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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

attaque de l'intégrisme catholique contre une future loi d'humanité...

Après le mariage civil pour tous, le Vatican et son lobbying s'en prend à la future loi du système de santé permettant l'aide médicalisée à l'interruption volontaire de vie, lorsque la vie s'achève, ou que la Science l'a prolongée au delà du raisonnable et du supportable.

 

Réponse à l'article du blog de jeanne smith, intégriste catholique, obéissant au Vatican et à l'Opus dei... :

http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2013/05/en-france-leuthanasie-existe-deja.html

 

L'acharnement médical n'est pas forcément lié à des interventions lourdes.

 

L'acharnement sur le vivant, c'est obliger une personne inerte (dans le coma), qui devrait être morte sans la Science, à survivre artificiellement alors qu'il n'y a plus aucun espoir de la voir revenir à une vie normale : de communication, de mouvement.

 

Coma depuis plusieurs années : c'est ce qu'on a infligé à Eléonore en Italie : 17 ans de souffrance, sinon pour elle : nul ne sait si elle ressentait quelque chose, on ne sait rien du ressenti en coma prolongé, du moins pour sa famille qui avait cette jeune fille morte-vivante ou plutôt morte en esprit, dont le corps ne « vivait » que par alimentation et hydratation artificielle, par des machines par essence contraire à la nature humaine ou divine.

 

Tous savent que passé une année de coma, tout espoir de retour à une vie normale est perdu...

les médecins conseillent d'attendre 18 mois pour plus de sûreté, et après ?

 

Maintenir un corps en vie pendant des années, artificiellement, est-ce raisonnable ?

 

C'est pour moi, pour beaucoup de gens de l'acharnement déraisonnable, faut-il ainsi que des corps humains servent de cobaye à la Science, en espérant un miracle, et à quel prix ?

 

Prix en coût financier certes, mais quel coût en souffrances morales pour les proches et même les soignants!

 

« Arrêt des soins : l’issue recherchée est la mort. »

 

Non, la mort est le résultat de l'accident, pas le résultat de l'arrêt de soins qui ne servent à rien.

 

En France, aujourd’hui, alors qu’on fait mine de débattre autour de l’euthanasie, le corps médical peut décider de faire mourir un malade de faim et de soif...

c'est une affirmation fausse : dans ce cas, ce n'est plus un malade mais un corps qu'on oblige à survivre: pas d'humanité sans communication ni mouvement possible...

 

« Euthanasie par omission », en l’occurrence. Mais euthanasie quand même.

NON, bien évidemment, c'est l'accident (dans d'autres cas la maladie) qui tue, pas le médecin qui a essayé de réanimer mais ne réussit pas car il n'est pas égal à Dieu, rien d'étonnant.

 

Il pleure ? Mais c’est qu’il a de la conjonctivite, assurent les médecins.

Peut-être est-ce de se rendre compte de cette survie anormale :

Rappelez-vous : la première chose qu'a demandé Vincent Humbert lorsque sa mère a réussi à le faire s'exprimer, c'est la mort, la vraie.

arrêter les « soins » d'Hervé –soins qui ne sont pas extraordinaires : SI, bien sûr, puisqu'ils sont artificiels !

oser dire qu'une personne dans le coma depuis plusieurs années est « en bonne santé » est un mensonge !!! ce n'est pas cela la bonne santé, c'est vivre comme un humain : pouvoir communiquer, bouger...

 

Dans ce cas précis, c’est l’épouse du jeune homme qui a approuvé, peut-être demandé que la vie de son mari s’arrête là.

Et elle est tout simplement raisonnable, elle ne croit pas au miracle de la Science après plusieurs années de néant.

Et un jeune homme se meurt de mort lente, délibérément tué dans un hôpital français.

NON, tué par son accident ! La médecine n'a pas réussi à lui redonner vie, c'est tout.

La médecine ne supprime pas la mort ! Et ce n'est pas son rôle... son rôle est d'aider à vivre et à mourir, de soulager les souffrances, pas de faire vivre indéfiniment des corps avec des machines...

Que dites-vous des soldats et des civils tués volontairement à la guerre ? Des personnes assassinées dans la rue ? Vous ne faites pas de différence, vous êtes inhumains !

 

On peut « SUPPOSER » que, catholique, il n’aurait pas voulu de cette fin et ses larmes le confirment. Peut-être est-ce le contraire, ses larmes disent qu'il ne veut pas vivre dans cet état. Comme le disait Vincent Humbert...

C'est vous qui le dites, ses parents aussi, qui auraient aimé (comme son épouse), évidemment, qu'il vive plus vieux, qu'il n'ait pas cet accident, évidemment, qui l'a tué en réalité.

 

Ce n'est pas parce qu'on est catholique qu'on devient déraisonnable, voire fou ?

incapable d'accepter la mort du vivant, à tout moment, et à tout âge.. ,

 

prêt à toutes les manipulations pour prolonger la vie de corps qui n'ont plus rien d'humain, hors l'apparence : ni communication, ni mouvement...

 

Où est la nécessité des machines lorsqu'il n'y a plus aucun espoir de retrouver une vie normale ? Qui définit la nécessité ? Est-ce le raisonnable ou l'irréalité des choses, le rêve d'être au dessus d'un Dieu qui a créé la vie ?

 

C’est en pensant à Hervé Pierra, resté dans le coma après une tentative de suicide par pendaison : il est mort dans d’atroces souffrances après une semblable privation de nourriture.

 

Comment osez-vous condamner ses parents, qui ne demandaient pas qu'on poursuivre des soins déraisonnables, mais au contraire de pouvoir accompagner leur fils dans une mort digne et sans souffrances, pour pouvoir accomplir les rites du deuil.

 

La vie se résume-t-elle à un corps qui respire et dont le cœur bat, sur un lit d'hôpital, privé de toute liberté, de toute indépendance, de tout mouvement, de toute communication possible ?

Pas pour moi... ce n'est pas la définition humaine de la vie, mais celle d'apprentis sorciers plus près du diabolique que du divin.



 

 

 

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