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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

à quand une nouvelle loi qui libère le patient de la tutelle du système de santé?

on en reparle:

http://www.notretemps.com/sante/fin-de-vie-peut-etre-un-texte-fin,i60515

texte repoussé tous les ans... jusqu'à quand?

 

 
liberté de vivre selon son choix jusqu'au bout interdite! c'est grave...

il faut un texte de loi qui ne modifie pas seulement la loi actuelle qui sépare indûment malades et fin de vie, mais

qui refonde la politique de santé en général en obligeant tous les médecins au dialogue avec le "patient", en obligeant les médecins à respecter l'éthique de vie de leur "patient" et ses volontés sur sa vie, y compris en fin de vie

le citoyen au centre du sytème de santé! libre de ses choix sur sa vie, sa santé, son corps

le choix de chaque  citoyen est  personnel sur sa vie,son corps, sa santé, nul ne doit ni penser ni agir à sa place
 

il faut cesser d'infantiliser les faibles

les médecins sont là pour expliquer, proposer, pas pour décider à notre place.

il ne doit pas y avoir d'interdiction de penser, ni d'agir, contre celui ou celle qui va mourir bientôt:
tous ont raison de leur point de vue, puisque c'est de leur vie qu'il s'agit.
entre ceux qui aiment souffrir et ceux qui refusent la souffrance
entre ceux qui veulent prolonger leur vie au maximum et ceux qui ont hâte d'en finir,
ce n'est pas aux autres de juger de leur option de vie, ils sont seuls juges de leur vie et de leur intérêt à poursuivre leur vie, même quelques jours de plus ou de moins.

la famille: elle doit être tenue hors du champ du système de santé, parce qu'elle n'a pas plus que le médecin de droit sur l'Autre.
de plus, qui est la famille? qui la représente? personne ne l'a défini légalement

à chacun de parler avec les membres de sa famille, ceux qu'il choisit lui-même, de ce qu'il pense par rapport à sa vie, sa mort; nulle obligation!


la seule personne qui peut accompagner et représenter le "mourant" est sa personne de confiance, qu'il a nommé par écrit lui-même, peut-être depuis des années, elle peut être choisie en dehors de la famille:
c'est même une obligation dans d'autres pays (pou éloigner des prises de position intéressées, soit par l'argent, soit affectivement, qu'elles aillent dans le sens de prolonger la vie ou de cesser les soins inutiles)

les médecins doivent prendre à bras le corps la décision de dialoguer enfin avec leur patient, tant au sujet de sa santé qu'au sujet de sa fin de vie: nous mourrons tous et il est important de savoir comment chacun voit les choses

il faut encourager tous les citoyens majeurs à écrire leurs directives anticipées, très personnelles, pour appuyer leur parole, et pour la remplacer si besoin.
c'est un outil de dialogue indispensable aux médecins et à la famille



pas de formulaire tout prêt à remplir, non personnalisé

 

il ne faut pas oublier de revoir le code pénal, et d'annuler (ou modifier) les lois de non-assistance à personne en danger et de lutte contre l'incitation au suicide utilisées dans les tribunaux pour interdire toute aide au suicide, quel que soit l'état de santé et la volonté de celui ou celle qui préfère la mort à sa vie
pour que les médecins puissent aider au passage de la vie à la mort de la façon dont la personne concernée le demande

c'est ce que demande l'association AAVIVRE ... sa fin de vie depuis sa création:

élargir le domaine des libertés, tant du médecin que de l'usager du système de santé,

redonner au médecin le rôle de conseiller, de partenaire du "patient", sans qu'il se pose comme juge de ses idées, de son éthique propre.
relation privilégiée entre le médecin et son "patient", médecin à l'écoute, prêt au dialogue

ce qui demande une formation indispensable des médecins

tant à l'écoute et au dialogue, à la psychologie, avec leur patient, et avec les autres soignants,

que connaître la mort, les agonies diverses, les souffrances possibles et les façons de les soulager

ce qui demande que le médecin soit seul responsable des médicaments qu'il utilise pour le bien-être de son patient, selon sa demande, sa volonté, même s'il s'agit de médicamentaux utilisés pour soulager les souffrances, en sachant qu'ils mènent à une mort douce, plus ou moins rapide, si demande il y a.

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