22 Juillet 2023
OPPOSITION AU CHANGEMENT DE LOI POUR PERMETTRE LA POSSIBILITE D'AIDE MEDICALE POUR MOURIR SELON SON CHOIX .
Ce qu'ils disent :
1- LA LOI ACTUELLE EST SUFFISANTE...
mais elle n'est encore pas suffisamment connue et appliquée...
Elle convient à 95% des malades mourants (en fin de vie, mais pas forcément en agonie)
La sédation profonde prévue dans la loi en vigueur est suffisante.
Dans la loi de santé actuelle, la volonté du patient prévaut lorsqu’il s’agit de décisions concernant sa santé.
Les médecins sont les mieux placés pour décider dans la fin de vie, les patients sont perturbés et ne savent pas ce qu'ils veulent vraiment, la maîtrise de soi est un leurre
REPONSE :
Une loi qui n'est pas appliquée (depuis la loi Leonetti de 2005... ) est une mauvaise loi
Elle peut effectivement convenir à 95% des patients,
et les 5% restants, on les abandonne ? On les contraints à une survie forcée avec des souffrances insupportables et incurables... !
Une bonne loi convient à 100% des citoyens !
N'oublions pas qu'un droit n'est en aucun cas une obligation !
Je parle de « survie » car leur vie n'a rien de « naturelle » , elle est maintenue artificiellement par la médecine moderne, comme pour la plupart des malades dits chroniques et de nombreuses personnes âgées, bourrées de médicaments, opérées et réopérées maintes fois, maintenues en vie par la médecine et la pharmacie.
Pour les plus riches ils vont en Suisse ou en Belgique
Les plus chanceux se font aider clandestinement, avec tous les risques que la clandestinité implique, tant pour le médecin qui aide sans cadre ni vérification que pour le patient (possibilité de ratage)
d'où une inégalité flagrante entre citoyens français créée par cette loi, contraire aux règles de la République.
NON la loi actuelle ne respecte pas la volonté du patient :
quand le patient est encore assez en forme, il peut refuser traitements investigations opérations soins proposés par la médecine,
mais il perd cette capacité dès lors qu'il est estimé « en fin de vie » : on l'infantilise alors,
on lui dénie la capacité de donner son avis en conscience, même s'il n'est pas sous tutelle ou curatelle et qu'il n'a pas la maladie d'Alzeihmer ou assimilée...
Le médecin a le droit de ne pas respecter ses directives anticipées écrites
(il suffit qu'il les juge « inappropriées » , aucun critère dans la loi pour en juger)
ni la parole de sa personne de confiance (qui a pour seul droit de donner un avis).
NON, la seule personne apte à juger de ses souffrances et de sa volonté ou non de vouloir mourir plus vite par sédation passive ou par aide active à mourir, ce n'est pas le médecin,
c'est le patient lui même !
La souffrance est subjective et seule la personne peut dire son niveau de souffrances.
2- BELGIQUE, CANADA : MENSONGES REPETES :
le nombre des euthanasies explose :
FAUX : il reste autour de 2,5% en Belgique et atteint 5% au Québec
on euthanasie les enfants sans avis des parents
on euthanasie pour dépression nerveuse guérissable
on euthanasie les nourrissons sans autorisation des parents
tout simplement FAUX
on oblige les institutions a appliquer la loi (permettre les euthanasies)
c'est normal : la clause de conscience est individuelle et non collective.
Un médecin peut refuser de pratiquer des euthanasies.
Une clinique ou autre institution ne peut pas refuser globalement des euthanasies dans ses lieux : elle est soumise à la loi générale.
3- COLLEGIALITE
Les décisions concernant la fin de vie doivent être prises de manière collégiale.
OUI mais de quel collège s'agit-il ? Uniquement médical ?
