12 Novembre 2023
Gènéthique a retranscrit l intervention : « Le 8 novembre, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, a été invité par le député Olivier Falorni, président du groupe d’étude « fin de vie » de l’Assemblée nationale, à débattre face au Docteur Denis Labayle, président d’honneur de l’association Le choix et fervent défenseur de « l’aide active à mourir ». Une trentaine de députés et collaborateurs étaient présents.« Il écrit : Monsieur le député, souffrez que je me permette, au préalable, une mise au point. Etc etc... »
Un tissu de contre vérités, en opposition très forte à la convention citoyenne et au projet de loi gouvernemental, de plus en plus restreint pourtant...
leur idéologie étant l'obligation de vie pour tous !
Interdiction du suicide et de l'avortement, de la contraception par l'Eglise romaine et l'église évangélique principalement, les autres églises (autres chrétiens, juifs, musulmans bouddhistes) ayant à peu près les mêmes dogmes :
Ils prétendent que les soins palliatifs soulageraient toutes les souffrances, ce qui est faux de façon évidente (multitude de témoignages) , non pas par leur faute, mais tout simplement parce la médecine a ses limites et ses incapacités
Et de toutes façons pour eux la souffrance est rédemptrice...donc il faut souffrir !
on lit sur leur site :
La Fondation Jérôme Lejeune, 1ER AVOCAT DE LA VIE HUMAINE
La Fondation Jérôme Lejeune conduit de nombreuses actions pour défendre la vie et la dignité des personnes les plus fragiles, mais aussi pour assurer leurs soins et la recherche thérapeutique sur leurs pathologies. Ce rôle est essentiel dans un contexte de pression croissante où la société marchandise le vivant, installe une culture du rejet de la personne vulnérable pour des raisons économiques et invente le modèle du surhomme pour remplacer progressivement l’homme d’aujourd’hui. Dans le cadre de cette mission, la Fondation organise des événements au parlement européen pour sensibiliser les responsables politiques à la recherche sur la trisomie 21.
La Fondation Lejeune est effectivement reconnue comme un organisme de recherche : recherche sur les déficiences intellectuelles d’origine génétique (trisomie 21, X fragile, Cri du chat, syndrome de Rett, d’Angelman, Prader Willi, Williams Beuren, etc.), l’accueil et le soin des personnes atteintes de ces pathologies par une consultation médicale spécialisée, et à ce titre reconnue d'utilité publique, donc bénéficiaire de fonds publics... vérifie-t-on leur usage ? :
Elle investit énormément d'argent dans ce qu'elle nomme elle même « la défense de la vie » :
Elle affirme -à tort- que tout le monde penserait que « la vie est le bien le plus précieux »
NON, c'est la bonne santé qui est le bien le plus précieux pour les humains, pas la vie.
Vivre malade et souffrant, on le supporte provisoirement mais plus difficilement quand on sait que la mort arrive, et que tout espoir d'amélioration est vain .
Elle est en croisade contre les Droits de l'Homme : contre le fait que « mon corps m'appartient »,
donc contre les droits des femmes : avortement, contraception... : Ils affichent (voir site) : Défense de l’embryon en justice !
contre le droit des citoyens : le suicide est une liberté acquise en 1789, qu'ils refusent
La Fondation a également un rôle moteur dans la Marche pour la vie et dans la Fédération européenne ONE OF US :
LA MARCHE POUR LA VIE https://enmarchepourlavie.fr/
tous les ans, ce sera le 21 janvier 2024 à Paris : nous devons refuser la fatalité de l’avortement, et de l’euthanasie !
Euthanasie : la corruption des mots précède la corruption des actes.
En 2024, notre combat sera encore et toujours d’actualité… : Inscription de l’avortement dans la Constitution et légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté sont les deux menaces qui pèsent sur la protection de la vie humaine en France. Nous devons inlassablement rappeler que chaque vie humaine n’a pas de prix...Face au nombre toujours croissant d’avortements , nous proposons des solutions concrètes pour éviter ce drame. Face à la volonté de légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté, nous promouvons le développement des soins palliatifs, l’accompagnement des personnes en fin de vie
LA FÉDÉRATION EUROPÉENNE ONE OF US. : https://oneofus-citizens.eu/
L’Union européenne est le foyer d’initiatives qui mettent en danger le droit à la vie.
« pour un avenir de l’Europe fidèle à ses fondamentaux chrétiens »
La revendication de M. Macron dans son discours d’introduction de la présidence française de l’UE (19 janvier 2022), d’inscrire l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux touche l’essence de One Of Us.
Avec ses associations membres, One Of Us entend travailler à la défense de la dignité humaine, qui inclut la défense de toute vie. Forte de ses 1.7 million de citoyens signataires, One of Us mobilise depuis plusieurs mois pour porter la voix de la vie dans le cadre de la Consultation sur le futur de l’Europe (COFEU) proposée notamment par la Commission européenne.
IL S AGIT DES OPPOSANTS A LA LIBERTE DES CITOYENS de décider pour eux mêmes de leur vie, leur santé et leur mort.
ILS VEULENT GARDER UNE MÉDECINE TOUJOURS PATRIARCALE qui a le pouvoir sur le malade, particulièrement dans sa fin de vie (soins palliatifs qui refusent l'aide pour mourir un peu plus vite, dans le cas de demande du patient et de souffrances incurables ... )
SURTOUT NE PAS CHANGER LA LOI ACTUELLE, qui permet au médecin de ne pas suivre les directives anticipées, même écrites et réitérés, du patient.
Pour eux les directives n'ont aucune valeur, mourir est toujours un drame, toute personne ne rêve que de voir sa vie prolongée, quelle que soit sa qualité...
et la loi actuelle leur permet d'imposer leur point de vue :
ne pas suivre les directives en cas d'urgence : on vous réanime et ensuite on lit que vous ne vouliez pas être réanimé !
ne pas suivre vos directives non plus si elles leur déplaisent... : directives que le médecin peut juger inappropriées sans qu'aucun critère ne soit défini pour cette inappropriation... !
Certes le médecin ne décide pas seul mais avec son équipe baptisée « collège » à tort : son équipe ce sont les infirmières et les aides soignantes de son service, qui sont dépendantes de lui (elle) , on prévoit le recours éventuel a un deuxième médecin, à la discrétion du médecin...
Un manque de respect évident, une main mise sur les patients qu'on oblige à survivre, y compris contre leur volonté.
Un détail ? La découverte de la trisomie serait celle de Marthe Gautier qui travaillait avec Jérome Lejeune qui en avait pris la paternité :
le Comité d’Éthique de l’INSERM contribue a rééquilibrer le débat en publiant un avis selon lequel « Il est regrettable que [les noms de Marthe Gautier et de Jérôme Lejeune] n’aient pas été systématiquement associés » dans la découverte de la trisomie 21. »
Le Vatican, quant à lui, examine actuellement une procédure de béatification de Jérôme Lejeune...