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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

philosophe pro-vie falsifie la réalité du terrain médical qu'il ne voit que de l'extérieur, et veut culpabiliser ceux qui demandent une aide à mourir et priveraient ainsi les soignants de SP de leur travail

Le philosophe Jacques Ricot , pro-vie, redit son opposition à la future loi qui donnera enfin la liberté au patient de décider de sa vie donc de sa mort.

M Rigot culmine cette fois ci dans ses prétentions :

maintenant il veut culpabiliser les mourants qui osent refuser les soins palliatifs institués !

Il ose accuser ceux qui demandent une aide à mourir de refuser les soins palliatifs institués,

ce qui est faux dans tous les pays qui l'ont adoptée,

où,

au contraire, la plupart des aides à mourir sont pratiquées après de longs soins palliatifs et dans les services de SP.

                          Mais nul ne doit être obligé de subir les soins palliatifs institués.

Et d'autre part, tout médecin doit soulager les souffrances, service de soins palliatifs ou pas !

C'est son premier devoir de médecin !

Son point de vue est simple : suivre Mme Fourcade dans son idée de refuser la mort en soins palliatifs.

« même encadré par la loi, le geste qui interrompt délibérément une vie ne peut pas être qualifié de soin ». Cl. Fourcade, J. Ricot, « L’euthanasie contredit le soin palliatif », Études, octobre 2022.
 

"Le soin consiste à procurer soulagement et apaisement à la souffrance physique ou psychique."

On est d'accord.

« Quand on est affecté d’un handicap physique irréversible, il est possible de le « pallier » en proposant, par exemple, des prothèses et des moyens de locomotion appropriés, et surtout en modifiant l’environnement pour l’adapter au mieux aux différentes formes d’invalidité. »

PARFOIS ... MAIS on ne peut pas pallier à tout !

Une personne a le droit de refuser de vivre avec un lourd handicap qu'ELLE juge insurmontable ! ELLE seule peut en juger... et elle peut alors être incapable de se suicider seule ! Donc avoir besoin d'une aide médicale pour mourir en paix.

"Quand on est atteint d’une maladie incurable et donc potentiellement mortelle, les soins palliatifs peuvent donner des conditions de vie satisfaisantes.Grâce à un soin adapté, une vie longue et riche peut se déployer."

PARFOIS ... MAIS .. Probablement pas dans tous les cas... C'est très rare en réalité .

Un optimisme rare qui ne peut pas concerner tous les handicapés ni tous les mourants... contraire au principe de réalité!

"Les soins palliatifs sont d’abord une révolution de la totalité de l’exercice du métier de soignant qui n’est pas identifiable à la fonction de guérison. "

Plutôt UN RETOUR À LA SOURCE des médecines ancestrales ! Il est évident que les soignants quels qu'ils soient ne sont pas des dieux et ne peuvent pas guérir tout !

Soigner n'est pas guérir, malheureusement et ce depuis toujours !

Soigner c'est se mettre au service du malade, donc suivre sa volonté, encore plus à la veille de la mort.

"Le sens profond de la véritable aide à mourir est l’aide à vivre le mieux possible tous les moments d’une existence, et en particulier, les ultimes donc il ne faut pas interrompre l’aide, arrêter le soin." Ce n'est pas aux soignants d'en décider mais à l'intéressé.e !

VOUS NE TENEZ PAS COMPTE DE L AVIS DE L INTERESSE.E !!!

Pour moi un soignant aide à mourir la personne qui le demande

  • parce qu'elle n'en peut plus de sa survie,

  • que c'est pour elle la seule façon de soulager ses souffrances

  • après l'avoir aidé à vivre du mieux possible auparavant, évidemment !

Et les soins palliatifs institués ne sont pas la seule façon d'aider à vivre. Le médecin traitant, les proches y sont pour beaucoup.

L AIDE A MOURIR NE PEUT PAS ETRE DONNE SAUF DEMANDE DU PATIENT :

pour lui/elle : lorsque la seule façon de soulager ses souffrances est la mort-délivrance.

Et c'est la personne qui le dit, pas le soignant qui ne peut pas plus qu'un autre ressentir le degré de souffrances de l'Autre...

M RIGOT VEUT CULPABILISER CEUX QUI DEMANDENT LA MORT :

ils empêchent les soignants de soins palliatifs de continuer leur travail pour la survie a n'importe quel prix ! Il ose accuser ces malades qui témoignent de leurs souffrances inapaisées en France et qui trouvent la paix en Belgique :

« les témoignages en sens contraire, complaisamment relayés, sont le fait de patients n’ayant pas souhaité bénéficier de ces soins et de ces accompagnements que savent pourtant dispenser les professionnels et les bénévoles des soins palliatifs . Atteints d’une pathologie dont l’évolution prévisible les angoisse, refusant de fixer avec les soignants les étapes des soins proposés, ils veulent anticiper parfois de plusieurs mois, voire de plusieurs années, le moment de leur mort. On peut comprendre leur refus d’entrer dans une démarche de soin et leur tentation suicidaire.On peut respecter leur souhait, quittant toute forme d’alliance thérapeutique, de mettre fin à leurs jours, selon le principe d’autonomie qui gouverne nos représentations modernes. Mais comprendre et respecter, ce n’est pas nécessairement approuver, voire encourager, selon le principe de fraternité."

CONTREDIT PAR LA REALITE : TOUT A FAIT FAUX EN BELGIQUE AU BENELUX ET AU CANADA où la plupart des aides actives à mourir se font en soins palliatifs.

de plus chacun.e a le droit de ne pas vouloir entrer dans un service de soins palliatifs, en admettant qu'il y trouve une place (difficile en France) !

 

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