fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
10 Mai 2024
https://www.ouest-france.fr/societe/fin-de-vie/projet-de-loi-sur-la-fin-de-vie-pres-de-deux-mille-amendements-deposes-002f55de-0bbe-11ef-8dbf-6d0effde8a28
ils sont fous... de quoi discuter pendant des années??? jusqu'au changement de président en 2007???
espérons quand même que çà soit finalisé fin 2025???
les partisans de la liberté de choix trouvent tous que ce projet est tellement prudent qu'il ne fera pas avancer grand chose et heureusement ils portent des amendements intéressants ...
seront-ils votés au détriment de l'opinion de la ministre? qui trouve le projet parfait...
l'opposition fait tout pour que rien ne change... ils répètent leur credo à l'envie:
priorité aux soins palliatifs! on verra plus tard pour l'aide à mourir autre qu'une sédation terminale de dernière minute (décret d'application : autorisée seulement à la toute dernière phase de l'agonie) rarement faite puisque trop tardive pour être utile... même quand elle a été demandée clairement par la personne
attention
lire en sous entendu priorité aux unités de SP et aux spécialistes des SP formés par la SFAP association privée pro-vie avec JALMAV qui ont déjà mis la main sur l'accompagnement à la mort et n'ont jamais prévu de former des médecins non spécialistes... : faiblesse des gouvernements successifs qui ont laissé faire ...
car pour eux les SP n'existent pas sans eux, ce qui est faux :
obligation est d'ailleurs faite depuis 1986 à TOUS les médecins et soignants de donner ces soins (contre la souffrance) à toute personne en ayant besoin, fin de vie ou pas d'ailleurs...
obligation non suivie malheureusement par des médecins trop longtemps formés à prolonger les vies coûte que coûte, moralement et financièrement, sans se préoccuper de la qualité de vie
donc de la dignité de la personne, qui n'est respectée que si on respecte sa philosophie de vie même si elle n'est pas la leur, et si on respecte sa volonté de cesser de vivre
à partir du moment où la qualité de sa vie ne lui permet plus de vivre dignement à son idée :
trop de souffrances morales principalement dues à sa décrépitude physique et cérébrale, avec ou sans maladie grave.
les français ont demandé majoritairement CONVENTION CITOYENNE :
qu'on cesse de prolonger indûment des vies qui ne sont que survies (obstination déraisonnable toujours pratiquée, malgré l'interdiction )
et surtout que lorsque la personne a écrit ses directives nommé sa personne de confiance,
réécrit ses directives parfois plusieurs fois et confirmé sa façon de voir sa propre fin de vie,
on la respecte enfin! y compris quand elle demande une aide pour mourir passive ou active
mais sans attendre la déchéance complète et les affres de l'agonie dont elle ne veut plus.
les bénévoles de JALMAV travaillent dans le même esprit que la SFAP : leur credo:
si on s'occupe bien d'un mourant, il ne réclame plus la mort délivrance....
mais ils considèrent que lorsqu'une personne demande la mort délivrance,
ce n'est pas sa vérité elle ne demande que davantage d'attention...
mais elle ne veut pas mourir... aberrant !!
çà me fait penser à ces hommes qui disaient : quand une femme dit non, çà veut dire oui!!!
et en profitaient pour abuser d'elle... malgré son refus répété...
ils ont en horreur toute idée de mort volontaire y compris en fin de vie, lorsque la personne va mourir...
qu'on essaye de convaincre des personnes qui physiquement vont bien ( moralement non) de ne pas recommencer leur tentative de suicide raté, pourquoi pas?
pour cela il faut pouvoir modifier leur environnement et pas seulement leur donner des médicaments... on réussit parfois : Ce n'est pas qu'une question médicale de psychiatrie.
tant pis pour les suicides violents ainsi provoqués, ils trouvent toujours qu'ils n'y sont pour rien,
bien que la loi actuelle qui permet de ne pas écouter les personnes et donne toujours le médecin décideur de nos vies, y soit pour beaucoup!