fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
24 Octobre 2011
http://www.sudouest.fr/2011/10/24/il-me-disait-tue-moi-534935-2897.php
« L'euthanasie en question » :
« Il me disait tue-moi » . Hélène Prince, domiciliée à Gradignan, raconte le calvaire de l'agonie de son père et le tabou de la fin de vie. « J'aurais aimé ne pas avoir été conduite à avoir envie de tuer mon père. »
Le 12 mai dernier, elle a perdu son père, au terme de six mois d'une agonie épouvantable, achevée, au bout du calvaire, enfin, par un « protocole de sédation ».
Les débats sur la fin de vie relancés par le cas du docteur Nicolas Bonnemaison, l'ont poussée à témoigner de ce que fut, pour elle, l'horreur d'assister aux souffrances de son père.
La démarche d'Hélène Prince ne consiste pas à dénoncer telle ou telle structure mais simplement à témoigner de ce qui reste un cauchemar.
« Je ne suis pas une militante de l'euthanasie. Mais je voudrais que ce que je raconte n'arrive à personne. »
il ne s'agit pas ici seulement d'euthanasie directe, demandée et refusée, on se demande pourquoi... la peur de la transgression d'une mauvaise loi ?
mais la loi actuelle n'a pas été respectée, les médecins ont le droit de pratiquer l'euthanasie indirecte, passive :
La loi leonetti permet aux médecins de soulager les souffrances au risque d'abréger la vie (euthanasie passive indirecte), elle leur interdit l'obstination déraisonnable.
Le mot « risque » est bien sûr une hypocrisie, car tout le monde sait que çà raccourcit la vie, mais on ignore de combien …
LA LOI LEONETTI A LEGALISE LES DIRECTIVES ANTICIPEES ET LA PERSONNE DE CONFIANCE, DANS LE DOSSIER MEDICAL, IL FAUT QUE LES CITOYENS LE SACHENT ET LES UTILISENT :
il faut cesser de craindre de parler de la fin de la vie, de la préparer, çà ne fait pas mourir
À l'heure actuelle, aucune survie, ni aucune mort ou presque n'est naturelle, si on passe par l'hôpital.
Que faire pour éviter ce parcours d'une agonie terrifiante ?
que chaque citoyen connaisse et utilise son droit d'écrire ses « directives anticipées », de nommer par écrit sa « personne de confiance », pour faire connaître aux médecins ses volontés, sa philosophie de vie. Ces papiers ont leur place dans le dossier médical. Cela à tout âge, dès 18 ans, âge de la majorité légale.
Ces papiers sont destinés au cas où le mourant ne pourrait plus s'exprimer, mais ils peuvent aussi servir à conforter une parole dite, surtout s'ils sont répétés depuis longtemps, appuyés sur une philosophie de vie.
Que la personne de confiance fasse preuve d'une saine colère envers ces médecins qui préfèrent la torture de l'agonie au soulagement légale des souffrances, au risque d'abréger la vie. Qu'ils choisissent cette torture pour eux, s'ils le souhaitent, pas à la place des autres !
Pourquoi 7 établissements avant de trouver le bon, celui qui applique la loi ?
Par ignorance de cette dame : ignorance de la réputation de ces lieux, de ces médecins, ignorance de la loi :
a) il existe des représentants des usagers qui sont là pour transmettre et étudier nos plaintes, pour nous défendre lorsqu'un médecin n'applique pas la loi.
b)L'admd, association de bénévoles, non subventionnée, indépendante des médecins et de l'industrie pharmaceutique, indépendante des religions ou croyances et philosophies diverses, athéisme inclus, est là aussi pour défendre nos droits et peut faire intervenir et nos médecins conseils et nos avocats en cas de procès : le médecin doit appliquer la loi.
Remarques
Comment peut-on laisser dire d'une opération qu'elle est réussie, quand le malade est ensuite encore plus malade qu'avant, le choc opératoire ayant bouleversé son état, en pire, puisqu'il hurle sa souffrance ?
Cette opération, au vu de l'âge, était-elle indispensable ? Ou inutile et même nuisible ? N'était-elle pas déraisonnable, au sens de la loi ?
Que faire après cette épreuve ?
Soulager sa colère et sa peine en portant plainte contre ces médecins bourreaux, qui n'appliquent pas la loi : « soulager les souffrances au risque d'abréger la vie ».
En cas de procès motivé, l'admd aide ses adhérents avec ses médecins et avocats conseils
Un conseil : demander à mourir chez soi, on est plus à l'abri de tortionnaires comme ceux que cette dame a rencontré. On a le droit de refuser l'hospitalisation, tout comme le placement en EHPAD ou ailleurs. Ne pas oublier qu'on paye, qu'on est donc client, et que le client mécontent va ailleurs...
Ne pas employer le mot « tuer » pour un acte qui consiste à soulager les souffrances de l'agonie, à la demande express du mourant, c'est un acte d'amour, un acte humanitaire, une euthanasie (= mort douce aidée : cette personne n'avait pas les moyens de se suicider), lente ou rapide : la sédation terminale est une euthanasie indirecte, lente, lorsqu'elle dure une journée, surtout après 6 mois de souffrances inouies, c'est acceptable : aucune raison de culpabiliser. ce n'est pas un meurtre, un meurtrier est celui qui tue par violence quelqu'un qui ne l'a pas demandé, qui n'est la plupart du temps pas malade, encore moins mourant...