8 Juin 2024
les directives anticipées: pour quoi faire? indiquer lorsque nous ne pourrons plus le faire nos directives quant aux acceptations ou refus de traitements et soins proposés.
rien ne nous empêche de justifier nos choix d'après nos convictions personnelles sur la vie et la mort.
l'aide à mourir devenant un soin,
je ne vois pas pourquoi je ne pourrai pas la demander par avance (et l'obtenir) justement dans une situation où je ne pourrais plus m'exprimer, sauf par l'intermédiaire de ma personne de confiance
Mais cette personne de confiance dument nommée par écrit n'est pas encore considérée comme réellement ma mandataire pour les décisions de ma fin de vie.
inondez les députés de lettres demandant le respect des directives y compris dans le cas de demande anticipée d'aide à mourir
(répétez vos directives de préférence chaque année ou lors d'un changement de votre état de santé)
et demandez aussi que la personne de confiance soit réellement votre personne mandatée pour vous remplacer dans les discussions avec les médecins
(vous pouvez la nommer dans votre mandat de protection future, partie santé )
Insistez aussi
pour que la sédation profonde et continue en moins de 24h fasse partie intégrante des aides à mourir : même conditions d'autorisation...
donc ne pas attendre les derniers jours supposé de la vie pour la pratiquer,
comme le décret d'application de la loi l'oblige
et ne pas permettre que cette sédation s'éternise sur des semaines voire des mois ... :
il faut absolument changer le protocole d'application de la sédation terminale
(protocole venant du décret d'application de la loi leonetti clayes ordonné par les ARS , mais pas de la loi elle même)