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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

la rentrée des opposants au projet de loi sur la fin de vie: encore les mêmes rengaines et la peur que demain? la loi étende son cadre (qu'on ignore encore) aux malades psychiatriques comme en Belgique et bientot ailleurs

https://www.la-croix.com/Debats/Euthanasie-troubles-psychiatriques-Quand-portes-seront-ouvertes-sera-trop-tard-2023-08-31-1201280825Seniorag90 2/9/23 – 21h04

Tribune

Faroudja Hocini Psychiatre-psychanalyste, médecin aux urgences psychiatriques de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, Enseignante-chercheure en psychopathologie à l’Université Paris Cité

Bruno Dallaporta Médecin à la Fondation Santé des Etudiants de France, docteur en éthique médicale et philosophie appliquée à la santé.

Deux médecins réfléchissent aux risques pour les patients en psychiatrie d’une dépénalisation de toute « aide à mourir », même s’ils en étaient d’abord exclus.

Ils s’appuient sur les exemples venus de l’étranger pour dénoncer de graves dérives possibles.

toujours les mêmes accusations mensongères sur les catastrophes que pourrait entraîner la loi nouvelle !!!

quand on est malade et incurable, cela entraîne de lourds handicaps, que la maladie soit psychique ou physique, on sait d'ailleurs que les deux sont liés...

Pour le moment on a écarté du projet de loi les malheureux enfermés dans les hôpitaux psy à vie, mais... j'espère que demain, on pourra aussi les soulager de leurs souffrances par la mort délivrance s'ils la demandent...

Mais inutile de prédire demain... nul ne sait si on sera encore là...

NON PAS DE DERIVES A L ETRANGER : les dérives sont aujourd'hui en France avec des aides à mourir clandestines... et des départs à l'étranger pour de bonnes morts (inégalité)

« on confond trop souvent sédation profonde et euthanasie, arrêt de traitement vital et aide au suicide. »

absolument pas … ne prenez pas les autres pour des imbéciles !

Il y a des gens que çà n'intéresse pas mais tous ceux que çà intéresse sont au courant...

Shanti de Corte n’est pas morte de sa maladie psychiatrique mais du fait d’une loi qui a décidé que son destin était écrit, définitivement figé.

FAUX elle est morte parce qu'elle l'a voulu (mort volontaire) et que cela a été accepté (cadre de la loi) sachant ses longues souffrances depuis des années et l'incurabilité de son mal.

« Levée de l'interdit de « donner la mort » »:

NON : l'aide à mourir n'est pas « donner la mort = tuer » c'est accepter d'aider celui ou celle dont la survie est un martyre permanent sans autre issue que la mort.

Meurtre et assassinat restent évidemment interdits...

Mais décider de mourir soi même est autorisé dans notre République c'est un droit des hommes et des femmes.

LA DÉCISION DE LA MORT EST CELLE DU MALADE, çà s'appelle mort volontaire ou mort choisie, ce n'est en aucun cas celle du médecin qui accepte de donner son aide seulement pour soulager les souffrances.

Commentaires sur « la Croix » :

Mes directives anticipées depuis 10 ans m'accompagnent partout.

Surtout pas de réa inappropriée qui me laisserait légume pour une interminable agonie.

Pas de zèle, mais un accompagnement final en soins palliatifs.

Il faut aussi savoir prendre ses responsabilités en temps que personne de confiance, pour des cas ou les médecins, qui font leur travail, attendent le signe formel, reçu avec raison et bon sens.

Comme aussi cette malheureuse, jeune hélas, abominablement violée, défoncée de partout, qui, malgré la bonne volonté et le savoir-faire des médecins, si elle survit, aura une vie abominable de douleur, de souvenirs et de regret. Quelle bonne main familiale aura le courage de dire : Stop?

Carlos 2/9/23

Pourquoi rendre ce débat si complexe et et confus?

En fait il faut décider si une personne a le droit de décider de mourir. Si oui, sous quelles conditions? Et comment devient en fait une question subsidiaire. Sédation profonde, arrêt de traitement vital, aide au suicide et euthanasie procèdent d'un même choix.

Aider une personne qui l'a souhaité à mourir.

A propos, je trouve que l'exemple de Shanti est inaproprié.

Elle n'est pas morte "du fait d’une loi qui a décidé que son destin était écrit, définitivement figé", mais parce qu'elle l'a souhaité, après une longue procédure de consultations médicales, d'avis d'experts, de propositions d'alternatives.

Ce ne me semble pas très honnête et un raccourci inacceptable.

Dommage, car l'article démontre que les auteurs ont des capacités intellectuelles suffisante pour faire la part des choses.

Nathalie Andrews Le Choix  2/9/23 -

Dans les pays qui ont déjà eu l'intelligence de légiférer sur la question de la fin de vie et où l'aide médicale à mourir est possible pour raisons psychiatriques...la procédure est longue et difficile.

Les personnes qui obtiennent cette aide sont malades et suivies depuis de nombreuses années et ont tout essayé avant de demander à bénéficier de la loi.

N'oublions pas non plus que voter une loi sur l'aide médicale à mourir signifiera que seuls un petit nombre de malades feront cette demande, mais qu'ils en auront la possibilité...et que les médecins ne seront nullement obligés de pratiquer cet acte.

 

 


 

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