5 Août 2023
Quand on parle de soins palliatifs ,
on ne devrait pas parler QUE des services spécialisés pour çà , en fin de vie (réduite à l'agonie pour les médecins) qui existent dans les hôpitaux privés ou publics...
DEPUIS 1986 CIRCULAIRE LAROQUE,
TOUS LES MÉDECINS ET INFIRMIERS DOIVENT DONNER LES SOINS PALLIATIFS en cours de vie et en fin de vie :
QUE SIGNIFIE SOINS PALLIATIFS EN RÉALITÉ? LA BASE DU TRAVAIL DE TOUT MÉDECIN :
accompagner le malade en s'occupant de lui (elle) dans son environnement (essentiel) et pas seulement de sa maladie ou de ses symptômes
soulager du mieux possible ses souffrances...
La guérison est valorisante mais pas toujours possible. On peut aider à vivre avec une maladie chronique,
mais lorsqu'elle s'aggrave, jusqu'où va-t-on dans le maintien en vie par la médecine ?
Jusque là c'est le médecin qui en décide et pas le patient !
Le patient qui ne veut plus continuer a pour seul choix de refuser tout traitement et soin et de demander des sédation partielles ou terminale – possible aujourd'hui seulement 3 jours avant la mort prévue... qu'il n'est pas certain d'obtenir...
Résultat : Il a peur de trop souffrir et subit le diktat du médecin trop souvent... il n'ose pas s'y opposer...
PAS BESOIN DE SERVICES HOSPITALIERS SPÉCIALISÉS POUR ÇÀ,
- Ces services sont plutôt des centres de recherches contre la douleur (la souffrance morale est très difficile à maîtriser pour un médecin car très subjective... ),
- Ils devraient aussi aider à la formation de tous les soignants extérieurs
et cesser de vouloir monopoliser le droit de soulager les souffrances !
en plus ils interdisent de fait de demander la mort délivrance...
ceux qui osent en parler ont cette réponse : « non, çà va aller mieux » , ils ne récidivent pas souvent leur demande, inutile... ils ont compris qu'on ne les écoutera pas...
Plutôt que de développer excessivement ces services hospitaliers,
on pourrait proposer aux mourants des maisons d'accueil pour ceux qui ne peuvent pas rester chez eux ou dans un EHPAD... (réservé aux « vieux » et nombre de décès par maladie concernent des plus jeunes)
SOULAGER LA SOUFFRANCE :
cela demande au médecin de l'écoute, de l'empathie, de l'humanité,
et de connaitre l'environnement de son client (car nous payons notre médecine, très cher!),
Ce que nos médecins modernes n'ont pas appris... très peu vont chez leurs clients ! Même exceptionnellement... donc ils elles ignorent leur environnement pourtant essentiel pour la santé.
Il est urgent de remédier au manque de formation humaniste de nos médecins,
devenus trop souvent des robots de la technique , remplacés aisément par l'IA et les ordinateurs :
pour tout symptôme, on se précipite sur analyses, radios, IRM etc... en fonction des résultats on ordonne ceci ou cela... et on oublie la personne ! Et son environnement !
L'être humain n'est pas une machine, on ne le répare pas comme une automobile...
ils n'ont pas le temps d'écouter ! de comprendre !