Actuellement les décisions collégiales d'arrêt de traitements devenus déraisonnables et de sédation terminale 2/3 jours avant la mort présumée puisque tel est le protocole d'application de la loi par la HAS (haute autorité de santé) sont celles du médecin + son équipe et d'un 2ème médecin indépendant.
Le patient ou sa personne de confiance n'y a pas de place.
Les directives anticipées peuvent être lues mais le médecin peut ne pas les respecter.
Dans le futur, on souhaite que
les directives anticipées soient obligatoirement suivies (sauf demande d'obstination déraisonnable)
que le patient ou à défaut sa personne de confiance dûment désignée puisse non seulement faire partie du collège décisionnel mais y avoir une voix prépondérante.
4- DEUIL L’euthanasie et le suicide assisté ne permettent pas un deuil convenable.
Au contraire il semble que la mort programmée avec les proches facilite le deuil :
La mort est préparée, discutée avec les proches dont on souhaite qu'à défaut d'être d'accord avec la décision du malade mourant, ils l'acceptent.
On se retrouve, on se rapproche, on parle de l'avenir de ceux qui restent, et çà les aide.
Voir le livre de Noelle Chatelet « la dernière leçon » celui du Dr Damas « la mort choisie »
voir son film : « les mots de la fin » : https://www.youtube.com/watch?v=p549zwEZcmU
5- DERIVES : Si l’on autorisait l’aide médicalisée à mourir, cela entraînerait beaucoup de dérives.
Les dérives sont celles de la loi actuelle qui discrimine les patients en leur interdisant l'aide active à mourir et en repoussant la sédation terminale aux derniers jours présumés de leur vie, tant pis s'ils souffrent le martyre !
Les dérives sont celles qui poussent des malades gravement atteints à des suicides violents, faute de trouver de l'aide et de la compassion auprès des médecins
Les dérives sont celles qui obligent à des euthanasies clandestines ou des suicides assistés clandestins
Demain si la loi est bien cadrée, de façon claire, comme dans les pays qui ont déjà légiféré,
il n'y a aucune raison d'avoir plus de dérives... il devrait au contraire y en avoir moins...
6- DIGNITE
Toutes les morts sont dignes. L’aide active à mourir est contraire à la dignité humaine.
Le mot « dignité » n'a pas le même sens pour tous :
1) Les « croyants convaincus » parlent de la dignité inhérente à l'être humain créé par leur dieu.
Cette dignité intrinsèque n'est donc jamais remise en cause !
On est digne parce qu'on est humain. Pour ceux là la vie vient de leur dieu qui seul pourra leur retirer...
Ils ne demanderont pas l'aide active à mourir qui les contrarie.
2) Les autres parlent du ressenti qu'ils ont de leur propre dignité :
il leur paraît indigne d'eux-mêmes de
par exemple perdre leur autonomie acquise durement,
ou de supporter les dégradations de leur corps et de leur cerveau et des souffrances telles qu'ils ne se reconnaissent plus, que leur vie devient sans intérêt .
Ils peuvent alors préférer mourir que poursuivre une survie médicalisée dont ils ne veulent plus.
Pour moi, ma dignité est préservée quand je suis écoutée, entendue, respectée.
Si je souffre trop et que je veux mourir, on ne me respecte pas si on m'en empêche,
si on me refuse l'aide dont j'ai besoin, alors ma mort sera indigne de moi.
7- DONNER LA MORT
Contraire au serment d'Hippocrate
L’interdiction de donner la mort est une loi absolue.
L’euthanasie est un meurtre
On ne peut pas demander à un médecin de mettre fin à une vie.
Les opposants parlent toujours de « donner » la mort lorsqu'on parle d'aide à mourir.
Or ce n'est pas cela :
Aider à mourir, que ce soit par la sédation terminale déjà admise (on parle parfois d'euthanasie passive) ou par une aide plus active pour une mort programmée (euthanasie ou suicide assisté),
ce n'est pas donner la mort … mais l'accompagner et l'accélérer éventuellement :
La mort vient du mauvais état de santé du malade déjà condamné à mourir,
elle ne vient ni du médecin ni du patient.
