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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

2 novembre : on fête les morts et on insiste sur l'idée de modifier la loi française pour enfin respecter la volonté de ceux qui vont mourir et qui demandent de l'aide pour accélérer le processus pour ne plus souffrir

DANS LES PAYS TEMPÉRÉS : FIN OCTOBRE, DÉBUT NOVEMBRE 

L'OCCASION POUR LES VIVANTS DE RENOUER AVEC LES MORTS.

ON FÊTE ENSEMBLE LES MORTS AIMÉS ET LEURS SOUVENIRS.

BANQUETS, DÉGUISEMENTS, CITROUILLES DE SAISON ET LUMIÈRES

UNE FAÇON DE L'APPRIVOISER , DE LA RENDRE JOYEUSE ...

C'est l'époque de la mort de la nature : l'hiver arrive, période sombre, moins de lumière, et repos de la nature.

CHEZ LES CELTES, C'EST LA FÊTE DE SAMAIN (nom irlandais, dieu de la mort), la fin de leur année.

Le passage à l'hiver marque une rupture dans la vie quotidienne : la fin des combats pour les guerriers et la fin des travaux pour les agriculteurs-éleveurs.

La fête elle-même dure en fait une semaine pleine : 3 jours avant la pleine lune de novembre, le jour de la pleine lune lui-même, puis 3 jours après.

Elle marquait la transition entre le monde des vivants et celui des morts, une période où les esprits des défunts pouvaient retourner sur terre.

Pour se protéger des esprits malveillants, les Celtes allumaient des feux et se déguisaient en créatures effrayantes.

Les fêtes sont sous l’autorité de la classe sacerdotale des druides et la présidence du roi. Les guerriers sont présents. Cette assemblée religieuse et sociale a progressivement disparu avec la christianisation, mais elle reste attestée jusqu'au XIIe siècle et bien après dans la littérature médiévale irlandaise.

LA RELIGION CATHOLIQUE a transformé cette fête aux mêmes dates en d'une part fête de tous les saints (morts) le 1er novembre et la fête des morts (privés) le 2 novembre.

LE 2 NOVEMBRE, ON PENSE À TOUS CEUX QUI NOUS ONT QUITTÉS ET QUE L’ON N’OUBLIE PAS.

On fait mémoire des défunts et on prie pour eux.

Au VIIe siècle, le pape Boniface IV a créé la fête de la Toussaint, le 1ᵉʳ novembre, pour honorer les saints et martyrs.

Pour que la Toussaint, le 1er novembre, instituée en France en 835, garde son caractère propre et qu’elle ne soit pas une journée des morts, Odilon, abbé de Cluny, vers l’an 1000, impose à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre.

Cette journée n’est pas appelée « journée de prière » pour les défunts, mais « commémoraison » des défunts. A cette époque où la doctrine du purgatoire n’est pas encore élaborée comme à la fin XIIe siècle, il s’agit plus de faire mémoire des défunts que de prier pour eux.

Au XVe siècle, les Dominicains inaugurèrent en Espagne l’usage de célébrer trois messes en ce jour. Le Pape Benoît XV (+1922) a étendu à toute l’Église la possibilité de célébrer trois messes le 2 novembre en demandant de prier pour les nombreux morts de la guerre

IL RESTE DES SOUVENIRS DES CELTES EN FRANCE :

En Bretagne, une croyance qui aurait duré jusqu'au début du XXe siècle, dit que les âmes des morts revenaient la nuit à la veille de la Toussaint et lors des nuits de solstice.

Avant d'aller se coucher, on leur laissait de la nourriture sur la table et une bûche allumée dans la cheminée pour qu'ils puissent se chauffer

En Lorraine c'est la fête de Rommelbootzennaat (nuit des betteraves grimaçantes)

HALLOWEEN : transfert de la fête de Samain aux USA par les Irlandais

La veille de la Toussaint, le 31 octobre, est devenue la fête d'Halloween, une contraction de All Hallows' Eve, la veille de tous les saints en français. À la fin du XIXe siècle, l'amalgame de Samain et de Halloween sert le sentiment national irlandais.

