fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce
8 Février 2012
http://www.chretiente.info/201202062910/euthanasie-un-directeur-dune-unite-de-reanimation-temoigne/
le pr puybasset va évidemment dans le sens du vatican...c'est sa foi, mais... il renie notre République, en considérant comme prioritaire son choix religieux dans le domaine de la loi française, choix personnel respectable qui devrait rester secondaire, qu'il ne devrait pas vouloir imposer aux autres!
Le choix des français républicains de toutes religions, de toutes croyances, république laique indépendante des croyances et dogmes divers, le choix des athées n'auraient-ils pas droit de cité?
De nombreux catholiques (et d'autres religions) n'ont pas envie de souffrir inutilement en fin de vie, pas de prolongation d'agonie en soins palliatifs institués...avec des soins dits de confort qui sont de l'acharnement médical lorsqu'ils ne prolongent que l'agonie, en vie devenue végétative ou endormie.
Lorsque le Pr Puybasser dit que l'obstination déraisonnable est interdite par la loi, il oublie de dire que seul le médecin qui la pratique peut l'arrêter!!!...
ce qui permet à ceux qui le veulent de continuer impunément à s'acharner à faire vivre à tout prix, prix moral et prix financier, tant mieux pour ceux qui le souhaitent, mais tant pis pour ceux qui pensent que cet acharnement ressemble à de la torture!
Pourquoi cette institution des SP en unités ou lits attribués? Qui a deux inconvénients (outre son coût, qui explique son peu de développement depuis 1986 que ces soins sont obligatoires pour tout médecin et infirmier, ce que tous semblent vouloir ignorer! ):
- nier la mort en la mettant à l'écart de la vie, malgré les grandes théories... qui voudraient faire croire le contraire, on isole les mourants des vivants en unités de SP...
- nier le devoir de toute médecine qui est de pratiquer à tout moment et pour tout « client », fin de vie ou cours de la vie, des soins palliatifs :
car quel est le sens de ce mot ? Soulager les souffrances, tant morales que physiques, accompagner le client qu'est celui qui fait appel au médecin, car il paye !, on l'oublie trop souvent, indirectement ou directement, dans son environnement, donc en tenant compte de ses proches, de ses conditions de vie, de sa philosophie de vie.
C'est la base de toute médecine, car la guérison est hasardeuse, l'amélioration de la santé, avec maladie chronique, aussi, tant mieux lorsque çà réussit, mais il ne faut pas croire que la médecine est toute-puissante, malgré sa machinerie et ses médicaments allopathiques, seuls autorisés par le système !, très couteux (mais quel rapport pour certains!) , elle ne supprimera pas la mort, car elle supprimerait alors la vie (définie par la mort)!
La loi demandée par l'admd et 94% des français n'est pas d'euthanasier ceux qui ne le souhaitent pas, comme cela se pratique tous les jours, un scandale !, mais justement de permettre le respect des volontés de chacun:
ECRIVEZ VOS DIRECTIVES ANTICIPEES! NOMMEZ VOTRE PERSONNE DE CONFIANCE! C'est indispensable!
- pour une fin "naturelle", car quelle fin est naturelle à l'hôpital actuellement? la vie étant prolongée par la médecine... soins dits « de confort », fin accompagnée pour diminuer les souffrances (morales et physiques), à domicile si possible pour plus de naturel...
ou bien
- pour une fin aidée par la médecine: par euthanasie active ou passive (mort douce aidée en fin de vie sur demande express de l'intéressé(e), très rapide ou moins rapide), ou auto-délivrance aidée.
Tous les choix des citoyens sur leur fin de vie sont respectables, celui qui veut souffrir et celui que ne le veut pas, celui qui veut une aide pour mourir en paix, et celui qui veut laisser faire la nature, tout en minimisant les souffrances ou non. "celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas... " ils mourront tous,
mais ils veulent qu'on les laisse mourir en paix, sans souffrances inutiles,
et qu'on les y aide si nécessaire, s'ils le demandent.