21 Janvier 2024
Mes commentaires :
toujours les mêmes attaques des opposants
à la légalisation de l'aide à mourir médicalisée sous toutes ses formes, au choix du malade mourant ( sédation terminale, euthanasie, suicide assisté ancien vocabulaire),
et surtout sans attendre le dernier moment, quand c'est trop tard pour améliorer l'état de celui ou celle qui va mourir et qu'il elle a déjà souffert trop longtemps...
OUI sans aucun doute, fort heureusement, des médecins compassionnels aident leurs patients à mourir pour ne plus souffrir, à leur demande, sans respecter absolument la loi :
décision "collégiale" : pas toujours,
le plus souvent sédation rapide qui n'est pas « euthanasie » (mort rapide, à la demande du patient : ne pas poursuivre l'obstination déraisonnable ) ,
sans attendre les derniers jours de l'agonie... d'ailleurs...
qui sait prédire sans erreur la fin de la vie ? personne....
Dire que la sédation terminale ne montre pas la volonté d'arrêter la vie est d'une hypocrisie énorme.
Evidemment oui, la sédation terminale active le processus de passage de la vie à la mort, c'est bien la volonté d'accélérer la mort, et cela est fait pour que le patient ne souffre plus.
Exactement comme demain, on l'espère, le médecin pourra aider légalement avec des gestes encore plus rapides voire programmés ceux qui le demandent, ce sans attendre les derniers jours d'agonie,
le but étant toujours de supprimer des souffrances incurables liées à des états de santé très mauvais,
en hâtant le passage de la vie à la mort processus déjà en cours,
ce uniquement à la demande du patient, réitérée et de préférence écrite dans ses directives anticipées et renforcée par sa personne de confiance nommée.
bien moins que la non légalisation...
Les dérives actuelles c'est une médecine d'état
qui oblige à vivre ceux qui sont las de souffrir sans aucun espoir d'amélioration,
aux frais de tous les cotisants sécu et complémentaires santé :
l'argent est un tabou encore plus grand que la mort, on me dit sans cesse qu'il ne faut pas en parler mais être réaliste est important :
la prolongation de vies en souffrances avec pertes de capacités principalement cognitives, contre le choix des citoyens avertis, coûte cher à la collectivité, et dans quel but ?
Enrichir big pharma et les privés qui vivent du malheur des autres ?
Tous les rapaces de l'or gris, EHPAD, soins palliatifs institués, et autres organismes de « services » privés qui font fortune sur l'incapacité des autres ?
L'industrie des soins palliatifs a fait un bond en avant en 2023, c'est attesté dans les journaux économiques, 30% de gains supplémentaires et çà s'annonce encore plus prometteur pour 2024...
ce dans le monde entier : sous la coupe de l'OMS qui impose ses vues à tout l'Occident ...
lui même gangrené par les catholiques intégristes et les évangélistes américains milliardaires...
voir le livre de 2009 :
Juteuses carcasses, les vieux... combien ça coûte... et surtout combien ça rapporte ?
de Rosemonde Pujol chez J.-C. Gawsewitch éditeur
la situation a plutôt empirée depuis.
Les dérives actuelles sont de laisser souffrir atrocement des personnes qui vont mourir,
et qui voudraient que çà s'arrête !
Les dérives actuelles sont des réanimations forcées dont les séquelles graves ôtent aux personnes leurs capacités cognitives voire des capacités physiques, et tout plaisir de vivre, et obligent leurs proches à devenir aidant contre leur gré, même si d'autres aides existent, compliquées à obtenir et coûteuses, sans qu'il y ait espoir d'amélioration.
Les opposants appellent dérives la possibilité d'élargir un cadre étroit (qu'on suppose, faute de connaître le projet de loi et encore moins la loi qui en sortira...) à davantage de maux importants de toutes sortes, toujours incurables …
juste normal : les souffrances intolérables le sont quelles que soient la ou les maladies, handicaps qui les engendrent...
Cela n'est pas dérive mais montre que la loi était attendue ...
Les opposants appellent dérives le fait que dans tous les pays, dès que la légalisation a été votée, le nombre de demandes a augmenté avec la connaissance de cette possibilité :
rien que de normal :
vous savez qu'il sera impossible d'obtenir de l'aide pour mourir, vous renoncez à la demander...
vous savez que c'est désormais possible, alors vous allez la demandez..
Cela n'est pas dérive mais montre que la loi était attendue ...