Chaque année, le 31 octobre, des citrouilles illuminées, des costumes effrayants et des friandises envahissent nos rues, annonçant l’arrivée d’Halloween. Cette fête populaire, célébrée principalement en Amérique du Nord, au Royaume-Uni, en Irlande et de plus en plus en France , est l'occasion pour petits et grands de fêter les morts, le repos de la nature (l'hiver qui arrive). Avec la christianisation, la veille de la Toussaint, le 31 octobre, est devenue la fête d’Halloween.

Distribution de bonbons aux enfants ?

Les chrétiens pratiquaient la souling, où les pauvres se rendaient de maison en maison pour recevoir des petits gâteaux appelés soul cakes en échange de prières pour les âmes des défunts.

Cette tradition a été assimilée à Halloween et a contribué à l’idée de recevoir des friandises en allant de porte en porte. C’est lors de l’importation de la fête d’Halloween aux États-Unis que cette tradition de distribution de bonbons est née. C’est devenue une pratique répandue, notamment grâce à la campagne de trick-or-treating, « des bonbons ou un sort » en français, qui visait à inclure les enfants dans les festivités d’Halloween et à promouvoir la convivialité entre voisins.

Si à l’origine les déguisements étaient supposés effrayer les mauvais esprits, de nos jours,

le port de déguisements à Halloween est principalement associé au plaisir, à la créativité et à l’expression personnelle. Les gens de tous âges se déguisent en une variété de personnages, des monstres aux super-héros, en passant par les célébrités et les figures historiques.

C’est l’occasion de se divertir, de participer à des fêtes à thème et de montrer son esprit festif.

LES PREMIÈRES CÉLÉBRATIONS D’HALLOWEEN EN FRANCE ONT COMMENCÉ À ÉMERGER DANS LES ANNÉES 1990.

Des événements privés, des fêtes d’écoles et des commerces ont commencé à adopter la tradition où les enfants se déguisaient et allaient de porte en porte pour demander des bonbons. 

En France, Halloween est principalement perçu comme une occasion de s’amuser, de se déguiser et de participer à des festivités.

Les fêtes d’Halloween, les soirées à thème et les attractions touristiques liées à Halloween sont devenues de plus en plus populaires.

UN RETOUR AUX FESTIVITÉS D'ANTAN, DANS TOUS LES PAYS DU MONDE

AUTOUR DE LA MORT ET DU SOUVENIR DES MORTS AIMÉS.

UNE FAÇON D'APPRIVOISER LA MORT ENSEMBLE ,

DE LA RENDRE JOYEUSE...

DE RENDRE TANGIBLE LE CYCLE DE LA VIE

et ailleurs ? partout dans le monde,

LES HUMAINS FONT LA FÊTE POUR HONORER LES MORTS

NON LA MORT N EST PAS FORCEMENT TRISTE !

BOLIVIE : LA FÊTE DES NATITAS

Les Boliviens célèbrent leur mort une semaine après la Toussaint.

La fête des natitas (traduire, les petits nez plats) a pour tradition d’exhiber des petits crânes, les natitas, de les décorer, et les parer de foulards, de bijoux.

Les Boliviens se rendent au cimetière pour faire des offrandes de nourriture, de cigarette et d’alcool. Ces offrandes ont une valeur de protection pour le monde des vivants.

C’est aussi une fête joyeuse durant laquelle on peut voir des défilés de rue, de la musique, et des danses traditionnelles.

CAMBODGE : PCHUM BEN, chez les Bouddhistes

Pchum Ben est l’une des fêtes les plus importantes de la tradition bouddhiste khmère et se déroule ainsi pendant 15 jours, le dernier étant le jour de la lune décroissante, généralement en septembre.

