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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

la sédation "terminale" aujourd'hui et demain et autres méthodes pour rendre la mort douce et plus ou moins rapide

sédation "terminale": les points qui ne vont pas aujourd'hui :

c'est l'hypocrisie qui dit que arrêter l'hydratation ne tuerait pas :

oui la sédation aide à mourir et tant mieux puisque c'est pour soulager les souffrances ,


mais elle peut être à l'initiative du médecin (arrêt des traitements devenus déraisonnables)

ou à l'initiative du patient qui a demandé l'arrêt de tous les traitements en cours et possibles.

c'est la mauvaise application de la sédation qui la fait durer parfois au delà des 48h raisonnables

l'idéal étant 24h maximum (la déshydratation prolongée fait horriblement souffrir et tue)

et qui fait qu'elle n'est pas réellement profonde et continue , faute de médecins pour venir vérifier toutes les 2 heures que tout est bon

le droit à l'euthanasie ou suicide assisté = une autre forme d'aide médicale à mourir , bien plus brève (quelques minutes) sera la même chose :
le but est de soulager les souffrances à la demande de celui ou celle qui va mourir, rien d'autre.


autre point essentiel qui ne va pas :
on attend que la personne soit en fin d'agonie, après des souffrances longues, pour permettre la sédation terminale (aide à mourir) , c'est trop tard pour être utile au patient.

d'où le peu d'intérêt des médecins pour l'appliquer...

il ne faut plus attendre les derniers jours de vie pour arrêter les souffrances
il faut les faire cesser dès que le patient le réclame de façon réitérée

et qu'on a vérifié qu'il est bien dans ce cadre: souffrances incurables et insupportables,

cela peut être plusieurs mois ou années avant la mort prévisible de par la dégradation de l'état de santé : certaines maladies font souffrir de nombreuses années avec les traitements et soins avant de mourir, c'est au patient et à nul autre de dire quand cela devient insupportable

pour moi la cause des souffrances importe peu,

la seule chose à considérer est le fait qu'elles deviennent insupportables pour le patient et qu'on ne peut pas les supprimer autrement que par la mort

donc toutes les souffrances insupportables et incurables devraient donner droit à une aide pour mourir en douceur,

quelle que soit la forme de cette aide (sédation, suicide assisté ou euthanasie) pour laquelle ce doit être le patient qui choisit


quant à l'âge du patient peu importe pour moi aussi :

pour un mineur il faudra l'accord des parents

ou la demande des parents pour un bébé par exemple qui ne peut pas s'exprimer.

pour une personne sous tutelle il faudra l'accord du tuteur.

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