vie a été dirigée par un idéal d'autonomie et de maitrise de soi : ils veulent décider de leur mort, où, quand, comment.

Dans les pays où c'est autorisé depuis 20 ans , cela ne dépasse pas 5% des décès !

Ne croyez pas ceux qui vous disent que la libéralisation de la mort choisie va entraîner un déluge de demandes... non : l'être humain s'accroche à la vie... et peu osent décider de leur mort.

Ces personnes rejettent l'idée d'un suicide violent qui perturberait leurs proches et veulent préparer leur mort avec ceux qu'ils aiment, pour les rassurer et penser avec eux la suite de leurs vies . Leur éthique : penser à ceux qui restent...

DANS LES DEUX CAS, LE MÉDECIN EXAMINE LA DEMANDE ÉCRITE ET RÉITÉRÉE DU PATIENT :

si le patient entre dans le cadre déterminé par la loi, on peut lui accorder une aide médicale pour son projet de mort maîtrisée.

DANS LES DEUX CAS, LE MÉDECIN EST RESPONSABLE DE L'ORDONNANCE QUI PERMET D'AVOIR LES PRODUITS ADÉQUATS.

Dans la pratique le médecin n'est pas seul et décide avec son équipe, le malade, la personne de confiance et un autre médecin confirme ou refuse le premier avis donné.

Cela suffit en Belgique, pourquoi pas demain en France ?

Si l'avis est favorable, selon les cas,

la personne prendra seule les produits pour mourir – si elle le peut- ,

ou un intervenant médecin ou infirmier lui injectera

et elle mourra très rapidement (quelques minutes) à la date et heure, lieu, programmés par elle même avec l'accompagnant et les proches choisis.

Pour moi PAS DE DIFFÉRENCE D'INTENTION entre le suicide assisté et l'euthanasie (ni avec la sédation terminale demandée par le patient) :

C'EST LE PATIENT QUI DÉCIDE de mourir, parce qu'il est déjà en train de mourir à petit feu et qu'il préfère que çà aille plus vite.

Il veut aussi maitriser sa mort comme il a maitrisé sa vie : RESPECT !

Quant au médecin, il agit pour que la personne cesse de souffrir, comme elle l'a demandé,

il n'est qu'une aide :

indispensable parce que l'OMS (au niveau mondial ) a décidé que seuls les médecins avaient le droit d'ordonner des médicaments : pas de médicaments de la pharmacopée en vente libre

POUVOIR DE LA CHIMIE PHARMACIE QUI FABRIQUE LES MEDICAMENTS ?

(et pourtant bien des médicaments sont létaux à forte dose, s'ils soignent à dose raisonnable... )

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