UN FILM PROPAGANDE DES LOBBIES PRO-VIE... : "mourir mais pas tuer"... texte allégé

« Mourir mais pas tuer... » est passé hier soir sur la 8, chaine de Bolloré.

UN FILM DU LOBBIE ANTI EUTHANASIE, ANTI AVORTEMENT...

FINANCÉ PAR LA FONDATION LEJEUNE ET SES SOUTIENS, DONT FAIT PARTIE M BOLLORÉ

Je voulais le regarder en différé mais cela m'est impossible sans payer ... en tout cas je n'ai pas réussi ! pubs incessantes et pas le film...

Mais j'ai lu suffisamment d'interviews sur ceux qui ont fait le film et le diffusent …

J'ai suffisamment échangé avec eux pour parler de ce lobbie anti euthanasie féroce qui veut l'obligation de passer par des soins palliatifs hospitaliers excluant toute aide à mourir (y compris les sédations terminales...). Les plus doux ou les plus hypocrites disent qu'ils acceptent quand même les sédations terminales quand la mort est presque arrivée ???

Pour eux mourir serait toujours une catastrophe, tout le monde aurait peur de la mort, quant à choisir la mort, c'est une offense à leur morale.

OUI MAIS tous les français ne pensent pas comme çà, loin de là.

Je ne doute pas que le film montre des soins palliatifs idéaux où personne ne souffre, où personne ne demande la mort délivrance.... et tant mieux pour ceux là...

Dans la réalité nombre de personnes favorables à la mort choisie refusent d'aller dans ces services spécialisés opposés à toute aide à mourir. Ce qui fait que évidemment vous ne risquez pas d'en voir dans leurs centres modèles ! Cela fausse leur enquête !

On trouve sur le site : toutmaispasca.org : « L'euthanasie, ce n'est pas si simple »

Lapalissade ! personne n'a jamais dit ni que c'était simple ni que c'était la panacée. D'ailleurs si on attend la loi de liberté depuis 40 ans, c'est que ce n'est pas si simple …Demander de l'aide pour mourir plus vite n'est pas simple.Accepter de la donner non plus. Tous les médecins qui la pratiquent le disent.

Mais la médecine n'est pas une chose simple... la vie non plus, et la mort en fait partie.

« Pendant plusieurs semaines, un réalisateur est parti interroger des experts sur la question de l’euthanasie, en France et à l’étranger. Son immersion dans une unité de soins palliatifs a été une expérience forte.Son reportage exclusif est disponible depuis début 2023.
PUBLICITE : Avec la Fondation Jérôme Lejeune, organisez une soirée-débat autour de ce reportage afin d’alerter les citoyens sur les risques de la légalisation de l’euthanasie. »

Nous ne doutons pas que les soins palliatifs modèles montrés soient « bons », dans le sens de s'occuper des personnes qui vont mourir et de leurs proches. Personne n'a jamais dit le contraire... Quant à supprimer les souffrances cela reste un mythe, un objectif impossible à atteindre. Les atténuer oui sans doute, mais EST-CE SUFFISANT POUR TOUS ? NON, NOUS LE SAVONS.

LES RISQUES ET LES DERIVES DONT PARLENT CES GENS-LA SONT

• SOIT UNE INTERPRETATION MENSONGERE

• SOIT UNE PANIQUE vraie ou simulée POUR UN FUTUR QUE NUL NE CONNAIT 

Ne nous affolons pas : NON LA LIBERTÉ D'ÊTRE AIDÉ À MOURIR N'A PAS PROVOQUÉ UN RAS DE MARÉE de demandes de mort aidée dans les pays qui l'accordent (sous réserve d'entrer dans le cadre prévu par la loi) : Un maximum de 7% des mourants (Canada) demandent une aide active à mourir, dans un pays où les soins palliatifs sont habituels, très développés . Donc 93% des mourants NE DEMANDENT PAS À MOURIR PLUS VITE... Ce qui est logique : l'être humain a tendance à se cramponner à la vie, instinct de survie. Tous les mourants ne souffrent pas de martyre, et il est certain que des souffrances inapaisables sont la cause principale des demandes d'aide pour mourir un peu plus vite.