L'intention de mourir est celle du patient et en aucun cas celle du médecin qui accompagne le patient selon ses directives.
L'euthanasie loin d'être un meurtre ou un assassinat peut être considéré comme une forme de suicide : la volonté de mourir est celle du malade et de nul autre.
Un meurtre ou un assassinat (meurtre avec préméditation) est un acte violent envers quelqu'un qui n'a rien demandé et qui peut être en parfaite santé !
Aucun rapport avec une mort douce décidée par le patient, qui va mourir de toutes façons !
Le serment d'Hippocrate (modifié très régulièrement pour suivre l'évolution de la société et de ses lois) pas plus que la loi française n'interdisent l'euthanasie :
elle n'y existe pas en réalité : Elle n'est pas définie dans la loi française sauf pour animaux dans le domaine vétérinaire.
Le serment d'Hippocrate recommande aux médecins de soulager les souffrances et de ne pas nuire au malade : or obliger un malade à vivre plus longtemps avec des souffrances intolérables et incurables c'est lui nuire !
8- DIRECTIVES ANTICIPEES
Une personne ne peut être maîtresse d’elle-même et ne peut savoir ce qui est bon pour elle-même quand il s’agit de sa vie :
Ecrire ses directives anticipées n'a pas de sens, on peut changer d'avis
Les demandes en matière d’euthanasie et/ou de suicide assisté sont forcément ambivalentes.
C'est mépriser le genre humain que de penser qu'un homme ou une femme est incapable de savoir ce qu'elle veut concernant sa vie, son corps sa santé, sa mort...
Toute personne majeure consciente en est capable.
Toute personne peut en y réfléchissant concevoir les limites acceptables qu'elle donne à sa vie.
Le plus facile est de penser à ce qu'on refuse de vivre si on est gravement malade un jour.
Ceux qui décident d'une mort volontaire pour eux mêmes sont des personnes à fort caractère, très indépendants moralement, dont la philosophie penche vers le stoïcisme. Rare mais çà existe.
Ils savent parfaitement ce qu'ils veulent .
Les autres en grande majorité préfèrent la sédation terminale mais voudraient pouvoir l'obtenir bien avant les derniers jours d'agonie.
Pourquoi imposer des agonies de plusieurs mois, voire années pour certaines maladies très graves à évolution lente mais inexorable ?
Rien d'ambivalent dans les demandes d'aide active à mourir. Pas faciles à formuler par contre, car elles arrivent le plus souvent après une longue période de souffrances acceptées.
La loi doit prévoir comme ailleurs l'obligation de les réitérer.
Si on a écrit des directives et qu'on veut les changer, rien de plus facile : on les réécrit.
Comme pour un testament de biens , c'est le dernier en date qui compte.
Comme pour un testament de biens, la question de savoir si le malade devenu incapable de s'exprimer aurait changé d'avis n'a pas à être posée.
9- FINANCEMENT
une motivation pour l’euthanasie et le suicide assisté serait de réduire les besoins de financement des soins palliatifs.
C'est le contraire ! : Avant d'en arriver au stade final où un patient demande de l'aide pour mourir, de façon passive ou active, il s'est passé généralement une longue période de souffrances où la personne a eu besoin de soins palliatifs pour résister et vivre avec sa maladie.
70% des demandes d'euthanasie en Flandres ont été déposées après une période de soins palliatifs absolument nécessaires.
Financer des services spéciaux de soins palliatifs hospitaliers n'est pas si cher que pour d'autres services : moins d'actes médicaux, besoin de personnel plus important, mais pas forcément de beaucoup de médecins : infirmiers et aide soignants, moins coûteux participent davantage à la vie de tous les jours.
