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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

loi de fin de vie : Changeons un peu d'angle de vue... regardons la mort en face avec les yeux du condamné par la ou les maladies, handicaps divers..

suite aux attaques parues dans le Figaro... journal "bien pensant, catholique "

Changeons un peu d'angle de vue...

regardons la mort en face avec les yeux du condamné par la ou les maladies, handicaps divers...

on entend trop de médecins qui ne pensent qu'à eux et oublient les malades...

pourtant au centre du système de santé,

peur de perdre des clients ? et s'ils en gagnaient, au contraire, en étant moins sectaires?

CE QU ON OUBLIE DE DIRE (VOLONTAIREMENT ? )

LA LOI ACTUELLE DONNE LE POUVOIR AUX MEDECINS SUR NOS FINS DE VIE

C EST D ABORD CELA QUI DOIT CHANGER !

LE PATIENT DOIT ETRE LE SEUL A DECIDER POUR SA VIE JUSQU'À SA FIN :

LES TRAITEMENTS ET SOINS QU IL ACCEPTE OU REFUSE ,

LES CONDITIONS DE SA MORT

PREMIER TRAVAIL DE TOUT MÉDECIN (oublié trop souvent):

SOULAGER LES SOUFFRANCES (SOINS PALLIATIFS ESSENTIELS)

S'il peut guérir : tant mieux.

Mais de plus en plus souvent on fait survivre les gens avec des maladies chroniques et des traitements à vie...

leur état se dégrade au cours du temps et il peut arriver qu'ils veuillent arrêter et les traitements et leur vie, devenue insupportable.

Les soins palliatifs ne sont pas suffisants pour tous, aussi bien soient-ils .

De plus actuellement les soins palliatifs interdisent de demander la mort délivrance, par idéologie :

en cas de demande, on répond: "mais non, çà va aller mieux..."

si le malade ose réitérer sa demande il reçoit la même réponse... il est à la merci des soignants, il ne lui reste qu'à abandonner la lutte... et attendre la mort... sauf à pouvoir quitter ces soins palliatifs qui refusent de l'entendre.

Cela devrait changer...

JF Mattei : L’évolution de la médecine a créé des situations complexes en prolongeant des fins de vie sans espoir de guérison ou d’amélioration. La sédation profonde et continue jusqu’au décès permet de soulager en toute fin de vie mais ne répond pas aux demandes des malades condamnés à moyen terme.

La médecine actuelle a perdu de vue l'essentiel : son patient-client !

On a perdu le point de vue humain sur la personne, pour privilégier des techniques de survie aux dépens de la qualité de vie restante. Nous ne voulons plus de cette médecine aveugle et sourde à la personne dans son environnement.

 

DANS LA FUTURE LOI : Il serait nécessaire de pouvoir offrir au malade incurable, selon sa demande, LES AIDES SUIVANTES pour soulager ses souffrances par une mort aidée médicalement :

1) MORT NON PROGRAMMÉE : SÉDATION TERMINALE (ou continue jusqu'au décès)

doit permettre une mort brève (quelques jours) dans un coma artificiel, dans lequel on suppose que la personne ne ressent plus ses souffrances.

Cette façon de mourir peut être décidée par le médecin, en l'absence de capacité d'expression du patient, et de directives anticipées contradictoires, pour soulager les souffrances de la fin de le vie, et ne pas entrer dans l'obstination déraisonnable.

Elle devra demain pouvoir être accordée sans attendre les derniers jours d'agonie (comme aujourd'hui) .

2) MORT PROGRAMMEE AVEC L'ÉQUIPE MÉDICALE ET LES PROCHES  : permet une mort presque instantanée. Pas de souffrances.

Le patient choisit le jour et l'heure avec l'équipe médicale et ceux qui vont l'accompagner au moment de sa mort.

Cela facilite aussi le deuil : on a pu prévoir ensemble les conséquences du décès.

Deux variantes selon la capacité du patient :

suicide assisté (il faut que le patient en soit capable) ou euthanasie (intervention nécessaire d'un médecin ou infirmier pour injecter le produit létal)

CONTROLES PREALABLES NECESSAIRES :

  • vérifier l'état de santé incurable du patient demandeur, compte tenu de son droit à refuser des traitements possibles à bénéfices aléatoires

  • vérifier que sa demande est faite en toute liberté et conscience , demander la réitération de la demande après délai de réflexion (8 jours ? )

(des directives anticipées écrites et réitérées depuis longtemps sont la preuve d'une philosophie de vie qui n'a pas changé, l'avis de la personne de confiance est essentiel )

 

Aux parlementaires et sénateurs de préciser le cadre de la loi, on l'espère le moins restrictif possible...

L'expérience réussie de nos voisins est un exemple à suivre. Inutile de repartir à zéro.

Ajouter la sédation terminale sans attendre les derniers jours d'agonie serait un plus français !

 

 

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