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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

Des pro-vie ont essayé de démonter les arguments de l'admd concernant la loi française de santé quant à la fin de vie : je leur réponds!

Je ne suis plus admd, Je continue de militer avec le Choix (peu d'argent, que des bénévoles) pour que demain, un médecin puisse m'aider à mourir vite et bien si je le lui demande, alors que je n'en peux plus...

13 juin 2023 par Koz in Société : Fin de vie et euthanasie : 9 commentaires des pro-vie opposés au texte de l'admd (20 vérités en faveur de la nouvelle loi de santé) pour promouvoir le droit de choisir sa fin de vie et d'y être possiblement aidé par la médecine.

Je retourne leur phrase: 20 vérités de l’admd et les mensonges de la SFAP et de ses sympathisants pro-vie.

Fin de vie et nouveau droit pour une aide active médicale à mourir:

la campagne de désinformation des pro-vies se renforce : Les pro-vies veulent garder le pouvoir (qui va avec l'argent ) sur les patients en fin de vie : conception patriarcale de la médecine, qui infantilise le patient :

Le médecin sait mieux que le patient ce qui lui est nécessaire... et il connait mieux ses souffrances que lui !

Evidemment FAUX ! Seul le patient connaît parfaitement son corps et ses souffrances forcément subjectives, il peut seul décider s'il veut ou non arrêter les traitements et soins autres que contre la souffrance, et accélérer ou non le processus de mort.

Ce sont la SFAP association très catholique qui recrute bénévoles et salariés de soins palliatifs et ses sympathisants qui n'hésitent pas à payer à prix d'or avec la fondation Lejeune qui réclame des dons, que le Pape soutient (ce sont eux qui ont payé les avocats pendant les 10 ans de procès dans l'affaire Lambert) une campagne pour des soins palliatifs excluant toute aide à mourir, passive ou active... (dans leurs hôpitaux privés catholiques ? ) à la télévision, dans le métro parisien et ailleurs...

Ils demandent à juste titre comme tout le monde un développement des soins palliatifs (déjà acté par le gouvernement, on prévoit presque 9% d'augmentation du marché des soins palliatifs en 5 ans !)

mais ils les voudraient restreints à des spécialistes de la mort, dans des services hospitaliers spécialisés,

alors que TOUS LES MEDECINS doivent pouvoir les donner, en ville ou dans les hôpitaux et institutions diverses (circulaire Laroque depuis 1986 ) .

Environ 90% de citoyens réclament depuis 40 ans une loi de santé non patriarcale, qui rende le pouvoir au patient, et permette l'aide médicale compassionnelle pour arrêt de tout traitement et mort accélérée :

  • soit par sédation continue profonde jusqu'au décès, non programmée, sans réveils intempestifs (dite aussi euthanasie passive) et sans attendre les derniers jours d'agonie (déjà légale mais restreinte aux 3 derniers jours d'agonie, quand çà devient inutile!)

  • soit avec aide active médicale pour mourir (on parle en Belgique d'euthanasie= la belle mort des anciens grecs), qui signifie la mort volontaire du patient accompagné d'un médecin volontaire aussi ,

après l'accord d'un collège : 2 médecins dont le médecin habituel avec le patient ou sa personne de confiance pour le représenter avec ses directives anticipées, plus un psy dans certains cas :

  • L'INTENTION DE LA MORT EST CELLE DU PATIENT (FORME DE SUICIDE) : le collège étudie le dossier médical, la demande écrite et réitérée au bout d'un temps que la loi décidera, c'est lui qui donne ou non son accord selon le cadre de la loi (future), le médecin écrit l'ordonnance pour un produit létal et selon les cas, le patient prend seul ce produit (s'il en est encore capable) ou le médecin lui injecte le produit (s'il est incapable d'agir seul.e)

n°1 : le serment d’Hippocrate(environ 400 ans avant JC , époque socratique, Dodécanèse et Thessalie, à l'est de la Grèce) :Hippocrate de Kos, ou simplement Hippocrate, né vers 460 avant J.-C. sur l’île de Kos et mort en 377 av. J.-C. à Larissa, est un médecin grec du siècle de Périclès, mais aussi philosophe.

Mot du grec ancien, euthanasie signifie la bonne mort : pour les anciens grecs : en s'endormant ou en pleine activité, sans souffrances, que la mort soit naturelle ou provoquée par l'intéressé.e.