Mais la plupart des gens voudraient mourir chez eux et avoir ces soins palliatifs de leur médecin habituel hors hôpital. Ce qui ne coûterait pas plus cher que des soins ordinaires.
Je rappelle que la circulaire Laroque 1986 avait déjà imposé que tous les médecins et soignants devaient être formés aux soins palliatifs.
Si elle n'a jamais été appliquée, elle n'a jamais non plus été supprimée, au contraire, les lois successives de santé ont toujours renforcé la nécessité de soins palliatifs.
Il est grand temps d'appliquer cette mesure.
Les pays qui ont légalisé l'euthanasie ont des soins palliatifs pour tous contrairement à la France.
10- GARANTIE
ll n’y a jamais de garantie qu’une personne optant pour l’euthanasie n’ait pas subi de pression, donc il faut l’interdire.
Si on devait interdire tout ce qui n'est pas garanti, on ne ferait plus rien :
Qui garantit que des mariés n'ont pas subi de pression de leur entourage ? Personne.
Si l'un d'entre eux considère qu'il s'agit d'un mariage par contrainte, la loi le protège et lui permet de s'y opposer.
Si la loi demain est bien faite, aux législateurs de prévoir les garde-fous,
la vérification de la libre décision du malade demandant une aide active à mourir ne devrait pas poser de problèmes, elle sera obligatoire de par la loi.
Elle n'en pose pas dans les pays qui ont déjà légiféré...
11- PENTE GLISSANTE :
Si l’aide à mourir est autorisée, de plus en plus de personnes y auront recours.
Si l’aide médicalisée à mourir est dépénalisée, on l'étendra à des catégories de situations de plus en plus larges, tels que les mineurs et les cas psychologiques.
Seuls parlement et sénat sont aptes à reconsidérer les lois, avec le gouvernement.
Il est évident que dès lors qu'un droit est donné, il y a des demandes et le nombre de demandes augmente avec la connaissance de ce droit, sans plus.
En Belgique, on stagne à 2,5% d'euthanasies alors que la loi a plus de 20 ans.
Pas d'explosion des demandes !
Quand à élargir le cadre d'application de ce droit, on ne sait pas encore ce qui sera voté demain, il est difficile de faire des prédictions, nul ne connaît l'avenir ! Nous ne sommes pas devins !
12- PERSONNES VULNÉRABLES
La possibilité d’euthanasie et de suicide assisté fragiliserait les personnes vulnérables si la loi permettait l'aide active à mourir.
Certains malades se sentent coupables d’être une charge pour leurs familles, on ne peut pas les encourager à mettre fin à leur vie sur la base d’un tel motif.
Qui est « vulnérable » pour la loi ?
Ce sont les personnes « mineures », sous tutelle ou curatelle pour les adultes.
Celles là ne sont pas considérées comme aptes à décider pour elles mêmes sur nombre de points, y compris leur santé . Elles seront donc automatiquement écartées du cadre de la loi.
Ce n'est pas le cas de nombreux malades qui vont mourir.
Qui restent aptes à décider pour eux mêmes ou ont écrit auparavant leurs décisions pour leur fin de vie.
Il est évident qu'une demande d'aide à mourir parce qu'on est une charge pour la famille sera refusée.
Le seul motif admis sera des souffrances incurables, liées à maladies, handicaps, vieillesse avec polypathololgies...
13- SOINS PALLIATIFS : la SFAP et sympathisants, tous pro-vie.
La vie vaut d’être maintenue en toutes circonstances où la mort n’est pas inéluctable à court ou moyen terme.
Il faut laisser mourir naturellement.
Les moyens techniques existent qui permettent de soulager toutes les souffrances.
La demande d’euthanasie ou de suicide assisté disparaît dans les services de soins palliatifs
Soin palliatif et aide active à mourir sont incompatibles
La sédation profonde suffit pour que les personnes ne souffrent pas.
Sous sédation profonde, le malade meurt rapidement de mort naturelle.