Si pour les Bouddhistes Khmers, la plupart des morts ont droit à la réincarnation, d’autres, dont la mort fut douloureuse, continuent de hanter les vivants.

Pour les calmer, les familles préparent de nombreux repas parmi les plats les plus raffinés de la cuisine cambodgienne et les offrent aux moines Bonzes.

Les festivités sont rythmées entre visites quotidiennes aux religieux dans les pagodes, préparation des urnes de leurs ancêtres ainsi que leur bénédiction. Cette fête aurait un impact sur la bonne situation financière de la famille pour l’année à venir, assurerait la prospérité des moissons et améliorerait le Karma des Cambodgiens.

CHINE : LA FÊTE DES FANTÔMES

Une célébration qui a lieu lors du septième mois lunaire du calendrier chinois.

La fête des fantômes a pour but d’accélérer la délivrance des fantômes et esprits orphelins bloqués sur terre à cause de leurs nombreux pêchés.  Pour cela, les pratiquant préparent repas et cérémonies.

On organise de grands spectacles durant lesquels la première rangée de sièges est laissée libre, pour les fantômes.

CORÉE DU SUD : LE CHUSEOK

Le 15 août du calendrier lunaire a lieu le Chuseok, l’une des trois principales fêtes coréennes.

En ce jour de la plus grande pleine lune, le but est d’honorer ses parents et ses ancêtres.

Le matin de Chuseok, les enfants saluent de manière traditionnelle leurs parents et leur prépare différents plats typiques (riz spécial, alcool et gâteaux).

La famille se réunit ensuite autour des tombes des ancêtres pour se recueillir et nettoyer les sépultures avant de prendre un nouveau repas.

Ce jour de fête coïncide avec la saison des récoltes en Corée, raison pour laquelle la ville est remplie de jeux et de danses folkloriques pour célébrer la saison des moissons.

HAÏTI : FÊTE DES GÉDÉS

En Haïti, on compte une forte propension de la population qui pratique le vaudou.

Le 2 novembre est la fête des “gede”, qui représentent les esprits de la mort dans le vaudou.

Le Gédé a traversé l’au-delà. Sa mission est de veiller sur ses proches vivants. les Gédés ne craignent rien, ils ont déjà tout vécu.

Le 1er et le 2 novembre, les habitants se rendent nombreux au cimetière. 

La plupart sont habillés en blanc, noir et violet et leurs visages sont poudrés de blanc.

Par ce déguisement, ils représentent le Gédé Nibo, le protecteur des morts-vivants.

Les Haïtiens boivent du rhum local, fument et s’abandonnent au rythme des tambours, des chants et des prières. Certains entrent en transe.

INDONÉSIE : la TIWAH

Les indonésiens sont convaincus qu’après la mort du défunt, l’esprit de son corps demeure sur terre. La Tiwah est un rituel funéraire secondaire ayant lieu des mois voire des années après l’enterrement.

Les ossements du défunt sont extraits des cimetières, purifiés et enfin placés dans un ossuaire en guise de dernière demeure, afin de libérer cet esprit et de s’assurer qu’il monte au paradis.

Le rôle de la famille est d’escorter son esprit vers le royaume spirituel en signe de respect.

Au contraire, sans ce rituel, l’esprit pourrait entraîner un désastre comme le fléau, la famine, de mauvaises récoltes…

JAPON : le O-BON FESTIVAL

Apparue il y a 500 ans, en provenance de Chine, il célèbre la mémoire des défunts.

Du 13 au 15 août, les familles retournent dans leur foyer natal.

Ils allument des lanternes aux fenêtres des maisons pour guider les âmes des disparus, déposent des offrandes tel que du riz et des gâteaux, nettoient et décorent les sépultures…

Cette fête bouddhiste est caractérisée par le Bon Odori, une danse folklorique constituée de mouvements simples afin que tous puisse y participer.