A cette époque, la mort volontaire ou suicide est normale voire recommandée.

Le serment d’Hippocrate :

« Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément (…) Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque. » « Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion » .

Ce serment ne s'oppose pas à l'euthanasie : considérée comme aide active à mourir à un « mourant » qui a demandé qu'on cesse de le maintenir en vie et qu'on accélère sa mort prévue. C'est une forme particulière de suicide, qui utilise non pas du poison mais des médicaments.

n°2 : le rôle des soignants au moment de mourir

La mort s'annonce par un cortège de maux divers et variés que tout soignant devrait reconnaître, alors que le patient a compris que sa mort est proche. Le malade a déjà subi de nombreux traitements, investigations, opérations, peut-être greffes... Il n'en peut plus, il n'en veut plus... Sa vie est déjà maintenue par une médecine technicienne qui peut faire vivre un corps artificiellement pendant de nombreuses années.

Lors de l'aide pour mourir demandée par le patient volontairement , que ce soit par sédation passive ou par aide active, on arrête ce maintien artificiel de la vie et on soulage évidemment des souffrances de l'agonie, fréquentes, soit par la sédation terminale, soit par une aide plus active et programmée. Dans les deux cas, le médecin et les soignants ne sont pas à l'origine de la demande et

L'INTENTION DE LA MORT EST SEULEMENT CELLE DU PATIENT :

NON l'aide à mourir n'est pas un meurtre, le médecin ne provoque pas la mort mais l'accompagne en douceur.

n°3 : objection de conscience

Les pro-vie fantasment sur une objection de conscience qui leur serait impossible.

Cela parce qu 'il sont furieux du fait que l'objection de conscience ne peut pas s'appliquer à un établissement.

Mais un établissement (objet) n'a pas de conscience ! seuls les humains en ont une (et peut-être d'autres êtres vivants)  !

Toutes les législations de ce type prévoient l'objection de conscience pour le médecin qui refuse d'aider un patient à mourir. On lui demande seulement de diriger son patient vers un médecin bénévole pour cet acte. Entre 2 et 3% d'aides actives à mourir à prévoir, cela ne nécessite pas une pléthore de médecins bénévoles pour cet acte.

n°4 : le refus d'aide à mourir provoque des suicides violents et cachés ainsi que des euthanasies clandestines

Disserter sur les divers moyens « extrêmement violents » du suicide, n’est pas une alternative. Une société fraternelle accompagne chacun jusqu’au bout.

Ceci c'est des paroles en l'air : Tous les jours des gens se suicident malgré de nombreux organismes et associations qui essaient de les en dissuader. Malgré les soins des psychiatres.

Notre société fait tout pour les en empêcher :

  • On censure les connaissances autour des moyens de suicide.

  • On punit l'assistance au suicide par la loi de non assistance à personne en danger...

Les motifs de suicide sont très différents d'une personne à l'autre.

Un mal être suite à un événement occasionnel peut être guéri, ou du moins on l'espère.

Mais le mal être parce que la mort s'annonce, qu'elle est tout près, inexorablement et qu'on souffre le martyre, moralement sinon physiquement, est une raison de penser à la mort volontaire.

Lorsque la médecine s'y refuse et pousse au maintien artificiel de la vie, le résultat est que

la personne qui le peut emploie alors des moyens violents plus accessibles et se suicide, traumatisant ses proches : il a du se cacher pour réussir son suicide, ses proches sont donc surpris, non préparés, les moyens violents donnent des cadavres horribles à voir pour les proches, ce qui les choque naturellement .

LE REFUS D AIDE MEDICALE A MOURIR PROVOQUE DES SUICIDES VIOLENTS et s'il arrive qu'un médecin accepte d'aider clandestinement son patient, il prend de gros risques puisque cela lui est interdit.

n°5 : soins palliatifs et euthanasie sont compatibles

Le fait est que les seuls qui soutiennent la compatibilité entre l’euthanasie et les soins palliatifs sont ceux qui ne les pratiquent pas. Il serait singulier de faire prévaloir l’avis de militants sur celui de praticiens. Or, les professionnels des soins palliatifs affirment à une quasi-unanimité l’incompatibilité des pratiques.

FAUX : tous les pays qui ont déjà légiféré pour l'aide active à mourir pratiquent l'aide active à mourir avec les soignants de soins palliatifs. Aucun problème de compatibilité.

