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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

FIN DE VIE / LA PEUR DES RELIGIEUX : PERDRE LEUR POUVOIR LE MENSONGE COMME VEHICULE DE PENSEE

https://fr.aleteia.org/2024/02/16/un-nouveau-calendrier-pour-la-fin-de-vie/

ALETEIA site très religieux opposé à toute aide à mourir

LA PEUR DES RELIGIEUX : PERDRE LEUR POUVOIR 

« Un seul et même texte devrait donc bien être présenté en Conseil des ministres au cours du mois, comprenant à la fois les mesures sur les soins palliatifs et celles sur le suicide assisté et l’euthanasie.

Une aberration pour beaucoup, tant la logique des soins palliatifs et celle de l’aide active à mourir s’opposent.

Il faudra attendre encore avant de voir ce que contiendra cette version, que les catholiques espèrent différente de la version provisoire.

Publiée en décembre 2023, cette dernière comprenait des mesures pour le moins glaçantes.

Décision prise par un médecin seul, contrôle uniquement a posteriori, euthanasie par un tiers ou encore suicide assisté considéré comme un soin et remboursé par la Sécurité sociale…

Cette version avait profondément choqué tout une partie du corps médical, loin de s’attendre à un tel manque de considération pour la vie des plus fragiles. »

NON LA LOI PREVOIT QUE LA DECISION SOIT CELLE DU PATIENT MOURANT,

en aucun cas celle du médecin volontaire pour aider !!!

NON nulle part au monde hors la France soins palliatifs et aide à mourir ne s'opposent,

ils se complètent au contraire.

L'attente de Macron a laissé le champ libre à l'opposition religieuse qu'il a largement contribué à encourager, par ses nombreuses invitations au débat,

alors que les lois de la République ne devraient les concerner que individuellement

en tant que citoyens français,

mais en aucun cas en tant que groupes et hiérarchies religieuses, étrangères à la France : 

pour le Pape (Rome), les évangélistes américains (USA), les chefs musulmans (pays "arabes") et les chefs bouddhistes (Asie) , …

LA LAÏCITÉ FRANÇAISE, UNIQUE AU MONDE, loi de 1905, doit RESPECTER

  • autant les incroyants (d'ailleurs majoritaires en France)
  • que les croyants dont beaucoup en France ne suivent plus aveuglément les chefs religieux.

La loi doit permettre autant

les prolongations de vie et les morts qu'on attend trop longtemps avec des souffrances au moins morales,           si telle est la volonté de la personne concernée,

que

l'aide à mourir passive ou active pour accélérer la mort qui vient  pour ceux et celles qui le demandent :

  • une loi qui permette mais n'impose pas ces soins palliatifs orientés religieusement (hypocritement on parle de « spiritualité »)

  • une loi qui suive la volonté des personnes dont la mort est prévue demain ou après demain, avec les souffrances liées au mauvais état de santé, exprimée directement ou par les directives anticipées et la personne de confiance

  • une loi qui permette les souffrances revendiquées en fin de vie, ouvrant un paradis pour ceux qui y croient

  • une loi qui permette le soulagement des souffrances des fins de vie difficiles et qui n'en finissent pas par une aide médicale pour mourir vite et sans souffrir , donnée à la demande sans attendre les derniers jours de vie:

    • sédations « terminales » profondes et continues, sans savoir exactement quand çà finira, mais qui n'excèdent pas 36h...

    • aide active à mourir pour une mort programmée, permettant la présence de ceux qu'on aime jusqu'au dernier moment, qu'elle soit actée par l'intéressé ou par un médecin volontaire

Dans les deux cas, il faudra vérifier la liberté de choix de la personne, sa volonté persistante,

renforcée par l'écriture renouvelée de ses directives anticipées et sa personne de confiance,

l'état de santé très mauvais qui crée des souffrances insupportables et incurables (peu importe la cause ...), 

C'est un médecin qui fera l'ordonnance, donnera les produits adéquats, (obligation de l'OMS)

le geste final étant

  • celui du médecin (obligatoire avec la sédation)
  • ou du patient pour l'aide active s'il le peut ...

JE REFUSE CETTE HYPOCRISIE d'une sédation terminale qui ne serait pas une intention d'accélérer la mort, tout le monde sait parfaitement qu'au bout c'est la mort, même si c'est un peu plus long que avec l'aide dite active.

LES SÉDATIONS QUI DURENT DES SEMAINES VOIRE DES MOIS SONT DES TORTURES INFLIGÉES À TOUS.

Qu'il s'agisse de la sédation terminale demandée par le patient ou de l'aide active à mourir demandée par le patient,

EST PRIORITAIRE L'INTENTION DU PATIENT qui va mourir, sa demande,

et pas celle du médecin qui l'accepte parce que c'est la volonté du patient et que son devoir est de tout faire pour qu'il ne souffre pas, y compris par la mort délivrance.

aucun médecin ne "tue" , cela reste interdit,

mais certains peuvent aider au passage de la vie à la mort, pour qu'il se passe vite et en douceur.

 

QUE LA SÉDATION TERMINALE SOIT POSSIBLE BIEN QUE DÉCIDÉE PAR UN MÉDECIN et son équipe, sans que le patient se soit prononcé sur ses convictions personnelles, alors qu'on atteint l'obstination déraisonnable interdite, EST UN AUTRE CAS :

il ne s'agit que de soulager les souffrances après arrêt de tous les soins, ce qui va provoquer la mort, sans que l'intéressé en soit conscient, ni qu'il ait pu donner son avis.

ET DIRE QU'ON NE SAIT PAS QU'ON PROVOQUE UNE MORT PLUS RAPIDE EST UN MENSONGE !

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