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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

lettre aux députés

JACQUELINE SALENSON

La Fouillade, 12270

sonjaline@gmail.com, mob : 0660951131

« Le Choix, citoyens pour une mort choisie » , secteur Segala (81 82 12)

https://choisirmafindevie.org/

Lettre aux Députés

En janvier devrait être reprises les discussions sur l'aide à mourir

et la fin de la vie médicalisée :

Demain il faudra améliorer notre SYSTÈME DE SANTÉ PUBLIQUE:

Nous avons besoin

  • de médecins généralistes de santé publique ( les privés peuvent coexister) qui s'installent sur tout le territoire où on a besoin d'eux : retour aux dispensaires et fin des zones blanches sans médecins

  • des médecins spécialistes accessibles dans tout le territoire, en médecine publique d'abord.

  • des infirmiers en assez grand nombre.

  • des lits disponibles dans les hôpitaux publics d'abord

La médecine privée ne doit pas être obligatoire.

NOUS AVONS BESOIN D'UNE MÉDECINE HUMAINE :

Nous n'en pouvons plus de ces médecins techniciens qui font trop vite : investigations diverses et protocoles établis sur statistiques pour un français moyen qui n'existe pas ! (nous sommes tous différents) pour donner des solutions en vue d'amélioration . Cette médecine peut effectivement être pratiquée par des ordinateurs, mais … que vaut-elle  pour améliorer le bien-être des malades ( = la bonne santé) ?

Nous voulons des médecins qui nous écoutent et nous expliquent leurs propositions, qui sachent que corps et esprit ne font qu'un et nous traitent comme un tout, pas comme une machine en pièces détachées réparables, renouvelables ou pas.

Nous voulons des généralistes qui sachent soulager au mieux nos souffrances physiques et morales en tenant compte de notre environnement qu'ils doivent connaître (çà s'appelle soins palliatifs).

Nous savons que leur science a des limites et qu'ils ne sont pas des dieux, que les miracles n'existent pas. Ils ne peuvent pas toujours guérir ni améliorer notre état de santé. Ils ne peuvent pas toujours soulager nos douleurs et souffrances morales.

NOUS AVONS BESOIN DE MÉDECINS QUI RESPECTENT NOS CHOIX APRÈS RÉFLEXION PARTAGÉE :

  • nous avons le droit de refuser tout traitement et soin proposé, même si cela met notre vie en danger, c'est à nous de décider

  • nous avons le droit de demander un traitement d'essai si nous le souhaitons et de l'obtenir

  • aucun médecin n'a le droit de se servir de nous comme cobaye sans nous le dire

  • nous avons le droit de refuser d'aller à l'hôpital ou demander d'en sortir, pour vivre ou mourir.

LORSQUE LA MORT S'ANNONCE, POUR DEMAIN OU APRÈS DEMAIN, SANS ATTENDRE LES DERNIERS JOURS D'AGONIE

  • avec des maladies et handicaps de plus ou moins longue durée qui font mourir à petit feu,

  • avec un état de santé général très dégradé qui ne nous permet plus une vie digne de nous même,

NOUS DEVRIONS POUVOIR DEMANDER ET OBTENIR

UNE AIDE MÉDICALE POUR ACCÉLÉRER LE PROCESSUS DE MORT DÉJÀ ENGAGÉ.

L'INTENTION DE MOURIR EST CELLE DU PATIENT (forme de suicide)

Le médecin ne fait que apporter une aide logistique par compassion et humanité :

fournir les médicaments utiles et permettre à la personne de les prendre ou les lui injecter si elle ne le peut pas.

Bien sûr on aura vérifié l'état de santé et la volonté libre de la personne.

 

SOUS QUELLES FORMES ? DEUX GRANDS AXES

  1. LA SÉDATION PROFONDE ET CONTINUE JUSQU'À LA MORT :

Déjà autorisée depuis 2005 par décision médicale pour cesser l'obstination déraisonnable, et depuis 2016 sur demande du malade qui décide d'arrêter les traitements qu'il juge inutiles pour lui même, mais restreinte par le décret d'application de la Haute Autorité de Santé aux derniers jours d'agonie ce qui la rend inutile, et trop souvent mal faite : on fait traîner l'agonie plusieurs jours voire semaines.

Très peu pratiquée dans les faits.

la date et l'heure de la mort ne sont pas fixées, même si c'est « bientôt », ce qui convient mieux à certains.

C'EST BIEN UNE AIDE MÉDICALE POUR MOURIR SANS SOUFFRIR, à condition

  • qu'elle puisse être donnée sans attendre les derniers jours d'agonie (elle est alors inutile car trop tardive) , et

  • qu'elle soit réellement profonde et continue avec des doses de médicaments telles que la mort arrive en environ 24h

Si elle se passe à l'hôpital, ce qui est plus facile pour le médecin,

c'est plus difficile d'avoir ses proches près de soi.

M Leonetti dans sa campagne pour faire connaître sa loi aux catholiques (associations de médecins et de malades) dans les années 2007-2008 : j'ai assisté à 5 conférences ) disait 48h maximum : on arrête l'hydratation et la déshydratation tue avec des douleurs supplémentaires si on la prolonge au delà ! Le médecin n'a évidemment pas l'intention de tuer. Son but est de ne pas faire ou de cesser l'obstination déraisonnable et de soulager les souffrances du patient, incurables autrement.

La sédation – coma artificiel - endort et il n'y a donc plus aucune communication possible entre le mourant et ses proches. La sédation supprime-t-elle réellement toute sensation de douleur ? Nul ne le sait.

A quoi sert de la faire traîner des semaines voire des mois … parce que insuffisamment dosée , avec réveils intempestifs ?

  1. L AIDE ACTIVE A MOURIR

    On fixe un rendez-vous avec le médecin volontaire et avec les proches qui vont rester avec nous jusqu'à la fin.

La mort est presque instantanée, après prise des médicaments adaptés selon que la personne les prendra seule ou que le médecin (ou un infirmier) lui injectera.

Cela convient mieux à ceux qui ont toujours maîtrisé leur vie et veulent maîtriser leur mort, ce qui correspond à leur philosophie de vie.

Elle peut se faire dans n'importe quel lieu, chez soi ou ailleurs.

Ensuite : commission de contrôle et relevés des cas pour permettre une étude statistique : toute loi est évolutive et un bilan permanent de son application est nécessaire.

Ne pas oublier de publier rapidement les décrets d'application lorsque la loi nouvelle sera terminée.

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