Ceux qui sont opposés en France sont les pro-vie inconditionnels et religieux pour la plupart. Avec l'objection de conscience, personne ne les obligera à pratiquer une aide à mourir qu'ils refusent.

Les français seraient-ils plus « bêtes et méchants » que les autres ?

n°6 : les souffrances ne peuvent pas toujours être soulagées en soins palliatifs

Le rôle de la médecine est de rendre les douleurs supportables, si possible, mais cela ne l'est pas toujours, inutile de mentir, tout le monde le sait. La souffrance n'est pas seulement la douleur physique.

Il reste toujours possible de sédater, même de façon intermittente, un patient et les soins palliatifs développent une expertise toujours plus fine à cet égard. Nul en sait si la sédation retire vraiment la souffrance, et quel est l'intérêt de survivre endormi ?

n°7 : toutes les demandes de mort plus rapide ne disparaissent pas en soins palliatifs

Les SP de la SFAP prétendent que

« toutes les demandes disparaissent quand ils apparaissent »  Miracle !

Evidemment … quand on sait que la charte des SP intime aux soignants de répondre à ceux qui demandent la mort : « mais non, on va s'occuper bien de vous, et vous allez être contents de vivre ! »

une première demande reçoit cette réponse , si le mourant a le courage de recommencer, on l'attrape gentiment et on réitère la réponse... en général ceux qui ont le courage de persister demandent à quitter les lieux, ils savent qu'on ne les entend pas ! Inutile de demander... on les fait taire !

n°8 : on ignore tout de la souffrance du malade persiste lors d’une sédation

et lors d'une euthanasie ? On n'en sait pas plus, c'est vrai.

La différence est que actuellement les sédations partielles durent souvent 6 mois et parfois des années, alors que l'euthanasie ne dure que quelques minutes...

n°9 : le délai de survenance de la mort après une sédation

Dans le cas de la sédation profonde et continue jusqu'au décès , il n’y a pas de maîtrise du moment de la mort qui « ne peut pas être prévu« . Pour autant, le décès est prévisible dans l’intervalle de quelques heures à quelques jours.

Oui mais on constate que la sédation terminale est très peu donnée... de nombreux médecins ont peur que çà aille trop vite et d'être accusés d'euthanasie et préfèrent les sédations partielles... qui durent très longtemps...

n°10 : la sédation crée des souffrances supplémentaires si elle dure trop longtemps.

Le but d’une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès est de ne pas s’opposer à la survenue de la mort, prévisible à court terme, tout en soulageant les douleurs persistantes.

Douleur et souffrance ce n'est pas la même chose !

L'arrêt de toute hydratation provoque des dégâts graves : il faudrait toujours maintenir une hydratation minimum. Il faut veiller à ce que la sédation terminale soit de courte durée, de 1 à 3 jours maximum.Il faut pouvoir utiliser la sédation terminale bien avant les derniers jours d'agonie (donc changer la loi actuelle)

n°11 : toutes les morts sont dignes de quoi ? de qui ?

Le nom de l'admd a été choisi il y a 40 ans. Il est « démodé ». Difficile de le changer.

Depuis il y a controverse sur le sens du mot « dignité » que les athées et agnostiques n'interprètent pas comme les croyants.

L'admd admet évidemment que toutes les façons de mourir, si elles sont choisies par la personne, sont dignes d'elle même : l'important est le respect de l'Autre et de son choix de fin de vie.

Le drame est que actuellement peu de personnes peuvent choisir ce qu'elles voudraient vraiment : une sédation bien plus précoce ou une aide pour la mort volontaire qu'elle souhaite.

Lorsque le médecin ne respecte pas mon choix de fin de vie il ne respecte pas ma dignité.

Actuellement si je demande une aide pour mourir il lui est interdit de me la donner. Il faut donc changer la loi.

n°12 : la France pratique déjà l’euthanasie

Dans l’euthanasie, l’intention est bien de faire mourir le patient, pas dans la sédation terminale !

Hypocrisie totale ! Dans les deux cas,

ce qui fait mourir le patient, c'est sa maladie, son état de santé général très déficient

Le médecin soulage les souffrances d'une trop longue agonie en faisant en sorte de la raccourcir, que ce soit par sédation terminale ou aide plus active programmée.

