JOURNEE DE PREVENTION DU SUICIDE Alliance Vita gronde à son habitude contre la loi de demain

https://www.lejdd.fr/societe/tout-suicide-est-un-drame-et-un-echec-138243

Journée de prévention du suicide, le 10 septembre,

Tugdual Derville, porte-parole d’Alliance VITA, assoc pro-vie très catholique

opposé à la loi de demain réclamée par les citoyens , interpelle les pouvoirs publics sur la prise en charge de ce fléau.

Il ne faudrait pas, plaide-t-il, que la promotion de l’aide active à mourir éclipse ce problème de santé publique.

Rien d'étonnant de la part de ce monsieur... ! Crispé sur son dogme.

La prévention du suicide existe et se développe, même si elle est difficile.

Elle n'a aucun rapport avec l'aide active à mourir dont personne ne fait la promotion :

Permettre n'est pas encourager ! Et cette aide ne sera donnée que dans le cadre de la loi.

La liberté que donnera on l'espère la loi de demain, sera celle du respect de la volonté de chacun.e quant à sa façon de mourir...

Ce sera la fin de la médecine patriarcale qui impose au patient sa volonté .

Tout suicide est un drame et un échec » FAUX

TOUT DEPEND POUR QUI et COMMENT CE SUICIDE SE PASSE

Celui ou celle qui réussit sa mort la voulait, donc c'est son choix. Juste avant, il est heureux de pouvoir être libre d'agir ainsi, même s'il n'a pu trouver que des moyens violents.

De nombreux suicides ratés ont été ratés exprès..., non préparés, précipités, "faux" suicides si on peut dire comme çà... suicide appel à l'aide...

DES SUICIDES TRÈS DIFFÉRENTS :

Le suicide peut être un geste spontané à l'annonce d'un événement dramatique pour la personne. Non préparé.

Le suicide peut être un geste préparé en cachette de tous pour souffrance existentielle liée à différents facteurs environnementaux et familiaux, ou et à une maladie mentale dont on ne voit pas la fin.

Ces deux formes de suicide sont difficiles pour l'entourage proche qui a tendance à culpabiliser – à tort- en se reprochant de n'avoir rien vu donc de ne pas avoir aidé à passer ce cap...

Dans le cas de problèmes psychiques graves et de tentatives de suicide précédentes, les proches qui n'acceptent pas la mort choisie se reprochent de n'avoir pas pu l'empêcher, alors que l'intéressé a tout fait pour cacher son geste... pour être sûr de ne pas en être empêché :

c'est sa liberté, même si elle peine ses proches...

Le suicide en fin de vie pour excès de souffrances, incurables, suite à longues maladies ou handicaps lourds, est un soulagement pour tous : mort délivrance.

Les souffrances du mourant touchent aussi les proches. Dans ce cas on dit « Enfin, il , elle, a fini de souffrir », çà console, même si on est triste de sa mort.

Peu de personnes demanderont demain l'aide active à mourir (3% en Belgique) pour une mort choisie, programmée avec ses proches. De quel droit leur refuser ? Et leur imposer des souffrances atroces encore plus longtemps ?

Que la mort, suicide ou autre, soit l'échec du médecin est une aberration...

On sait que le médecin fait ce qu'il peut mais qu'il y a des limites humaines à ses capacités.

Rien de miraculeux. Toute maladie physique ou psychique ne peut pas être guérie.

Il est pour certaines maladies impossible de vivre avec... trop dur, tout le monde n'a pas un courage ni une volonté de vivre exceptionnels...