17 Juillet 2023
16 JUILLET Ouest-France Jeanne Emmanuelle HUTIN CONTRE LE PROJET DE LOI PROCHAINE:
suite au communiqué de l'académie de médecine...
je ne mets que mes commentaires, le reste n'est que la répétition incessante des opposants au changement de la loi de santé : ils veulent garder le pouvoir (et l'argent ? )
d'abord IL NE S AGIT PAS DE TUER QUICONQUE mais de :
ACCOMPAGNER VERS LA MORT QUI VIENT suite des maladies ou et handicaps alors qu'il souffre de façon incurable...
DEUX CHOIX DE MORT ACCELEREE ( pour supprimer les souffrances ) POSSIBLES :
1) SEDATION TERMINALE sans attendre les derniers jours de l'agonie:
la mort vient dans le sommeil, maximum 3 jours si on veut être humain...
pourquoi prolonger les sédations pendant des mois? provoquer des réveils douloureux?
2) MORT VOLONTAIRE programmée avec ses proches, aidée par un médecin pour :
autorisation de se procurer le produit utile (bilan du dossier médical, vérification de la liberté de la demande) , et l'obtenir,
ensuite
selon les capacités du patient, ce sera un acte du patient ou un acte du médecin qui aide :
l'intention de la mort est celle du patient , jamais celle du médecin !
qui se contente d'accompagner pour supprimer une souffrance devenue insupportable.
TOUJOURS LES MEMES PAROLES CONTRE LA LIBERTE DE CHOIX ET LE CHANGEMENT DE LA LOI DE SANTE
"Le gouvernement prépare un projet de loi sur la fin de vie. Mais de très nombreux soignants refusent de participer directement ou indirectement à l’administration de la mort."
Pas si nombreux que les opposants le disent... et ils pourront ne pas y participer avec la clause de conscience !
MAIS ILS VEULENT BLOQUER LE PROJET DU GOUVERNEMENT : suivre la Convention Citoyenne et LAISSER ENFIN LA PAROLE AU PATIENT PRIORITAIRE SUR LE SOIGNANT ! En partie seulement car il faudra une autorisation médicale pour qu'un médecin puisse aider à mourir...
QUI PARLE ?
Claire Fourcade, présidente des Soins palliatifs (SFAP), pro-vie
Docteur Samzun, président de l’association Claromed, pro-vie
Ceux farouches partisans du statu quo... : L’Académie de médecine refuse l’euthanasie mais accepterait le suicide assisté comme en Orégon. ... : pas d'accompagnement médical ...
"La loi doit écarter clairement les soignants de toute forme de mort administrée, rendant ainsi la clause de conscience inutile ..." "La plupart des soignants auprès des personnes en fin de vie refusent de participer à l’administration de la mort."
Pour ceux qui adhèrent au dogme de la SFAP très catholique c'est vrai,
mais ils rencontrent moins de 10% des mourants...et s'autodésignent comme les seuls sachants...
sauf que le projet de loi n'usera pas de ce vocabulaire discuté :
il parle d'aide ou d'accompagnement médical pour mourir selon son choix...
tout médecin pouvant user de son droit de retrait (clause de conscience)
PRÉSENTER LES CHOSES COMME CELA EST BIAISÉ : c'est fait exprès!
il ne s'agit pas d'administrer la mort ni de tuer, mais de
RÉPONDRE À LA DEMANDE D'UN PATIENT MOURANT ET QUI SOUFFRE...
Beaucoup ne le demanderont pas, mais ils seront rassurés sur le fait de pouvoir être aidés s'ils le demandent, cela se passe comme çà dans tous les pays qui ont légiféré.