La limite entre sédation terminale et euthanasie est minime, elle est d'abord dans le choix du patient !

  • Avec la sédation la mort arrive en 1 à 3 jours, la date n'est pas programmée.

  • Dans l'aide active à mourir, le mourant décide de la date et de l'heure avec le médecin et avec les proches qui l'accompagnent...

Les doses sont délicates à déterminer pour le médecin pour que çà aille « pas trop vite » ou bien « très vite »... tous les malades ayant une résistance différente et souvent imprévisible.

Certains médecins pratiquent des euthanasies clandestines, et le disent, oui

Certains veulent cesser cette clandestinité toujours dangereuse et veulent une loi cadre.

Mais nombre d'opposants à la future loi revendiquent une décision en tête à tête avec son patient, et refusent une loi qui encadre, le premier à le dire est M Leonetti  ! Il préfère la clandestinité à une loi cadre !

n°13 : personne ne veut de la loi française

Personne n'a la prétention d’affirmer que la loi française serait « la meilleure du monde »

Le fait est, en revanche, qu’elle a atteint un point de compromis, voté à l’unanimité au parlement, et que les législations sur lesquelles l’admd voudrait voir la France s’aligner (singulièrement, la Belgique) sont gravement défaillantes.

Pourtant si, les opposants au changement disent bien que la loi est parfaite !

Qu'elle résulte d'un consensus est un indice grave de manque de démocratie : aucune loi ne doit être votée à 99% , sinon, on sait qu'elle est inapplicable...basée sur un tel minimum que nul ne peut réellement s'en servir !

Toutes les autres lois sont votées à plus de 50% (1 voix de plus suffit)

Non seulement la loi belge satisfait parfaitement les belges mais elle n'est en rien défaillante !

Tous ne veulent pas d'une euthanasie mais tous sont contents que ce soit possible, même s'ils ne la demanderont pas.

Il y a évidemment en Belgique comme en Suisse des médecins qui refusent de faire euthanasies ou suicides assistés, aucun problème avec la clause de conscience !

n°14 : la loi Claeys-Leonetti ne permet pas vraiment de prendre en charge convenablement tous les patients

la loi Claeys-Leonetti a entériné le droit pour tout patient de refuser un traitement, ou d’arrêter les traitements existants.

NON c'est FAUX!  Lorsque la personne est proche de la mort on la dit vulnérable et on lui retire tous ses droits !

La loi n'oblige pas le médecin à suivre ses directives dans 2 cas :

en urgence et lorsque le médecin les trouve  « inapproriées », sans qu'il n'y ait aucun critère indiqué dans la loi.

Bien que pour la loi, les seules personnes jugées « incapables » sont les mineurs et les adultes sous tutelle ou curatelle, ou ayant une maladie du cerveau comme Alzeihmer  qui leur fait perdre leur conscience parfois (pas toujours).

Mais si ces adultes ont écrit avant leurs directives, on devrait pouvoir les suivre !

L’évolution d’une maladie neurodégénérative connaît bien des étapes lors desquelles un arrêt de traitements le maintenant en vie peut être décidé par le patient, et accompagné par des soins palliatifs qui sont loin de satisfaire hors sédation terminale rapide, rarement accordée.

n°15 : la légalisation de l’euthanasie ne porte pas en elle-même ses dérives

il n’est pas contestable que des dérives et des défaillances dans les mécanismes de contrôle ont été constatées dans tous les pays qui ont légalisé l’euthanasie.

FAUX : mensonges et calomnies toujours reprises par Belgique et Suisse lorsqu'elles sont attaquées !

Si la loi cadre n'avait pas été respectée, le médecin qui a pratiqué une euthanasie hors cadre serait condamné fermement. Cela n'est encore jamais arrivé.

n°16 : il n’y a pas de pression des enfants sur les vieux parents pour qu’ils acceptent l’euthanasie

Les personnes âgées dépendantes sont conscientes d'être un poids

pour le système de santé : pas vraiment, elles le paient! Et elles donnent du travail aux soignants qui s'en occupent...

pour la société : retraites ?... qui leur a permis pour les moins pauvres d'aider enfants et petits enfants et de faire faire des économies à l'état..

et pour leurs enfants lorsqu'ils sont contraints de payer les Ehpad pour eux (rare, seuls les enfants assez riches paient lorsque la vieille mère est pauvre... ) ,

 

Elles sont tout aussi conscientes d'être les vaches à lait d'un système qui les pousse à être maintenus en vie... tout au contraire !

