fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
27 Novembre 2023
AGEN
Alain Clayes défend sa loi, rien d'étonnant... l'orgueil des « grands » !
Il reprend le leit motiv de la SFAP : : « Pour moi, donner la mort n’est pas un soin » Alors que
il ne s'agit pas de « tuer » : déformation du sens de l'aide à mourir par les pro-vie
mais
d'accompagner le mourant pour une mort douce et apaisée, selon son choix et sa décision de mort volontaire (suicide au sens propre) s'il y a lieu (très peu de demandes mais elles existent)
il dit que les directives anticipées sont contraignantes :
FAUX (sauf urgence, sauf si le médecin les trouve inappropriées ! Sans aucun critère donné sur le sujet)
la sédation continue jusqu'au décès n'est autorisée par la HAS que dans la dernière phase de l'agonie, 1 ou 2 jours avant la mort présumée, après de longues souffrances imposées...
de fait elle devient inutile car trop tardive. Elle est très peu utilisée
Sylvie Schoonberg, médecin, chef de service de l’équipe mobile de soins palliatifs du centre hospitalier Agen-Nérac : CONTRE toute évolution de la loi :
Même dogme que la SFAP :
le débat sur l’euthanasie est un débat de personnes en bonne santé
FAUX, les partisans de l'aide active à mourir sont souvent des personnes qui vivent la maladie dans leur chair
donner la mort n’est pas un soin :
FAUX : il ne s'agit pas de "donner la mort" = "tuer" , mais d'accompagner des morts lentes de par la maladie, selon le vœu du patient, personne autonome et respectable...
« ne pas avoir de loi protège les plus vulnérables » ! quel sens donner à cette phrase absurde ? une loi du système de santé, il y en a toujours eu une !
Les personnes vulnérables sont celles mises sous curatelle ou tutelle et protégées de ce fait par leurs tuteurs.
Les autres n'ont pas à être infantilisées et dites vulnérables sans raison.
Yoann Brossard (admd) : « L’absence de loi crée justement des dérives »
les directives anticipées s’imposent au médecin SAUF en urgence et si elles sont jugées inappropriées : le droit du patient peut ne pas être respecté.
Si une personne demande à mourir, qui décide autour de son lit ? aujourd'hui le médecin (et son équipe) et pas le malade! système encore patriarcal!
Il a aussi évoqué les maladies dégénératives comme la maladie de Charcot, où le "mourir" peut être très long, sur plusieurs années
Absence de loi ? non, elle existe ! Et elle ne convient à personne !
L'absence de liberté et d'autonomie du patient quant à sa vie et la grande décision de sa mort dans la loi actuelle provoque des dérives insupportables :