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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

FIN DE VIE Les soins palliatifs récupérés par la SFAP pro-vie.... je suis en colère... Que de temps perdu... que de bluff

la loi a rendu les soins palliatifs obligatoires pour tous les médecins et soignants depuis 1986!!!

circulaire Laroque, jamais appliquée :

La formation des médecins et infirmiers au mourir et aux souffrances (fin de vie ou non) fait l'objet de quelques heures de cours en 10 ans... très insuffisant... au mieux une semaine en première année...

Pas de formation continue prévue non plus, alors qu'à l'heure d'internet et des videos c'est facile à mettre en place .

TOUJOURS RIEN POUR L'AIDE À MOURIR MÉDICALISÉE réclamée par 75% des français dans la convention citoyenne et par 90% dans tous les sondages …

peut-être fin février pour les ministres, mars 2024 pour le parlement? à la saint-glinglin ???

un jour... peut-être... on se moque de nous...

LE GOUVERNEMENT PRIVILÉGIE L'AIDE AUX MOURANTS

PAR DES SOINS PALLIATIFS QUI INTERDISENT LA MORT CHOISIE

De l'argent à gagner... pour des soins palliatifs plus développés dans le privé que dans le public...

On annonce un marché des soins palliatifs en augmentation de 30% cette année et encore plus l'an prochain... Un marché tenu par des pro-vie opposés à toute aide à mourir qui pourrait leur retirer des clients ? Médecins, infirmiers et autres soignants mais sans doute encore plus l'industrie pharmaceutique qui vend des quantités de médicaments aux personnes malades...

mais chut ! ... en France on ne parle pas d'argent... encore bien plus tabou que la mort...

Et pourtant ils y perdraient très peu :

car qui parmi les philosophes de la mort choisie veut y aller ? Personne...

Tous ceux qui pensent préférer la mort à une vie de souffrances incurables refusent ces soignants pétris de religiosité qu'ils déguisent en spiritualité …

on sait qu'on nous laissera souffrir... si on ne peut pas soulager nos souffrances morales et physiques par les moyens médicamentaux connus, ce qui est fréquent...

Et on sait que l'être humain s'accroche à la vie,

donc les demandes d'aide à mourir médicalisées pour accélérer une mort prévue ne vont pas s'envoler :

à peine 3% en Belgique, même si le Québec atteint 7% des mourants...

il reste 97% de morts non accélérées en Belgique et 93% au Québec...

Pas d'affolement !

Par contre la peur de souffrir inutilement et trop longtemps disparaîtra avec le droit d'être aidé à mourir plus vite :

le fait de savoir qu'on pourra être aidé rassure et calme, et permet d'attendre la mort plus sereinement

Si 3% des belges bénéficient de la mort programmée avec un médecin

90% des belges ne voudraient surtout pas que la loi recule,

au contraire, on élargit petit à petit son champ d'action... :

pourquoi accepter certains malades et pas d'autres, alors que leurs souffrances incurables sont les mêmes ?

On va augmenter le nombre d'unités hospitalières de SP avec leurs « spécialistes » de la mort,

membres pour la plupart d'une SFAP très méprisante vis a vis de leurs collègues autres médecins qu'ils ont oublié de former aux SP alors que c'était leur devoir... : ils sont une référence pour la lutte contre la douleur, quant à la souffrance morale a part les anti dépresseurs donnés facilement on ne sait pas la soulager : comment convaincre un mourant qui souffre sans cesse que la vie est belle et vaut d'être vécue ??? impossible...   Certes certains supportent mieux que d'autres les souffrances de la fin de la vie, malgré des maladies graves dégénérescentes : ils ont souvent une famille nombreuse qui les aide, et aucun problème d'argent, çà facilite les choses mais ce n'est pas le cas du français moyen.

Pourquoi pas ?

On va construire des maison pour l'accompagnement à la fin de la vie : pourquoi pas ?

çà existe déjà : çà s'appelle les ehpad... qu'on doit certes améliorer...

mais qui sont déjà pas si mal que çà, au moins dans le domaine public

il y a déjà un médecin responsable en ehpad , un infirmier 24h sur 24 habituellement

les personnes préfèrent garder leur médecin habituel quand c'est possible

de nombreux ehpad ont des lits attribués aux soins palliatifs et sont en liaison avec les médecins spécialistes de SP

rendre les lieux plus conviviaux oui,

étendre les relations avec les SP dans tous les ehpad, oui...

augmenter les effectifs de soignants par rapport aux résidents, oui primordial, mais …

                              on peine à trouver le personnel... comment faire ?

éviter au maximum les transferts en hôpital pour y mourir, oui...

Depuis des années on supprime des lits hospitaliers, on manque terriblement de médecins

et on va faire des miracles demain ? On verra...

Permettre a ceux qui vont mourir de mourir un peu plus vite n'est pas obliger tous les malades incurables à mourir, s'ils préfèrent vivre !

UN DROIT N'EST EN AUCUN CAS UNE OBLIGATION

Ces unités sont intéressantes pour la recherche contre la douleur... pas pour le reste...

Question souffrances morales ils pensent que la prière est utile et aussi cajoler les personnes

mais ils refusent toute aide pour mourir, y compris demain si elle devient légale,

y compris pour des sédations terminales qu'on utilise au compte gouttes parce que la HAS oblige à ne s'en servir que les derniers jours d'agonie, trop tard pour être vraiment utiles

et aussi parce que, malgré l'hypocrisie du double effet,

tout le monde sait qu'une sédation terminale est une aide à mourir donnée par le médecin, autorisée d'ailleurs sans l'avis du malade... (cas d'arrêt d'obstination déraisonnable)

Tant pis si les malades souffrent le martyre avant de mourir, ils iront plus vite au paradis des chrétiens... s'ils n'y croient pas … tant pis pour eux

Ne confondons pas

les unités de soins palliatifs hospitalières tenues trop souvent par la SFAP association privée pro-vie, avec leur idéologie bloquante et un pouvoir anormal dans la médecine publique

avec les soins palliatifs en général dus à tous les patients par TOUS les médecins tout au long de leur vie et pas seulement au moment de mourir...

 

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