1 Décembre 2023
DEMAIN UN NOUVEAU DROIT DES PATIENTS
pour terminer sa vie selon son choix
UN DROIT N EST PAS UNE OBLIGATION
FUTURE LOI DE SANTÉ :
LA POPULATION FRANCAISE VEUT EN TRÈS GRANDE MAJORITÉ
LA LIBERTÉ DE CHOIX DE CHACUN QUANT À SA FAÇON DE MOURIR.
Et UNE AIDE MÉDICALE POSSIBLE
pour tous ceux qui veulent cesser les prolongations artificielles de vie habituelles :
arrêter tous les traitements en cours – sauf hydratation minimum pour le confort -
et mourir tout simplement, très vite, plus ou moins,
pour ne plus souffrir.
QUELS AIDES MEDICALES EMPLOYER ?
La sédation profonde et continue pour ceux qui ne veulent pas programmer le jour et l'heure de leur mort, en 24h maximum de préférence, tout en gardant un minimum d'hydratation pour le confort. Ne sachant pas quand la mort va arriver exactement, il est possible que cela se passe à un moment où les proches seront absents, surtout en institution, qui limite les heures de visite.
Cessons l'hypocrisie actuelle du double effet qui exonère les médecins de leur responsabilité : le malade demande une aide à mourir, le médecin consent à lui accorder, mais c'est le malade qui décide. Responsabilité partagée mais l'intention de la mort est celle du malade, pas du médecin. Peu importe la forme d'aide demandée...
L'absorption par le patient ou l'injection par le patient ou par le médecin (ou infirmier ? sur ordonnance du médecin) d'un produit létal qui va l'endormir très vite et le faire mourir paisiblement en quelques minutes. La mort étant programmée, le mourant peut être entouré jusqu'au dernier instant par ceux qu'il aime.
QUELLES CONDITIONS POUR ACCÉDER À LA REQUÊTE DU PATIENT ?
Les points importants :
souffrances inapaisables physiques et morales
la mort est annoncée de façon certaine par la dégradation inexorable de l'état de santé
dans un délai de temps inconnu (aucun médecin ne peut prédire la date de la mort d'un humain , même mourant...)
définition de l'OMS :
«La (bonne) santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité».
A contrario, la mauvaise santé peut être présente sans maladies reconnues par une médecine légale qui limite cette définition ni infirmités : c'est un état de mal-être total physique mental et social
Remarque : ce n'est pas le médecin qui provoque la mort, mais les souffrances liées à des maladies diverses incurables et
L'INTENTION DE LA MORT EST CELLE DU PATIENT uniquement.
SI LE MALADE QUI VA MOURIR DEMANDE A ETRE AIDE MEDICALEMENT A MOURIR PLUS VITE POUR NE PAS SOUFFRIR DAVANTAGE
Il doit écrire sa requête ou la dicter devant témoins s'il ne peut pas écrire. Il doit la réitérer.
Elle peut être écrite par avance dans les « directives anticipées ».
LE MEDECIN VOLONTAIRE (clause de conscience : aucun médecin ne sera obligé à aider à mourir)
vérifie le dossier médical et l'état de santé très déficient du patient incurable qui justifie sa demande d'aide
vérifie que le patient entre dans le cadre de la dernière loi votée
rédige l'ordonnance du produit adéquat selon qu'il sera avalé ou injecté.
se procure le produit.
Ce médecin demande l'avis d'un collègue indépendant avant de conclure
ENSUITE, SELON LES DEMANDES DU PATIENT
le patient sera endormi par sédation profonde et mourra en quelques jours (moins de 24 h c'est mieux)
le patient avalera sa potion ou se l'injectera lui même et mourra en quelques minutes
le médecin injectera le produit si le patient est en incapacité de le faire ou s'il le demande et que le médecin y consent, la mort arrive dans le sommeil induit en quelques minutes.