MADAGASCAR : le RETOURNEMENT DES MORTS OU FAMADIHANA

Le Famadihana ou retournement des morts est une coutume funéraire que l'on rencontre dans certaines régions de Madagascar. Il peut avoir lieu à la suite de plusieurs événements :

  • période de temps arrivée à terme (tous les sept ans),

  • un des membres de la famille a rêvé qu'un ancêtre demandait une cérémonie

  • ou pendant l’enterrement d'un nouveau défunt.

Les habitants malgaches défilent dans les rues dans une ambiance joyeuse pour se rendre au cimetière.

Selon eux, les âmes des défunts ne rejoignent définitivement l’autre monde qu’après la purification complète du corps.

Le rituel d'ancestralisation consiste à déterrer les os des ancêtres, à les envelopper dans des tissus frais comme le lamba et à les promener en dansant autour de la tombe avant de les enterrer à nouveau. Un mort peut être choisit plusieurs fois au fils des ans et enveloppé d’un ou plusieurs linceuls selon le nombre de familles qui souhaitent lui rendre hommage.

Le but est d’honorer les morts et d’exaucer leurs vœux.

MEXIQUE : DIA DE LOS MUERTOS

Célébrée le 2 novembre, le Dia de los Muertos est, comme son nom l’indique, le « jour des morts ». Classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco, cette célébration diffère largement de nos célébrations.

A cette occasion, des bougies, fleurs et nourriture sont apportés et déposés sur les tombes.

Les Mexicains vivent cette célébration comme un véritable carnaval.

NÉPAL : LA GAI JATRA

Dans la religion bouddhiste, la vache est sacrée. Dans cette continuité, la Gai Jatra, fête des morts au Népal, se traduit littéralement par « festival des vaches ».

A l’heure de célébrer les morts, les Népalais organisent un défilé de bovins et d’hommes déguisés.
L’origine de cette fête remonterait au roi Pratap Malla qui voulu redonner le sourire à sa femme après la perte de leurs fils. Quiconque réussirait à faire sourire sa femme serait généreusement récompensé. Les Népalais se sont donc déguisés et cela fonctionna.

Le roi décida donc que Gai Jatra serait l’occasion de célébrer les morts dans l’humour et la bonne humeur.

SALVADOR : EL DÍA DE LOS FIELES DIFUNTOS

À Salvador, la fête dure aussi plusieurs jours.

Le soir du 1er novembre,  les habitants envahissent les rues, maquillés en noir et blanc.

On assiste à un grand défilé, des chants, des danses, des chars, de la musique.

Parmi la foule, on retrouve les personnages du folklore Salvadorien.

Il y a Siguanaba, un esprit qui change de forme, prenant généralement la forme d’une jolie femme aux cheveux longs, vue de dos. Elle attire les hommes dans des coins reculés et leur révèle son vrai visage, celui d’un cheval ou d’un crâne. Il y a aussi Justo Juez de la Noche, un fantôme sans tête ou encore El Cadejo, un spectre malveillant qui ressemble à un chien à pattes de cerf. La légende raconte qu’il incite les hommes à faire de mauvais choix…

Le jour des morts a lieu le lendemain, le 2 novembre, les familles se rendent au cimetière pour fleurir les tombes et partager un repas. 

SICILE : LA FESTA DEI MORTI

En Sicile, la fête des morts est un peu la fête des enfants.

La légende veut que les morts descendent de l’au-delà dans la nuit du 1er au 2 novembre pour déposer des présents, et des bonbons dans la maison.

Le lendemain,  les enfants découvriront au cours d’une chasse au trésor.

Le 2 novembre est une journée de fête ou on participe a un grand repas de famille, accompagné de sucreries

Ce jour, les familles se rendent au cimetière pour visiter les ancêtres et perpétuer leur souvenir. 

 

Et sans aucun doute, dans d'autres groupes humains de culture différente,

on fête la mort et les morts une fois par an.

 

 

 

 

 

 

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