Ces gens là militent pour la vie à n'importe quel prix moral et financier.
Beaucoup sont déjà opposés à pratiquer la sédation terminale, qu'on nomme aussi « euthanasie passive », même en dernière extrémité comme c'est le cas actuellement.
Ils mentent lorsqu'ils disent que toutes les souffrances peuvent être soulagées, tout le monde sait que ce n'est pas vrai.
Lorsqu'ils prétendent soulager des souffrances mieux que leurs collègues précédents,
ils montrent un mépris de ces collègues indigne du serment d'Hippocrate !
Pourquoi les demandes d'aide pour mourir cessent chez eux ?
Lorsqu'on répond au malade que non il ne faut pas vouloir mourir, qu'on va bien s'occuper de lui (elle) , il sent que le sujet est à éviter... S'il a le courage de renouveler sa demande, même réponse... il a compris que ce n'est pas la peine de demander, il abandonne le plus souvent, s'il est obligé de rester là... s'il le peut, il se sauve!
Lorsqu'ils disent que la sédation suffit, NON, on ignore ce que ressent la personne sous sédation, c'est pour cela que nous réclamons des sédations brèves (entre 1 à 3 jours maximum)
Du fait qu'actuellement la sédation finale n'est autorisée que très tard, il est souvent trop tard, cela devient inutile donc elle n'est pas faite.
Nos morts actuelles comme nos vies n'ont plus grand chose de naturel !
Nous avons gagné 20 ans de prolongation de vie, mais en mauvaise santé !
Cela signifie que la plupart des français ont déjà une vie prolongée par la médecine, rien de naturel !
Tant mieux quand on peut encore profiter de cette vie, mais quand la qualité qu'on demande à la vie se perd ?
Faut-il supporter encore des souffrances quand on sait que plus rien ne nous redonnera une vie acceptable pour nous ?
Il faut que chacun ait droit à la compassion pour une aide médicale à mourir,
même s'il ne la demande jamais : Un droit n'est jamais une obligation !
14- SUICIDE
On n’a pas besoin de légaliser l’aide à mourir, ceux qui mourir « n’ont qu’à » se suicider.
Il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à l’euthanasie, il suffit de légaliser le suicide assisté.
Pousser les gens à des suicides « ordinaires » , c'est les pousser à des suicides violents pour ceux qui restent... Manque de compassion certain.
Car il n'est pas facile de se suicider en France : beaucoup de médicaments propres à la mort douce, sont interdits,
Il faut se cacher et faire çà seul.e pour ne pas inquiéter ses proches qui pourraient être accusés de non assistance à personne ne danger.
Si on n'a pas trouvé la bonne méthode, on peut se rater et se retrouver dans une situation encore pire après.
Les suicides violents traumatisent ceux qui restent, non prévenus et choqués de la violence de cet acte.
Séparer le suicide assisté de l'euthanasie est artificiel :
dans les deux cas le médecin (et le collège médical : son équipe et un 2ème médecin)
sera responsable du feu vert donné au patient qui demandera une aide active pour mourir : vérifier l'état de santé et la liber décision du malade
sera responsable de l'ordonnance du produit létal
certes le geste final sera fait par le patient lui même dans le cas du suicide assisté et par le médecin (ou un infirmier ? sur ordre du médecin ) pour l'euthanasie,
mais l'intention de la mort est toujours celle du patient uniquement,
le médecin n'en est pas responsable.
Il est prévu que tout médecin puisse refuser de pratiquer une euthanasie, donc seuls les médecins volontaires les feront.
Les inconvénients de se contenter du suicide assisté :
C'est d'empêcher le malade qui souffre terriblement et n'est plus capable de se suicider de mourir en paix comme il le souhaite !
C'est aussi d'obliger les malades à avancer la date de leur mort par crainte de ne plus pouvoir le faire eux mêmes un peu plus tard : on les pousse en réalité au suicide !