Ceci est très relatif, être âgé ne signifie pas être malade ou impotent, ni Alzeihmer.

De nombreuses personnes âgées sont en pleine forme !

Elles ont eu le temps de se poser (ou pas : quel intérêt ? ) la question du sens de leur vie, bien avant d'être dépendants...

Des jeunes se retrouvent dépendants aussi par maladies ou et handicaps... ce n'est pas réservé aux vieux.

Quant à ceux qui deviennent effectivement une charge, tout dépend pour qui !

La société en profite aussi beaucoup avec l'or gris qui rapporte beaucoup d'argent !

Il est impossible d'obliger des enfants à aller visiter ses parents s'ils ne le veulent pas, en général c'est la conséquence de leurs mauvaises relations dans les années qui ont précédé : éloignement géographique, mauvaise entente, etc... Tout enfant qui veut vivre sa vie le fait, quels que soient ses parents. Lieux communs éculés.

n°17 : le faible nombre de demandeurs ne saurait justifier qu’on renonce à légaliser l’euthanasie

Le nombre n’est jamais un argument en lui-même. En revanche, le rapport d’une société à la mort est fondamental et la répercussion d’une légalisation de l’euthanasie sur une société, incomparable. Nous serons tous concernés.

Vous semblez oublier que de tous temps, la législation suit avec beaucoup de retard l'évolution de la société...

La société a évolué et veut que cesse le pouvoir patriarcal des médecins conservé en fin de vie par la loi actuelle.

Nous voulons en grande majorité décider nous mêmes de nos vies, et il nous paraît normal que la médecine puisse nous aider si nous demandons la mort délivrance de nos maux incurables devenus insupportables.

n°18 : on n’euthanasie pas les enfants en Belgique

Fort heureusement, la loi l'a rendu possible même si cela reste exceptionnel.

Il faut évidemment l'accord des parents.

Les enfants souffrent tout autant que les adultes... pourquoi refuser de les soulager ???

n°19 : les euthanasies sont stables en Belgique

évidemment depuis que la loi est passée, les belges se sont mis à s'en servir ! Donc au fur et à mesure que cela s'est su, le nombre de demandes et d'acceptations (et de refus) ont augmenté tout naturellement

mais depuis plusieurs années, le nombre stagne à 2,5% environ des mourants.

n°20 : on n’euthanasie pas les enfants dépressifs et les nourrissons au Canada

On n'est pas au Canada !

On aide à mourir tous les jours par sédation terminale en France de nombreux bébés dont on sait l'espérance de survie très brève et en souffrances, avec l'accord des parents. Fort heureusement, on a pitié et des bébés en souffrances et des parents... Avec le droit à l'euthanasie ce sera plus clair.

Peut-on vraiment parler de « dépression » chez les enfants ?

Chez les adolescents oui, elle est souvent guérissable pais pas toujours malheureusement.

Pour le moment, la France a exclu de s'occuper des mineurs.

On verra si la question se pose plus tard. Pas de divination !

Pour conclure

Ils accusent la puissance financière du lobby admd, pourtant bien moindre que celle des milieux pro-vie catholiques financés par l'Eglise et leurs adhérents.

Ils oublient que l'admd n'est pas seule à réclamer le changement de loi pour permettre la liberté de choix de chaque citoyen devant sa propre mort.

La plupart des associations laïques et les mutuelles de France soutiennent aussi ce changement de loi.

La Convention Citoyenne la réclame !

D'où vient l'argent des publicités énormes contre la future loi qu'on voit depuis un an à la télévision dans le métro parisien, et partout de la part des lobbies pro-vies ? Pourquoi autant d'interventions dans les medias de ces milieux pro-vie ? L'Eglise catholique romaine est une des plus grandes puissances d'argent mondial. Les évangélistes ont une grande puissance d'influence également.

En France la Fondation Lejeune profite de subventions pour la recherche médicale mais n'hésite pas à mendier des dons pour lutter contre la loi future de santé. Elle a déjà payé les avocats de la famille Lambert, pour 10 ans de lutte contre l'idée de l'euthanasie possible ! 10000€ par an ! Sans compter les publicités dans les medias...

 

 

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