1 Juin 2024
La Dr Sophie Moulias, gériatre à l'AP-HP, membre de la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG) et la Dr Carole Bouleuc, oncologue à l’Institut Curie, expliquent dans une tribune pourquoi aucun des termes proposés pour l’aide à mourir ne leur semble applicable en médecine.
Oui mais : elles ne proposent rien d'autre... la critique est facile, mais non constructive ici ...
et SI LES MÉDECINS SE FIAIENT AU PATIENT ? patient seul décideur de sa vie?
LORSQU'IL DIT STOP à tout traitement et soin médical autre que ceux contre la souffrance ?
N'EST-CE PAS AU PATIENT DE DÉCIDER SI SON ÉTAT DE SANTÉ EST ENCORE ACCEPTABLE – pour lui ou elle - OU NON ?
Tous sont tellement différents les uns des autres...
EN BELGIQUE : Le patient doit se trouver dans une situation médicale sans issue à la suite d’une affection grave et incurable causée par un accident ou une maladie
EN FRANCE
proposition du gouvernement :
maladie « engageant le pronostic vital à court ou moyen terme »,
amendement voté :
être atteint « d’une affection grave et incurable en phase avancée ou terminale »
est-ce si différent ?
court terme : quelques heures a quelques jours
moyen terme : 6 mois /1 an … mais comment savoir ? Impossible...
les malades de Charcot ont une mort certaine autour de 3 ans environ de maladie après diagnostic, souvent long à obtenir par ailleurs, ils ne demandent la mort la plupart du temps que la 3ème année... lorsqu'ils deviennent totalement dépendant de la médecine pour survivre...
et certains patientent jusqu'à la mort...
bien sûr, chacun son choix!
Phase avancée ou terminale ? :
phase terminale = agonie (probablement) …
qui peut durer bien plus que quelques jours, souvent plusieurs semaines voire mois...
Phase avancée : je questionne :