des mots et des maux de la fin de vie ... quel est le plus important? les mots ou les actes???

https://www.epochtimes.fr/euthanasie-aide-a-mourir-soin-limportance-du-choix-des-mots-et-la-confusion-que-cela-entraine-dans-le-public-2609238.html?welcomeuser=1

" la marche pour la vie" est contre notre société moderne, elle veut le retour à une société gouvernée par le Vatican, et pourquoi pas une monarchie ? ou une dictature catholique?
elle est contre les libertés démocratiques, contre la liberté des femmes, contre l'avortement, la GPA, etc... , elle est opposée à l'homosexualité et au mariage pour tous, elle veut le retour au patriarcat...

quant au serment d'Hippocrate qui en réalité n'a plus rien d'Hippocrate , c'est un serment interne à l'Ordre des médecins, cet ordre monarchique remis en place par Vichy et Pétain..., il n'a aucune valeur en Justice... quoique on puisse s'apercevoir que trop souvent l'Ordre est au dessus de la Justice ! donc des lois? pourquoi?

la confusion est actuellement sur les anciens mots :
ces gens là ont fait rimé euthanasie = la bonne mort, pour les grecs anciens = celle qui survient dans le sommeil ou en pleine activité, naturelle ou provoquée;

avec nazi... sous le prétexte que Hitler avait dévié ce mot de son sens pour justifier ses massacres !

donc nombre de personnes confondent euthanasie et assassinat à tort :

d'ailleurs l'euthanasie dans le droit français n'existe pas pour les humains.

vocabulaire légal réservé aux vétérinaires, qui aident à mourir un animal souffrant, sans lui demander son avis!

on a pitié des animaux , mais pas des humains!

La demande d'"euthanasie" aidée par un tiers est une demande d'aide au suicide réfléchi, alors qu'on sait que aucune amélioration à notre état de santé n'est possible et qu'on ne supporte plus nos souffrances réelles. Pourquoi un tiers? pour nous accompagner et souvent parce qu'il nous est devenu impossible de nous suicider seul.es : il faut un médecin pour obtenir le ou les médicaments utiles donc il est nécessaire de passer par la Médecine, alors nombre de personnes veulent un accompagnement médical.

on mélange allègrement l'aide au suicide en fin de vie avec les suicides spontanés de personnes dépassées par ce qui leur arrive, qu'on dit déprimées ou dépressives, alors que cela n'a là aussi aucun rapport...

notre médecine a repris l'idée catholique que vouloir mourir ne pourrait se faire que parce qu'on est malade de cette maladie mentale nommée "dépression nerveuse"... excuse inventée par l'église pour les suicidés qui enfreignent la loi divine et seront quand même pardonnés.

la demande de mort-délivrance des souffrances en fin de vie est une demande réfléchie, devant des souffrances incurables : on vit tous longtemps, prolongés par la Médecine,  malgré des souffrances;

mais il arrive qu'à un moment donné on puisse  dire "stop çà suffit."

la Médecine nous accompagne depuis la naissance, pourquoi nous abandonnerait-elle en fin de vie?

Il faut accompagner jusqu'à la mort les personnes qui vont mourir de par leurs maux 

(soins palliatifs donnés par tous les médecins, pas seulement dans des unités hospitalières spécialisées! qui devraient davantage être des outils de recherche et de formation, hors de toute idéologie opposée à la mort choisie )

1) Certains ne demanderont qu'une chose : vivre encore un peu, et on les accompagnera ...

2) mais d'autres voudront arrêter cette vie qui ne leur ressemble plus et qui devient indigne d'eux mêmes :

ils sont tout aussi respectables les uns et les autres. les deux doivent pouvoir décider pour eux mêmes.

Des médecins volontaires pourront demain les accompagner sans risquer procès et condamnations...

La loi doit protéger ces médecins bienveillants à l'écoute du mourant.

C'est bien d'un accompagnement de la fin de la vie et d'une aide pour mourir plus vite, sans prolongations inutiles, actuellement largement utilisées, qu'il s'agit, et de rien d'autre.

Seul le mourant décide pour lui même, soit en direct, soit par anticipation avec des directives anticipées précises et réitérées.

DEUX CHOIX ESSENTIELS

1) poursuivre sa vie malgré les inconvénients

2) demander l'arrêt de cette vie devenue insupportable et indigne de soi même et pouvoir l'obtenir

QUELLES METHODES ?

1) par sédation profonde mais brève (dite passive) de moins de 24h  qui n'existe pas dans la loi actuelle : la sédation terminale aujourd'hui peut durer plusieurs semaines ou mois... faute d'être suffisamment profonde et continue et avec l'interdiction d'hydrater, elle fait mourir le patient des conséquences de la déshydratation qui ajoutent de la souffrance à la souffrance...

2) par aide active à mourir (qui regroupe euthanasie et suicide assisté à juste titre: l'intention est la même)

QUELLES CONDITIONS pour "mériter" l'aide à mourir? ... car il semble qu'il faut mériter cette aide parce qu'on a déjà beaucoup souffert ? reste de la souffrance chrétienne rédemptrice... ?

a) un état de santé qui mène à la mort de façon certaine, maladies ou handicaps incurables qui s'aggravent inéluctablement,

cela me choque qu'on puisse choisir certaines maladies et ne pas considérer d'autres maladies... comme si la souffrance n'était pas l'essentiel...

b) des souffrances devenues insupportables, ce que seul le patient peut définir.