fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
5 Mars 2014
certain admd dit que sa seule bible est la proposition de loi votée par l'admd il y a bientôt 4 ans...
moi, je n'ai pas de bible, ni lithurgique ni admd, ni autre ...
je n'obéis à aucun dogme, je ne suis pas un petit soldat obéissant dans une armée qui fait la guerre,
j'essaye seulement de réfléchir et d'écouter ceux qui sont dans les difficultés, en fin de vie ou prévoyant leur fin de vie, dans leur diversité, pour les aider du mieux possible, malgré les problèmes liés à des lois imparfaites.
la proposition faite par l'admd il y a déjà bientôt 4 ans ne me convient pas, elle ne parle que des maladies graves et incurables comme la loi Leonetti, pas d'avancée …
le fait de parler dans cette proposition d'une dignité non respectée est trop vague pour couvrir les états végétatifs (non considérés comme maladie par la médecine!) , les grabataires et les « alzeihmer et assimilés » , les vieux (et vieilles) dont la vie se termine en peau de chagrin, activités de plus en plus réduites jusqu'à la mort, par l'usure du corps, et qui voudraient accélérer les choses, et éviter ces mouroirs que sont les EHPAD, qui prive les familles d'un héritage plus souvent petit et acquis avec bien des peines dans le but de laisser quelque chose de soi.
On sait que le mot dignité est pris dans des sens différents, entre ceux qui, avec la religion, considère que la dignité sépare l'humain de l'animal, donc est inhérente à tout humain et les autres qui pensent que le sentiment de sa dignité ne peut être que personnel, donc variable par essence, selon ses propres exigences d'une bonne vie et d'une bonne santé.
certes, la loi doit changer mais d'abord je laisse aux députés et sénateurs le soin de l'écrire, c'est leur travail, je leur demande de veiller à
privilégier le côté "santé" bonne ou mauvaise, sans parler de maladie, sens trop restrictif de la Médecine, et
privilégier sur toute autre la décision de la personne concernée, en direct (c'est lui ou elle qui sait le mieux ce qui lui convient) ou/et prise par anticipation avec ses directives anticipées (à conseiller absolument), qui confortent aussi la parole ou celle de la personne de confiance (qu'il faut nommer par écrit absolument)
modifier la formation des médecins pour que les fins de vie et la mort n'en soit pas exclue, ou survolée trop vite, c'est un vrai sujet de réflexion et veiller à la formation continue des médecins en exercice