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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

LA LOI DE SANTE IDEALE POUR LES FRANCAIS à mon sens (fin de vie ou pas)

LA LOI DE SANTE IDEALE POUR LES FRANCAIS

républicains, non soumis aux religions pour la grande majorité d'entre eux.

DROIT de tous les citoyens « majeurs »

de décider de leur vie, leur santé, leur mort, quel que soit leur âge et leur état de santé

« mon corps m'appartient » : un des DROITS DE L HOMME qu'on aimerait voir respecter.

LIBERTE EGALITE FRATERNITE

on veut :

CESSER LA DISCRIMINATION entre ceux qui vont peut-être guérir et ceux qui ne guériront pas. Car nul médecin ne peut jurer de l'un ou de l'autre...

décider à leur place que certains sont « fragiles » et ne peuvent pas décider pour eux mêmes , est une discrimination abusive : Les tutelles diverses définissent ceux qui ont ou pas la capacité de décider de leur santé (vie et mort) pour eux mêmes. Ca existe, çà fonctionne. Inutile d'en faire plus.

CESSER LA DISCRIMINATIONS ENTRE DIVERSES MALADIES qui donneraient ou non le droit de demander une aide à mourir : l'humain est un tout, le physique et le psychique sont inséparables. Eliminer du droit certaines personnes en très mauvaise santé, maladie répertoriée ou pas, est une injustice flagrante.

DROIT D ECRIRE SES DIRECTIVES ANTICIPEES pour les dispositions à prendre en médecine avant sa mort, selon nos convictions personnelles sur la vie.

(acquis, mais peu utilisé : on sait que le médecin n'a aucune obligation de les suivre , en particulier en cas d'urgence, ou si elles lui paraissent inappropriées... )

On demande qu'une large information soit faite sur ce droit acquis en 2005 , pour que chacun.e puisse les personnaliser.

DIRECTIVES ANTICIPEES : il faut que les médecins aient ordre de les suivre, avec possibilité de plainte juridique sinon. (non acquis)

RÔLE DE LA PERSONNE DE CONFIANCE renforcé  : elle devrait être un mandant

pour remplacer le malade incapable de s'exprimer : elle aura le droit de voir le dossier médical du « mourant » pour discuter avec les médecins de la suite à apporter … aujourd'hui , elle n'a pas ce droit.

On ne veut pas que "la famille" (qu'est-ce que c'est? çà commence où ?çà s'arrête où ? )

s'en mêle : il est fréquent de ne pas avoir les mêmes idées, même si on n'est pas en complet désaccord. Et les « familles » sont souvent partagées entre des avis différents .

Les proches qui accompagnent le mourant doivent être uniquement ceux que le malade a désignés auparavant .

Toute personne a déjà le droit de refuser de mettre sa famille au courant en cas d'hospitalisation en France : SECRET MÉDICAL. Toute personne a le droit à l'hôpital d'interdire certains visiteurs.

DROIT DE REFUSER des traitements opérations soins … proposés après explications du rapport bénéfices risques. (acquis depuis loi Kouchner 2002, pas toujours facile à obtenir )

DROIT À ÊTRE SOULAGÉ AU MIEUX DE SES SOUFFRANCES (SOINS PALLIATIFS donnés par tous les médecins et pas seulement des « spécialistes » de la souffrance, qui peuvent conseiller tous leurs collègues si besoin ) sachant que nul n'est tenu à l'impossible (acquis en théorie depuis 1982, circulaire Laroque) )

DROIT AU REFUS DE SOUFFRIR "TROP LONGTEMPS" AVANT DE MOURIR.

Séparer la douleur physique de la souffrance morale est impossible, elles sont liées, l'être humain est un tout physique et psychique. Seule la personne connait son degré de souffrances, tolérable ou pas.

DROIT A UNE AIDE MEDICALE POUR ACCELERER UNE MORT qui se fait trop attendre (sans préciser la longueur du terme envisagé) : aucune prévision exacte possible pour la date de la mort prévue : court terme, moyen terme ou long terme n'ont aucun justificatif possible,

nul médecin ne peut le savoir...

« moyen terme «  à supprimer du projet de loi... ne figure dans aucune loi étrangère...

sous deux formes :

  • Par une sédation « terminale » réellement profonde et brève (1 à 2 jours maxi) qui laisse inconnu le moment précis de la mort, et ne garantit donc pas aux proches d'être là à ce moment (aide passive, prétendre qu'on ne sait pas que la sédation accélère la mort est un mensonge, hypocrisie du « double effet »)

  • Par une aide active à mourir programmée et accompagnée des proches désignés par le « mourant » , mort en quelques minutes

CE DROIT DONNÉ AUX MÉDECINS D'ACCÉLÉRER LA MORT sera encadré :

  • vérification du dossier médical : souffrances inapaisables, qualité de vie impossible à améliorer

  • vérification de la libre demande du « mourant », avec la personne de confiance nommée et les proches nommés par le mourant pour l'accompagner.

  • ordonnance des produits requis et c'est le médecin qui se les procure.

  • L'acte lui-même peut être fait par le mourant s'il le peut, par un médecin ou un infirmier volontaire sinon . (clause de conscience pour les soignants)

les médecins aidants seront volontaires, clause de conscience acquise pour ceux qui refuseraient cette aide.

DROIT DE DÉCIDER DU LIEU DE SA MORT. (acquis en théorie)

DROIT AU CHOIX DE SES OBSEQUES (acquis, avec un testament écrit, c'est mieux) tant entre inhumation et crémation que rite ou accompagnement demandé.


 


 


 

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