ON NE PARLE PAS ASSEZ DE TOUS CEUX QUI VOUDRAIENT QUE LA MORT VIENNE PLUS VITE,

MAIS SANS DÉCIDER DU JOUR ET HEURE À L'AVANCE, SEULEMENT EN UTILISANT LA SÉDATION FINALE, que les opposants nomment euthanasie passive et refusent également : très peu utilisée en France car l' ARS demande d'appliquer cette possibilité seulement au seuil de la mort (1à 3 jours) donc quand cela devient inutile car trop tardif... :

ILS ONT PEUR que certaines doses entraînent la mort (le dosage nécessaire pour la sédation non létale est très délicat à trouver) et malgré la théorie du « double effet », non coupable, admise par la loi, provoquent dans certaines familles des plaintes contre les médecins. Peur des plaintes contre des médecins, peur des enquêtes... la France est peureuse...

et on peut les comprendre avec une loi de santé actuelle peu claire, et inapplicable en l'état. 

Par contre nous savons que tous les SP aujourd'hui sauf exceptions, ont pour dogme la vie à tout prix (c'est écrit dans la charte des soins palliatifs), l'idéal serait de ne pas mourir.

On sait que chez eux la première demande pour mourir reçoit la  réponse : « mais non on va bien s'occuper de vous, çà va aller » (sous entendu : il ne faut pas demander à mourir). En cas de récidive,  la même chose... Ils n'osent plus demander ...

Répondre demain aux demandes, pour eux, jamais !  mais nul ne les obligera!

la clause de conscience est prévue : personne ne les obligera jamais à faire une aide à mourir s'ils ne le veulent pas ! C'est déjà le cas pour l'avortement et cela n'empêche pas les femmes d'avorter

Il y a suffisamment de médecins qui n'ont pas cette approche et qui accepteront d'aider à mourir ceux qui le demanderont demain, dans le cadre de la loi...(77% des médecins environ)

CES SOIGNANTS DE SP REFUSENT DE COMPRENDRE que certaines souffrances morales, peut-être plus encore que les douleurs physiques, font que des personnes qui vont mourir de par leurs maladies peuvent demander que la mort vienne plus vite, même si on s'occupe bien d'eux...

et peut-être même parce qu'ils ne veulent plus qu'on s'occupe d'eux... !!!

Le gouvernement et la convention citoyenne ont acté qu'il fallait développer les soins palliatifs, tout le monde le veut, alors n'ayez pas peur ! Le gouvernement a dégagé un gros budget pour...

• augmenter les services spécifiques hospitaliers

• former au plus vite tous les soignants à ces soins anti douleurs d'abord, et demandant en outre qu'on s'intéresse au client patient pas seulement comme un cas ou un symptôme voire plusieurs mais comme une personne humaine dans son environnement, ce qui n'aurait jamais du cesser d'être... ce que nos anciens médecins de famille ou de campagne n'auraient jamais fait

Cette formation, humaniste d'abord, ne demande pas des semaines. Juste des capacités d'écoute à développer. Question médicaments anti douleurs, tous les médecins connaissent déjà. D'autant que les services spécialisés restent des références auxquels un médecin peut demander conseil.

Une très large majorité de citoyens attendent avec impatience que le pouvoir absolu des médecins soit enfin supprimé dans la loi, toujours patriarcale !

Nous voulons retrouver le droit de décider de nos choix sur notre vie, notre santé, notre mort.

Nul ne doit nous obliger à souffrir trop longtemps avant de mourir, si nous le refusons !

Nul ne doit nous contraindre à des suicides violents faute d'aide médicale pour une mort douce.

ET si nous avons tous demain le choix,

ceux qui ne veulent pas demander d'aide pour mourir ne la demanderont pas, tout simplement...,

les soignants qui ne veulent pas aider à mourir ne seront pas obligés de le faire